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Accueil du site > Actualités > Société > Du consumérisme

Du consumérisme

La société de consommation désigne un ordre social et économique fondé sur la création et la stimulation systématiques d’un désir d’acheter des biens de consommation et des services dans des quantités toujours plus importantes.

 

Il s’agit d’un mode de consommation individualiste, dépendant du marché, quantitativement insatiable, envahissant, hédoniste, axé sur la nouveauté, faisant usage des symboles autant que des choses. Elle est destinée soit à montrer un statut social, un mode de vie ou une personnalité, soit à faire croire aux autres que l’on possède ce statut social, mode de vie ou personnalité.

 

Elle est également un idéal politique pour contrôler les masses : en satisfaisant leurs désirs égoïstes, on les rend heureuse et par conséquent docile.

Voici ce qu’elle donne en pratique :

Le repas traditionnel de Thanksgiving, qui a lieu le quatrième jeudi de novembre aux États-Unis, est suivi du Black Friday (« vendredi noir »). Cet « événement », censé lancer la période des achats de fin d’année, est mis à profit par les différentes enseignes commerciales, qui proposent des soldes importants. C’est aussi chaque année l’occasion de constater la terrible décadence induite par la société de consommation.

La vidéo suivante est une compilation de prises de vues réalisées ces dernières années par des chaînes de télévision, des caméras de surveillance ou des particuliers. Elle n’est pas sous-titrée, mais les images parleront probablement d’elles-mêmes.

 

 

Une vidéo qui ramène à cet extrait du contrat social de Rousseau, qui n’a pourtant pas connu la société de consommation :

 

 « Sitôt que le service public cesse d’être la principale affaire des Citoyens, et qu’ils aiment mieux servir de leur bourse que de leur personne, l’Etat est déjà près de sa ruine. […]C’est le tracas du commerce & des arts, c’est l’avide intérêt du gain, c’est la mollesse & l’amour des commodités, qui changent les services personnels en argent (…) donnez de l’argent, et bientôt vous aurez des fers. Ce mot de finance est un mot d’esclave ; il est inconnu dans la Cité. Dans un Etat vraiment libre les citoyens font tout avec leurs bras et rien avec de l’argent : Loin de payer pour s’exempter de leurs devoirs, ils paieraient pour les remplir eux-mêmes »

 

On devrait peut être cessé de pleurnicher en considérant le peuple comme une éternelle victime de méchantes oligarchies, de complots sionistes, ou d’illuminatis reptiliens cannibales et se focaliser sur notre responsabilité collective.

 

Les puissants ne font que se servir de nos désirs d’accumulation d’ostentation matérielle pour nous asservir en le stimulant.

 

Sources : E&R

 RSVLTS

 

Tags : Consommation




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81 réactions à cet article    


  • 6 votes
    Éric Guéguen Éric Guéguen 1er décembre 2013 11:08

    Ah, tout de même...


    • 5 votes
      Éric Guéguen Éric Guéguen 1er décembre 2013 11:29

      C’est un marronnier utile, que j’apprécie.


    • 6 votes
      Ozi Marenlapine 1er décembre 2013 11:32

      • 4 votes
        Éric Guéguen Éric Guéguen 1er décembre 2013 11:39

        Sauf que les zombies, on n’hésite pas à les décimer...  smiley


      • 7 votes
        maQiavel machiavel1983 1er décembre 2013 12:16

        Essayez un jour d’ expliquer au peuple fondamentalement bon ,qui ne se trompe jamais mais qui est constamment trompé par les méchants qu’ il n’ y a plus assez de biens de consommation pour tout le monde ( ce qui arrivera tôt ou tard vu l’ épuisement des matières premières ) et vous allez réellement le voir se transformer en zombi ivre de rage ,la bave aux lèvres ...


      • 3 votes
        maQiavel machiavel1983 1er décembre 2013 12:24

        PS : Je ne jette pas la pierre aux autres , ces remarques valent sans doute pour moi aussi à un certain niveau ...


      • 5 votes
        Ozi Marenlapine 1er décembre 2013 13:49

        Bien d’accord avec toi Mac, ce qui nous amène à entrevoir plus subtilement une autre crise que celle financière, sociale ou environnementale, qui est une crise de sens, nous observons simplement les limites du matérialisme.
        .
        "le 21ème siècle sera spirituel ou ne sera pas", finalement cette citation prend tout son sens lorsque le mot "spirituel" se traduit par "recherche existentielle", tout semble indiquer que notre civilisation est à l’aube d’un grand test d’évolution grandeur nature...


