Cela dit, logan, peut-être la classe dominante est-elle mondialiste ?
C’est d’ailleurs bien ce que montre Pierre Hilare. Par exemple, quand il évoque les bourses Cecil Rhodes, subventions destinées à former des élites mondialistes, on comprend bien que Cecil Rhodes n’est pas un petit prolétaire anonyme, mais un diamantaire ultra-riche, dont la puissance fut telle qu’un pays pris son nom (la Rhodésie). Si cela n’est pas un "bourgeois" à la puissance mille...
De même quand il évoque la fondation Bertelsmann, il s’agit du premier groupe de média européen et de l’un des tous premiers mondiaux.
D’ailleurs on ne devrait même plus parler de bourgeoisie aujourd’hui, c’est un archaïsme, l’oligarque qui fait sentir son joug à sa bourgade ne pèse pas bien lourd. Il faut plutôt parler de "mondanie" pour désigner cette classe d’oligarques qui font sentir leur joug sur le monde.
Or, voyez-vous, ces mondains, qui vivent hors-toute-loi, puisque hors de toute nation ils ne sont pas sous une juridiction particulière, les voyez-vous ceux-ci qui se transportent en Jets privés, en hélicoptères ou en berlines blindées entre les paradis fiscaux ? Ces mondains disais-je, s’ingénient à verser le personnel politique dans la mondialomanie, car ayant déjà le pouvoir international, ils savent qu’ils en acquerront ainsi de nouveaux et de plus grands.
Moi je dis qu’un bon gauchiste devrait procéder par ordre, d’abord s’inquiéter des super-classes avant de s’inquiéter des sous-classes.