Beaucoup de chose à redire sur ce débat !
Comme on l’explique plus haut, le véritable enjeu, la seule
alternative viable n’est pas abordée par ces trois personnages qui pourtant
sont pourtant à la marge de la bien pensance et de l’idéologie dominante :
la décroissance !
Si ces « dissidents » sont incapables d’aborder le
sujet, imaginez bien que mentionner le terme de « décroissance » au
sein des élites suffit à faire passer pour un hurluberlu.
La décroissance est évidemment la solution théorique à la crise,
et cela passe par la sortie de la
société de consommation , par une politique globale de natalité ( pour faire
,au pire, stagner la population mondiale
, au mieux pour la réduire ) , par une gestion globale des ressources ( qui
sont suffisante pour nourrir 10 millions d’ êtres humains , seulement actuellement les trois familles les plus riches du monde ont un
revenu supérieur au PIB total des 48 pays les plus pauvres) , et une
redistribution globale des richesses ( qui passe par une convergence
mondiale du niveau de vie , concrètement une augmentation de celui du tiers
monde et une baisse de celui des pays dit « développé »).
Bref, la décroissance ne
doit pas être seulement une alternative économique mais sociale (politique, culturelle et économique) et globale ( chaque
peuple doit pouvoir trouver le substrat idéologique propre à sa civilisation
pour le justifier et cela doit aboutir à une convergence, la mondialisation a
de très mauvais cotés, mais là ou il y’ a de l’ombre, il y’ a de la lumière, donc
chercher la lumière).
Seulement voilà, dès que l’on
sort du pays de candy, cette alternative parait absurde car butera au moins sur
trois éléments dans le monde réel :
1.
La bêtise des élites dont la réflexion tourne en circuit fermé dans un
système d’auto-cautionnement moutonnier. Leur cerveau global est incapable
de se confronter au réel, il est pris une dynamique holistique qui dépasse les
capacités d’action des individus qui composent le collectif.
2.
La bêtise des peuples, qui sont habitué à un mode de vie axé sur l’accumulation
de biens l’ostentation matérielle, le mimétisme consumériste, le narcissisme, l’individualisme
pour les pays riches. Pour les pays pauvres, la bêtise se manifeste par le désir
ardent de ressembler au pays riche, d’entrer dans la religion du progrès
quantitatif infini.
3.
Les contraintes physiques, en ce sens que toute la superstructure est tourné
vers la croissance, on ne peut pas passer sans dégâts vers des sociétés tourné
vers la décroissance rapidement sans casser de gros œufs (c’est trop tard pour
essayer de le faire en douceur).
Donc, si l’alternative
existe et est à construire, cette option ne sera pas choisie. Il nous reste le
mur comme le dit Delamarche et le bain de sang comme le dit Jovanovic, NDA est
un politique, il ne peut pas admettre qu’il n’y a plus rien à faire pour
séduire des électeurs (et s’il pense vraiment qu’il existe encore des alternatives,
c’est un niais).
Les tensions géopolitiques
actuelles ne sont que du pipi de chat comparé à ce qu’on va connaitre les
années qui vont venir, la
convergence des catastrophe sera apocalyptique !
Bonne soirée.