      • 1 vote
        QaviQeQuarQo davideduardo 1er décembre 2013 17:05

        Essayez un jour d’ expliquer au peuple fondamentalement bon ,qui ne se trompe jamais mais qui est constamment trompé par les méchants qu’ il n’ y a plus assez de biens de consommation pour tout le monde ( ce qui arrivera tôt ou tard vu l’ épuisement des matières premières ) et vous allez réellement le voir se transformer en zombi ivre de rage ,la bave aux lèvres 



        si le peuple est composé a 80% de moutons consuméristes, cela remet un peu en question le démocratisme (extremisme democratique) de chouard.

        exemple de vote a main levée dans une démocratie directe.


        Garder quelques élites aristocratiques (de la méritocratie , pas de la cooptation) se verrait alors nécessaire , le temps de changer tout les citoyens en philosophes !!!


      • 2 votes
        maQiavel machiavel1983 1er décembre 2013 17:13

        -si le peuple est composé a 80% de moutons consuméristes, cela remet un peu en question le démocratisme (extremisme democratique) de chouard.

         

        R / Chouard est extrémiste parce que tu as envie qu’il le soit daviduardo. Mais au delà de ta provocation, c’est la raison pour laquelle je suis contre la démocratie, je suis pour un régime mixte avec des contre pouvoirs populaires (et avec un statut de citoyen /civil c’est encore mieux).

        Cela ne va pas changer le système mais le rendre un peu moins prédateur pour la majorité …


      • 11 votes
        medialter medialter 1er décembre 2013 12:29

        "On devrait peut être cessé de pleurnicher en considérant le peuple comme une éternelle victime de méchantes oligarchies, de complots sionistes, ou d’illuminatis reptiliens cannibales et se focaliser sur notre responsabilité collective"

        Bien d’accord avec ça. Seul hic, les rares qui cherchent à s’exempter de cette normalisation sont entraînés à leur corps défendant dans l’immense spirale destructrice générée par l’économie de marché et de confort, quand ils ne sont pas purement et simplement rejetés dans la catégorie du "marginal" si leur refus est trop visible.
        *
        Ces rares là pourraient très bien faire valoir la double servitude dont parle Caraco : "Entre l’humanisme et nous, la mort de plusieurs milliards est la condition requise. Le chaos où nous descendons est toujours méthodique et l’ordre, à quoi nous nous haussons, abonde en paradoxes insolubles, nous fuyons le chaos dans l’ordre et nous l’y retrouvons, mais quand nous fuyons l’ordre en nous précipitant dans le chaos, cet ordre ne nous lâche pas, enfin nous cumulons la double servitude".
        *
        Question : Le zombie est-il plus responsable que le conspirateur qui l’a créé ? Car s’il y a une chose qu’on ne peut reprocher au conspirateur, c’est son immense intelligence, et en particulier sa connaissance de la psychologie humaine et de ses délires. J’aurais tendance à dire que la masse induit la conspiration. Après tout, peut-on reprocher au berger qui s’engouffre dans la vacance d’objectif du troupeau (troupeau strictement motivé par l’exposition de son confort à court terme), de mener celui-ci à sa perte dès l’instant où sa nocivité est démontrée ? Le zombie ayant démontré qu’il se branle complètement de flinguer la planète tant que son confort est préservé.
        *
        Seule question intéressante et en suspens ; Comment ceux qui ont conscience du phénomène vont-ils pouvoir éviter d’être entraînés par le tourbillon ? Est-ce seulement possible ? Ceux qui ont lu Jünger auront la réponse : l’Anarque.


        • 6 votes
          Éric Guéguen Éric Guéguen 1er décembre 2013 12:58

          "Après tout, peut-on reprocher au berger qui s’engouffre dans la vacance d’objectif du troupeau (troupeau strictement motivé par l’exposition de son confort à court terme), de mener celui-ci à sa perte dès l’instant où sa nocivité est démontrée ?"
           
