Pour info, en radioastronomie il y a également des projets gigantesques en ce moment.
par ex :
Le projet SKA, horizon 2020-2030, plusieurs antennes et paraboles réparties sur des milliers de km en afrique du sud et australie et représentant une surface collectrice équivalente de 1km^2
https://www.skatelescope.org/project/
Le radiotélescope LOFAR, déjà en fonction depuis plusieurs années à plus basse fréquence, et utilisant une série d’antennes relativement simples réparties sur une partie de l’europe. Les signaux de toutes ces antennes sont combinés dans un ordinateur central afin de former une direction d’observation.
https://fr.wikipedia.org/wiki/LOFAR
La radioastronomie effectue une révolution technique : augmenter les diamètres des systèmes paraboliques est de plus en plus difficile mécaniquement, et une grande parabole, si elle entraine une grande précision sur le ciel, implique aussi un champ de vue plus petit donc une capacité à "scanner" le ciel moins importante (en tout cas plus lente)
On voit donc de plus en plus des systèmes "radiotélescopes" qui sont de plus en plus des réseaux de télescopes ou antennes plus petits, et dont les signaux sont combinés de la bonne manière afin d’imager le ciel avec précision, tout en gardant un large champ de vue. On remplace en gros tous les pbs mécaniques posés par les paraboles par des problèmes de transfert de données à très très haut débit et de traitements en temps réel permettant en quelque sorte de "simuler" ou d’"émuler" le radiotélescope global.
Bien que ces nouvelles technologies peuvent poser des problèmes importants liés au numérique utilisé (vitesse de numérisation, consommation électrique, débits de données énormes..), elles permettent également des possibilités inédites, comme des observations simultanées et indépendantes dans plusieurs direction (jusqu’à la centaine).
Il existe en outre des projets existants ou futurs pour effectuer des réseaux de radiotélescopes entre la terre et l’espace, ce que permet la technologie radio, et qui permettrait de pousser les dimensions équivalentes encore plus loin que le km^2 à terme.