Nora,
 
Eh oui, on cause bien du franc-maçon Winston Churchill ! Chancelier de l’Échiquier du Royaume-Uni de 1924 à 1929 et premier ministre britannique de 1940 à 1945, puis de 1951 à 1955. Je ne sais pas si tu connais le long article qu’il avait écrit « Sionisme contre Bolchevisme : un combat pour l’âme du peuple juif », paru dans le journal « Illustrated Sunday Herald » du 8 février 1920, page 5. Voici un extrait qui vaut de détour :
 
« [...] La plupart, sinon tous, ont abandonné la foi de leurs ancêtres, et rejeté hors de leurs esprits tous les espoirs spirituels de l’Autre Monde. Ce mouvement parmi les Juifs n’est pas nouveau. Depuis les jours de Spartacus-Weishaupt à ceux de Karl Marx, en passant par Trotsky (Russie), Bela Kùn (Hongrie), Rosa Luxembourg (Allemagne) et Emma Goldman (États-Unis), cette conspiration à l’échelle mondiale pour le renversement de la civilisation et pour la reconstitution de la société sur la base de l’arrêt du développement, de la malveillance envieuse, et de l’impossible égalité, a été en croissance constante. Elle a joué, comme l’a si habilement montré un écrivain moderne, Mme Webster, un rôle clairement reconnaissable dans la tragédie de la Révolution française. Elle a été la source principale de chaque mouvement subversif pendant le XIXe siècle ; et maintenant pour finir, ces personnages extraordinaires venus des bas-fonds des grandes villes d’Europe et d’Amérique ont attrapé le peuple russe par les cheveux et sont devenus les maîtres pratiquement incontestés de cet énorme empire [...] ».
 
Article qui fait suite à la prise de pouvoir des Bolcheviks à l’issue de la Révolution russe de 1917. La section suivante est une déclaration publique du franc-maçon Winston Churchill initié à la « Studholme Lodge #1591 » à Londres (Yasha Beresiner, « Brother Winston Churchill as a Freemason », dans « Masonic Quarterly Magazine », octobre 2002) en faveur du sionisme, séparant bien les Juifs nationalistes des internationalistes. Extrait repris par le quotidien britannique « The Guardian » du 28 novembre 2002 dans l’article « The Churchill you didn’t know » de Amy Iggulden.
 
Étonnant, non ?