          =>
          Ah oui, pour moi on peut clairement le lui reprocher, il faut n’exonérer personne. Lorsque vous dites que c’est au moins un bon moyen de provoquer l’auto-destruction du troupeau, je ne pense pas en tout cas que ce soit le but de nos faux bergers : ils s’accommodent très bien de l’explosion de population et de la sempiternelle profusion de consommateurs en puissance. Ils ont beau avoir l’intelligence de l’utilité, ils n’ont pas, ou refusent d’avoir celle de la "fin des fins".
          Ainsi je pense que tant que l’on n’aura pas clairement re-défini le sens des choses, la prééminence de certaines activités sur d’autres, la causalité anthropologique en quelque sorte, l’architectonique pratique, tant que l’on s’en tiendra au relativisme libéral de complaisance qui renvoie les valeurs à de simples points de vue et l’exercice de l’intelligence à une simple affaire de goût au même titre que la poterie ou l’élevage de hamsters, nous serons condamnés à constater la civilisation s’enfoncer dans la fange.
          Le remède est philosophique, non économique, et surtout pas utilitariste.


        • 7 votes
          medialter medialter 1er décembre 2013 13:18

          "ils s’accommodent très bien de l’explosion de population et de la sempiternelle profusion de consommateurs en puissance"
          *
          Ils s’accomodAIENT, je dirais plutôt, tant que ça consommait. Mais n’ayant plus les moyens de consommer, le troupeau ne sert plus à rien et devient un boulet.
          *
          Non, le salut n’est pas philosophique, comme le pensait Platon, le salut est individuel et mystique. Nous ne somme que la moitié de nous-mêmes, et avons encore l’autre moitié à conquérir. Et la civilisation actuelle, contrairement aux apparences, constitue un des meilleurs champs d’expérimentation de tous les temps. Mais je ne m’étendrai pas là-dessus. Ceux qui savent comprennent de quoi je parle.


        • 4 votes
          Éric Guéguen Éric Guéguen 1er décembre 2013 13:29

          Ah je suis tout à fait d’accord pour dire que notre époque est, d’un certain point de vue, une chance extraordinaire de mettre au jour quelque chose de nouveau. C’est la raison pour laquelle je ne suis pas désespéré.
          Pas d’accord sur Platon par contre : Platon ne s’adresse pas à tous les hommes, mais simplement à ceux capables de le suivre. Platon se contente des zombies au fond de la caverne car il sait qu’ils ne sont bons qu’à ça et qu’au fond de la caverne, ils n’essaieront pas d’empêcher certains d’en sortir. Aujourd’hui, ce sont les gens au fond de la caverne qui font la loi, et les Platon, on se moque de leur lumière naturelle. Je pense que Platon n’aurait jamais pu envisager le monde tel qu’il est devenu, même dans ses pires cauchemars.


        • 1 vote
          Haze Haze 1er décembre 2013 12:48

          "On devrait peut être cessé de pleurnicher en considérant le peuple comme une éternelle victime de méchantes oligarchies, de complots sionistes, ou d’illuminatis reptiliens cannibales et se focaliser sur notre responsabilité collective.

          Les puissants ne font que se servir de nos désirs d’accumulation d’ostentation matérielle pour nous asservir en le stimulant. "

          Ok on connait votre pensée Machiavel, que je partage dans l’ensemble aussi.
          Mais je suis personnellement persuadé qu’un sursaut de conscience des gens quand à la situation actuelle est impossible.
          Un changement ne pourra venir " du bas " ; il devra venir d’en haut et imposer aux gens un autre mode de vie et de consommation.


          • 3 votes
            Éric Guéguen Éric Guéguen 1er décembre 2013 12:59

            Ça, Haze, c’est LA grande question, et j’avoue avoir du mal à trancher.


          • 4 votes
            maQiavel machiavel1983 1er décembre 2013 13:07

            @Haze

            je suis personnellement persuadé qu’un sursaut de conscience des gens quand à la situation actuelle est impossible.

            R /Vous savez quoi ? Mon hémisphère cérébral réaliste en est aussi convaincu. Mon autre hémisphère idéaliste a beau argumenter, ce n’est jamais suffisant !

            Mais bon on peut toujours essayer de faire ce qu’on peut …

            -Un changement ne pourra venir " du bas " ; il devra venir d’en haut et imposer aux gens un autre mode de vie et de consommation.

            R / Mais c’est sans doute ce qui se passera, à cause de l’épuisement des matières premières, les élites vont réserver l’essentiel des futures capacités de consommation à elles mêmes et à une minorité associée et reléguerons le reste de la populace dans une économie de pénurie dans le monde réel, mais avec une débauche de distractions virtuelles. C’est le principe du Tititainement conceptualisé par Brezinsky (sorte de panem et cirenses post moderne selon lequel deux dixièmes de la population mondiale suffisent à assurer la production, la population surnuméraire devant être encadré en la dérivant vers un abêtissement généralisé).

