De toute façon, ces dingues se feront tailler en pièce dès qu’ils
auront remplis leur mission, quelque soit le vainqueur, les Russes ou l’Otan,
ils sont trop tarés pour être maintenu en place.
Un
extrait de l’article de Xavier
Moreau, sur le site de Chauperade :
Pravy Sektor” s’autorise à violer les
domiciles de ceux qui sont jugés “ennemis de la nation”. Les milices se
trouvent à l’intérieur même du parlement, et en contrôlent étroitement
l’activité. Le gouvernement actuel, formé par les proches de Timochenko
s’empresse d’accéder à toutes les demandes des extrémistes de “Svoboda”. Ces
derniers, ainsi que “Pravy Sektor”, savent que les prochaines élections les
ramèneront à leur importance réelle sur l’échiquier politique ukrainien,
c’est-à-dire pas grand-chose. Leur
stratégie est désormais de se constituer en “comité de salut public” et de
faire régner leur “ordre” à l’intérieur même de la Rada.
La police a totalement déserté les
rues. En plus d’avoir le monopole de la violence, “Svoboda” a obtenu le
poste de procureur général, ce qui
lui permettra d’inculper tous les citoyens ukrainiens qui refusent de se
soumettre, et de renforcer “son comité de salut public”.
Un exemple de gouvernance à la
« Pravy sektor » se trouve ici : la brute épaisse, Alexandre Muzitchko, qui agresse un employé du parquet de
Rovno, a également combattu les Russes en Tchétchénie et fut le garde du corps
de Doudaiev. On retrouve là, deux des
quatre piliers de l’influence américaine, islamisme et fascisme (pour mémoire
les deux autres piliers sont la mafia et le trotskisme).
La transcription, à
prendre avec prudence, d’une conversation entre Tiagnibok et Iarosch (chef de
« Pravy Sektor ») confirme ce que nous expliquions dans nos
précédents articles. Iarosch demande à Tiagnibok ne lui faire attribuer la
direction du ministère de l’intérieur et des services secrets (SBU) pour faire
la chasse aux opposants, et ce, afin de
construire une Ukraine sans « Jid » (youpins) et sans Russes.
Tiagnibok et Iarosch sont conscients
que le temps ne joue pas pour eux, et que la seule solution est de s’emparer du
pouvoir. C’est une véritable fuite en avant qui consiste à instaurer un régime
policier, le plus vite possible, pour contenir l’exaspération inévitable de la
population, même à l’ouest. Il s’agit également d’attaquer les villes de l’est
du pays, ce qui donnerait pourtant à l’armée russe le prétexte pour intervenir.
La vérité est que les pro-UE ne contrôlent plus du tout les demi-dingues sur
lesquels ils se sont appuyés depuis le début.
Du côté de Svoboda, ça ne va pas mieux, Mikhail Golovko, rendu
célèbre pour ses attaques contre
les fidèles orthodoxes dans l’ouest de l’Ukraine, veut désormais se doter de l’arme nucléaire en six mois, comme quoi on peut être nazi, cinglé et avoir de
l’humour.