@Miroreur
Je tiens d’abord à vous remercier pour votre réponse détaillée. Croisons le fer donc !
==> Dans toute analyse, quelle qu’elle soit et dans tous les domaines, j’essaie de comprendre l’autre, cet objet d’abord de son point de vue puis en replaçant les vues dans un ordre global en confrontant toutes les opinions. Ensuite, je m’autorise le jugement de valeur, pas avant. Du fait du manque d’informations et de la propagande occidentale féroce, qui contient sa part de véracité(il serait stupide de prétendre le contraire), je suis davantage prudent. Ici, je dis qu’il faut d’abord se mettre du point de vue socialiste sans forcément le rejoindre ; déjà, le comprendre.
==> Personne ne conteste ceci. Encore faut-il comprendre que les sanctions internationales, la propagande obstinée contre le régime, les menaces successives ne font que conforter l’élan de la classe dirigeante qui maintient ce verrou. D’ailleurs, ça ne devrait pas durer : la société de consommation s’y est introduit (des fast-foods et super-marchés pour la bureaucratie), des expériences d’économie mixte dans une région frontalière de la Chine. Ce régime se meut très rapidement. Je me demande s’il ne finira pas par rejoindre son grand frère chinois.
==> En Inde, le pauvre peut la ramener s’il le souhaite. Peut-il changer son quotidien par le biais politique ? Non. Qu’ils s’expriment donc, s’exprimer est une bonne chose à condition que la parole ait du piquant. Caricaturer les politiques est vide de sens à notre époque. L’homme politique est dépossédé de tout pouvoir, et il n’en a que comme supplétif du grand capital. D’où l’intérêt de la période à venir. Du fait des troubles qui adviendront, cette question refera surface.
C’est pourquoi je blâme la démocratie qui ne vous interdit pas de penser comme en Corée du Nord, elle vous en empêche car vous n’avez pas les outils conceptuels pour le faire. A mon sens, elle est bien plus perfide qu’un régime stalinien. Et comme l’écrit Marx, elle se terminera par une dictature déguisée et bien plus dévastatrice ,car comme nous enseigne Goethe : "Nul n’est plus esclave que celui qui se croit libre sans l’être. "