            Toute la question est de savoir si les classes dirigeantes estimeront qu’elles ont les moyens, par le virtuel, de rendre la situation supportable, pour les populations, dans un cadre non démocratique mais préservant les apparences. Si elles n’y arrivent pas, c’est le chaos social, elles devront alors se trouver un bouc émissaire intérieur ou un ennemi extérieur pour dévier les colères …


          • 5 votes
            Ozi Marenlapine 1er décembre 2013 13:56

            "Si elles n’y arrivent pas, c’est le chaos social, elles devront alors se trouver un bouc émissaire intérieur ou un ennemi extérieur pour dévier les colères"
            .
            D’où la nouvelle médiatisation consentie d’une certaine idéologie extrémiste ... une sorte de roue de secoure provisoire et limitée pour le système.


          • 1 vote
            maQiavel machiavel1983 1er décembre 2013 14:01

            C’ est ça !

            Cela prendra des formes différentes suivant le pays bien sur ...

          • 2 votes
            Haze Haze 1er décembre 2013 15:02

            Pour en revenir à la vidéo, c’est quand même un effet de foule plus qu’autre chose.
            N’importe qui qui regardant ces images aura a peu près la même réaction à savoir, " ce sont des animaux ".
            Sauf qu’une fois confronté à cette situation, les gens adoptent cette attitude sans même s’en rendre compte.


          • 2 votes
            maQiavel machiavel1983 1er décembre 2013 15:07

            -Pour en revenir à la vidéo, c’est quand même un effet de foule plus qu’autre chose.

            R /Oui c’est un effet de foule mais ce n’est pas que cela : http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/histoire-des-relations-publiques-144260

            C’est un effet de foule qui est utilisé par une ingénierie sociale performante !


          • 4 votes
            maQiavel machiavel1983 1er décembre 2013 16:06

            Soit ils font de la propagande métisseuse et dans ce cas ils parlent de ton grand remplacement, soit ils ne font pas cette propagande métisseuse et donc ils ne parlent pas de ton grand remplacement, de deux chose l’une, il faut être un minimum cohérent.

            Pour le reste, Famine, le jour où tu auras compris que l’antiracisme n’a pas pour but de combattre le racisme mais de le provoquer, que les populations exogènes n’ont pas profité de SOS racisme mais en ont été victime, on pourra avancer.

            Ce n’est pourtant pas difficile à comprendre, il suffit de remonter aux origines de ce mouvement, du contexte qui lui a donné naissance et des gens qui étaient à sa tête.

            Moi je ne vais pas discuter là-dessus parce d’ un coté il y’ a tout sur le net, il suffit de chercher la vérité pour la trouver pas besoin d’être un génie. Et de l’autre coté, on ne peut pas convaincre un religieux que la terre est ronde quand sa religion dit que la terre est plate, c’est une perte de temps et d’énergie, donc je passe …


          • 3 votes
            maQiavel machiavel1983 1er décembre 2013 17:14

            Puisque tu le dis ... smiley


          • vote
            QaviQeQuarQo davideduardo 1er décembre 2013 17:20

            Un changement ne pourra venir " du bas " ; il devra venir d’en haut et imposer aux gens un autre mode de vie et de consommation.


            cela revient a la discussion de l autre jour sur chouard entre les idéalistes qui pensent pouvoir lancer une nouvelle constitution sans armes ni participation aux élections.
            et les réformateur qui comptent s appuyer sur un/des candidats et partis pour ammener petit a petit les reformes démocratiques (referendum d initiative populaire, revocatoire, vote blanc , transprence...)

            Je pense aussi que le changement viendra d en haut, le bon roi, le monarque éclairé, le grand homme fruit du déterminisme des époques troubles sait toujours émerger en endossant le role inévitable de redresseur de barre et d épurateur de systeme olligarchique corrompu.

          • 2 votes
            maQiavel machiavel1983 1er décembre 2013 17:33

            Ce qui me tue c’ est qu’ on écrive dans le même commentaire ceci « cela revient a la discussion de l autre jour sur chouard entre les idéalistes qui pensent pouvoir lancer une nouvelle constitution sans armes ni participation aux élections » et cela « Je pense aussi que le changement viendra d en haut, le bon roi, le monarque éclairé, le grand homme fruit du déterminisme des époques troubles sait toujours émerger en endossant le role inévitable de redresseur de barre et d épurateur de systeme olligarchique corrompu  ». smiley

            Non mais c’est un truc de ouf de se faire traiter d’idéaliste par des idéalistes qui croient au prince charmant sur son fier destrier … smiley

             

            Il faut savoir une chose : si le changement n’est pas possible du bas, il se fera d’en haut mais pas par un monarque éclairé, ça il faut oublier, par les mêmes individus qui sont au pouvoir aujourd’hui et ce changement aura lieu car ce sera pour eux la meilleur façon de protéger leurs intérêts ( cfr ma première réponse à haze ).

             


          • vote
            QaviQeQuarQo davideduardo 1er décembre 2013 17:59

            ce n est pas idéaliste car cela peut etre agrémenté de multiples exemples :


            chavez apres le caracazo
            degaulle apres le délitement de la 4eme république et l enlisement algérien
            kirchner apres la faillite du systeme banquier argentin
            castro apres la prise de controle de cuba par la mafia
            .....

            L Histoire est ponctué d exemples appuyant ma these, qu apres un gros coup dur un pays se releve en suivant les idées d une personne charismatique

            alors que des peuples qui ont écrit des constitutions sans armes ni élections , ca ne court pas les rues smiley

          • vote
            QaviQeQuarQo davideduardo 1er décembre 2013 18:06

            Il faut savoir une chose : si le changement n’est pas possible du bas, il se fera d’en haut mais pas par un monarque éclairé


            de qui alors ?
            de dieu ?
            de jerusalem ?

          • 1 vote
            maQiavel machiavel1983 1er décembre 2013 18:12

             

            -chavez apres le caracazo

            R /Mais il faut se rappeler d’une chose : si le peuple n’était pas descendu dans la rue en 2002, Chavez aurait certainement été assassiné.

            De plus on ne sait pas ce que va donner la révolution bolivarienne, il suffit qu’un opposant du style Caprlès arrive au pouvoir pour défaire tout ce qu’il a fait …

            -degaulle apres le délitement de la 4eme république et l enlisement algérien

            R /Ses successeurs ont défait tout ce qu’il a fait après qu’il se soit fait virer.

            -castro apres la prise de controle de cuba par la mafia

            R / Le cas de Cuba est extrêmement complexe. Rien ne prouve que Castro soit ce qu’il y’ a de mieux pour ce pays, ni même ce qu’il y’ a de pire, j’y ai été et ce n’est pas simple de se faire une opinion …

            Et même si c’est un sauveur qu’arrivera t-il quand lui et son frère, et la vielle garde ne sera plus au pouvoir ?

            Et puis comparons ce qui est comparable : la France est une démocratie de marché et d’opinion libérale qui représente le 6 ème PIB mondial, ce n’est pas Cuba ou le Venezuela, il n’y a pas de dictature à l’ancienne en France. Aucun individu ne peut affronter le totalitarisme marchand …

            Non il faut arrêter de rêver, si le changement se fait d’en haut, il sera fait par nos élites actuelles et pour préserver leurs privilèges …


          • 1 vote
            Haze Haze 1er décembre 2013 18:28

            C’est sur que dans un pays comme la France, un changement radical comme on peut le théoriser est en pratique impossible, sauf peut être cataclysme ou crise majeure nous obligeant à revenir aux fondamentaux.
            De plus, comme tu l’as dit machiavel, le monde occidental est depuis longtemps non plus gouverner par des gouvernements étatiques mais par une classe affairiste supra nationale. Pouvons nous alors dire qu’une reprise du pouvoir par le peuple est impensable ?


          • 1 vote
            maQiavel machiavel1983 1er décembre 2013 19:13

            -Pouvons nous alors dire qu’une reprise du pouvoir par le peuple est impensable ?

            Moi je pense que c’est impensable que ce soit par une révolte populaire ou au travers d’un monarque éclairé. Ce que le peuple peut faire, s’est s’organiser en contre pouvoir en se donnant des possibilités institutionnelles de bloquer de temps en temps ceux qui gouvernent mais rien que ça c’est déjà très difficile à réussir …


          • vote
            QaviQeQuarQo davideduardo 1er décembre 2013 22:43

            Soral expliquait tres bien l importance des réseaux dans les prises de pouvoirs, et que cela soit dans les réseaux élitistes au pouvoir d aujourdhui ou d hier : 

            vatican, aristocratie, franc macon, jésuites, élites républicaines, affairistes, mondialistes, médiatique, universitaires......
            Ou meme que ce soit les contres pouvoirs : réseaux résistants de la seconde guerre, socialistes révolutionnaire d apres guerre.....


            Tous sont basés sur des formes hierarchiques, et pour les contres pouvoirs, souvent avec un homme fort a la tete. 
            Les autres contre pouvoirs de mouvements éclatés ne marche pas , étouffent dans l oeuf ou sont récupérés.
            Dans un mouvement éparse on trouve toujours quelqu un a soudoyer, alors au un leader comme chavez ou degaulle ne se soudoie pas et laisse peu de possibilité : le combattre politiquement ou le faire éliminer quitte a ne pas tuer ses idées et en faire un martyr.


            @machiavel

            ta critique sur chavez ou degaulle est sur le long terme.
            J entend bien cette critique, mais chavez est resté quand meme 14 ans au pouvoir et degaulle , 10 ans, et ils ont surtout réussi a créer une nouvelle ligne a suivre qui porte ses fruits encore des décennies après leur mort.
            Non, les grands hommes ne sont pas éternels , mais ils arrivent a impulser des idées que des groupes éparses n auraient pas pu impulser.
            Ce concept d homme providentiel dépasse même Étienne chouard avec des petits virus qui n attendent au fond que les impulsions de leur leader,
            De même pour les mouvements de gauche qui se veulent plus démocratiques, mais qui paradoxalement n arrivent pas a dépasser l image de leur chef (besancenot pour le NPA ou melanchon pour le fdg)


            Sur la France qui serait différente des autres pays

            parce que pour accepter un changement politique radical, il faut avoir touché le fond du trou, comme dans les exemples que j ai donné plus haut.
            La France est encore loin de toucher le fond, mais tout le monde voit le nuage noir se former au loin.

            Cette attente de l homme providentiel n est pas de l idolâtrie lepeniste de ma part,
            personne ne peut prédire ce genre de futur, trop de facteurs rentre en jeu dans ce genre de conjoncture, et tout se passe tres vite : cela pourrait etre Marine, NDA, chevenement ou un parfait inconnu ...ou meme le hollandisme révolutionnaire s il se fait dépasser par les événements (mais j y crois moins) 



            Pour le consumérisme

            C est le probleme de la décroissance qui est soulevé
            c est sur que ce n est ni un monarque éclairé, ni un mouvement éparse, ni un système oligarchique qui va réussir a impulser un changement anthropologique si radical en si peu de temps (le temps que les ressources se tarissent)
            On ne renie pas des valeurs morales telles que la croissance economique , la croissance démographique, le commerce, le travail, l opulence comme résultante d un dur labeur, (allez et multipliez vous), la propriété.......

            A moins de tomber dans un totalitarisme vert, une sorte d ascétisme institutionalisé.

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            maQiavel machiavel1983 2 décembre 2013 10:03

            @daviduardo

            -ta critique sur chavez ou degaulle est sur le long terme.

             

            R /Bien sur daviduardo , la politique est principalement une affaire de long terme. Il ne faut pas se laisser trompé sur le temps électoral moderne qui raccourci ce temps politique en court et moyen terme ( dans de rares cas ).

             

            - J entend bien cette critique, mais chavez est resté quand meme 14 ans au pouvoir et degaulle , 10 ans, et ils ont surtout réussi a créer une nouvelle ligne a suivre qui porte ses fruits encore des décennies après leur mort.

            R / Le premier successeur de De Gaule a commencé à défaire tout ce qu’il avait fait. On verra comment cela va se passer pour Chavez et sa révolution bolivarienne à la prochaine élection.

            Ce dont un régime a besoin, c’est avant tout d’institutions fortes, l’homme fort et vertueux, c’est très rare et en plus une fois qu’il n’est plus au pouvoir ses successeurs défont tout ce qu’il fait.

            Mais tu sais, la raison pour laquelle Machiavel a écrit le prince, c’est parce que lui aussi croyait en cet homme fort mais en plus capable de donner à l’Italie des institutions forte, de son vivant et dans les siècles qui ont suivi, cet homme n’est Jamais arrivé, il a fallu attendre le 18 ème siècle ? Es tu prêt à patienter 300 ans ?

            -pour les contres pouvoirs, souvent avec un homme fort a la tete. 

             

            R / On peut démonter que c’est faux. La plèbe romaine par exemple n’a eu besoin de personne pour faire sécession et créer le tribunat.

            -personne ne peut prédire ce genre de futur, trop de facteurs rentre en jeu dans ce genre de conjoncture, et tout se passe tres vite : cela pourrait etre Marine, NDA, chevenement ou un parfait inconnu 

            R /Mais comment prendre le pouvoir.Je vois bien comment instaurer des contre pouvoirs et ce n’est pas facile , mais prendre le pouvoir me semble impossible aujourd’hui. Comment ? Par l’élection ? Ça ne tient pas la route ... donc comment ?


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            maQiavel machiavel1983 1er décembre 2013 13:59

            Salut madoff

            Je suis globalement d’accord mais quelques précisions :

            -Les luttes syndicales étaient indispensables surtout quand on connait les conditions de travail au 19 ème tout comme les luttes syndicales en Asie du sud est aujourd’hui sont indispensables, ne fut ce que pour la dignité des ouvriers …

            Pour le reste je suis d’ accord avec le fait que  les luttes syndicales ont permit l’incorporation des ouvriers dans le capitalisme par l’augmentation du pouvoir d’achat et l’émergence de la consommation de masse (+ du crédit de masse + de l’épargne de masse).

            Mais attention , il ne s’ agit pas de dire que les patrons et les syndicats ont comploté ( ce qui existe ponctuellement évidemment , il ne s’ agit pas d’ être niais non plus ) , mais de dire que les uns et les autres étaient dans cette dynamique capitaliste et l’ ont naturellement fait évoluer , ils n’ ont pas eu besoin de planifier cela , ça s’ est fait spontanément , c’ est dans ce sens qu’ allait la dynamique !

             

            -Concernant le souverainisme c’est bien beau mais pour quoi faire ? Si c’est pour revenir à la bonne vieille éthique catholique du capitalisme à la papa, je ne vois pas l’intérêt parce que d’ un coté c’est impossible et de l’autre ce n’est pas intéressant (même si moins destructeur que le capitalisme actuel).

            Si on me parle de souverainisme pour une autre alternative, comme les petites unités de production autogérée, locale et axées sur le besoin et non sur le désir, là ça me parle déjà plus …


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            QaviQeQuarQo davideduardo 1er décembre 2013 17:23

            il ont détruit le syndicalisme



            A partir du moment ou on ne peut plus créer un syndicat aussi facilement qu une association, et que les anciens syndicats ont tous été noyauté par les jaunes,
            la lutte syndicale n est plus

          • 3 votes
            juluch juluch 1er décembre 2013 13:19

            Les animaux quand ils se disputent une carcasse dans la savane n’en font pas autant.....


            Il y a de quoi avoir honte d’être un homme.

            Ces......"gens" sont capable de presque s’entre tuer pour acheter à tout prix, seraient ils capables de prendre d’assauts les parlements et passer au gibet ceux qui les exploitent et les rendent aussi asociaux ?

            Ça m’étonnerait, tant qu’il y a à acheter , baiser et regarder le foot à la télé.....ils resteront des moutons que l’on mène à l’abattoir.

            Il a été fait plus haut une comparaison judicieuse avec les zombies.......je suis bien d’accord.



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              maQiavel machiavel1983 1er décembre 2013 13:31

              -Les animaux quand ils se disputent une carcasse dans la savane n’en font pas autant.....

              Il y a de quoi avoir honte d’être un homme.

               

              R /La grande différence est que les animaux le font pour se nourrir, s’ils ne se nourrissent pas ils meurent de faim, ils sont dans la satisfaction de besoins indispensable à la survie.

               

              Ce que l’on voit dans cette vidéo n’a rien à voir avec une économie du besoin, c’est purement une culture du désir.

              Il faudrait peut être que nous autres humains arrêtions de péter plus haut que notre derche, les vautours de ce point de vue valent mieux que nous ...


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              Ozi Marenlapine 1er décembre 2013 14:05

              "Ce que l’on voit dans cette vidéo n’a rien à voir avec une économie du besoin, c’est purement une culture du désir."
              .
              Parfaitement d’accord, ces mêmes scènes sont compréhensibles concernant des populations frappées par un désastre et cherchant l’accès aux besoins primaires de survie mais là c’est autre chose, d’où mon commentaire plus haut sur la crise de "sens" qui touche notre civilisation.


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              Jean Rigole Jean Rigole 1er décembre 2013 13:22

              La frénésie du Black Friday est une des nombreuses manifestations du système capitaliste étasunien. Les volumes de vente sont multipliés par trois ou quatre. Le modèle consumériste à outrance forme les nouvelles valeurs intégrées dans les mœurs dès la plus tendre enfance depuis les années 70. La consommation des ménages représentait 70 % du PIB en 2008 (62 % en 1981) et 56 % en France. Voilà ce sur quoi repose la croissance, après le choix de la globalisation et des délocalisations des années 80. L’acte d’achat supposé rendre l’individu libre et heureux est devenu une addiction, au même titre que les jeux ou la coke. Le règne du modèle économique de l’hyper consommation, où « plus » est désormais synonyme de « mieux ».
               
              Le nombre élevé d’individus obèses, 50 % à la louche sur ces vidéos (j’ai connu du 60 % à Long Island et du 70 % à Sawgrass Mill Mall en Floride) reflète également la perte de tout repère concernant l’hygiène alimentaire et les dégâts occasionnés sur le corps humain. Le système n’a plus qu’un seul objectif : faire consommer les gens à n’importe quel prix, et surtout à crédit.


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                Léo de Hurlevan 3 décembre 2013 13:27

                Les revues de psychiatrie nous inventent chaque jour de nouvelles pathologies. Le pervers narcissique par exemple a à peine plus de vingt ans. Pourtant, rien à propos du délire de consommation, qui est toujours décrit comme symptôme d’autres troubles. Pourtant je crois qu’il mérite maintenant une place à part. Peut-être que les partisans de l’antipsychiatrie avaient mis dans le mille : "la psychiatrie est une institution non pas médicale, mais plutôt politique et/ou religieuse médicalisée s’attachant à résoudre non pas les problèmes ou les maux des patients qu’elle traite, mais bien les problèmes posés à la collectivité par le comportement de ces mêmes patients" Source Wikipedia


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                O Scugnizzo O Scugnizzo 1er décembre 2013 13:27

                "La société de consommation désigne un ordre social et économique fondé sur la création et la stimulation systématiques d’un désir d’acheter des biens de consommation et des services dans des quantités toujours plus importantes." Cette définition je la trouve bonne, car cela illustre bien que notre acception d’une société de consommation n’est pas une société où effectivement l’on consomme ce qu’on désire, mais où on crée un désir infini de consommation. En ce sens, la société de consommation en tant que telle n’existe pas, et pourtant on n’arrête pas de s’y référer. C’est qu’il faut abattre un autre mythe, celui selon lequel nous vivons dans une société d’abondance. Sahlins a parfaitement montré que l’on vit, en dépit d’avancées matérielles totalement incroyables, dans une société de privation. Jamais le sentiment de privation n’a été aussi fort, jamais, comme l’illustre cette vidéo, les gens n’ont été aussi frustrés. Le but premier d’une machine de production est de satisfaire les besoins et désirs des membres de la société qui l’élabore. Deux voies sont disponibles : la première est de désirer peu, la deuxième est de produire énormément. Bien sûr, dans un état de forces productives avancées, l’opération d’une combinaison des voies semble l’idéal. Mais bien sûr, l’homme capitaliste tordu de l’esprit choisi une troisième voie, éliminant toute philosophie de son encéphale. Créer du désir pour vendre des produits. Comment produire plus que l’infini désir ? Où est la rationalité d’un tel mode de production ? Il ne peut y en avoir, simplement parce que l’économie a été séparée du reste de la société, elle ne sert plus l’homme, mais c’est l’homme qui la sert. Pourquoi une progression technologique augmente au cours de l’histoire les heures de travail de la masse ? Parce que nous sommes contraints par une minorité. Cette minorité protège ses intérêts à travers l’Etat.


                Ces quelques considérations me semblent conclure à ces points : si nous voulons sortir de ce merdier, il faut d’abord se réapproprier le politique, l’Etat, et seule la démocratie véritable peut le faire (d’où qu’on nous fait croire qu’on vit en démocratie). Il faut ensuite ré-imbriquer l’économique dans le social (d’où qu’on nous fait croire qu’on vit dans une société de consommation et d’abondance), le culturel et le religieux (d’où la destruction systématique de toute spiritualité qui ne se réduit pas à de la marchandise à vendre). Ca me parait être un gros programme, tout de même...


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