Bonjour caillou 41
-On ne peut pas écrire le futur avec le
passé..
On
peut tourner l’histoire dans tous les sens pour trouver matière à s’en servir
de nos jours...on y trouve rien que du passé rien d’autre.
------> Je ne suis pas du tout d’ accord avec vous. Ceci dit,
je ne prétends pas non plus détenir La Vérité, je vais vous dire quelle est ma
vision des choses, que j’essaie autant que je le peux de remettre en question.
Deux précisions :
1. Je ne dis pas qu’il faut aller chercher des solutions toutes
faites dans le passé pour construire l’avenir, ce serait tomber dans ce type d’
anachronisme, propres aux psychés ultra-
réactionnaires (Gueguen ne sera pas d’
accord avec le terme mais il comprendra dans quel sens je l’emploie).
2. Je ne dis pas non plus que les événements qui se sont déroulé dans le passé sont totalement transposables aux événements actuels, c’est aussi de l’anachronisme.
------> Cependant, il existe des paramètres structurants indépendants des
époques et des lieux, et qui poussent les acteurs à agir spontanément dans un sens ou dans un autre.
C’est en étudiant l’histoire que l’on arrive à dégager ces paramètres,
et leur connaissance participe à la compréhension du présent
car ils sont toujours de vigueurs de nos jours.
Connaitre ces paramètres ne veut absolument pas dire que l’on
connait tout du présent, mais le présent
n’est pas intelligible sans leur connaissance. D’ où l’importance de l’étude du
passé.
-Que les
historiens s’y intéressent c’est normal..mais pas les politiques.
Au contraire, un politique qui ne connait pas l’histoire
n’est pas un politique digne de ce nom , pour les raisons expliquées plus haut.
Il y’ a des siècles déjà, des réalistes comme Nicolas Machiavel
et d’autres ont insisté sur la lecture politique de l’histoire La différence entre un
politique habile et celui qui ne l’est pas est que le premier a intégré cette
lecture politique de l’histoire, le présent n’est pas pour lui quelque chose de
jamais vu et d’indéchiffrable mais se présente comme une succession
d’événements ou se reflète une
circularité des événements anciens.
D’ ou l’importance pour le politique, de cette lecture politique
de l’histoire, qui ne doit pas être pour lui une lecture de plaisir mais de
connaissance (raison pour laquelle tous les grands politique sans exception ou
presque étaient des férus d’histoire). L’histoire doit être maitresse de ses
actions, il doit y trouver des modèles et des contre exemples. Sans cela, pas
de critères un tant soit peu évident pour rendre intelligible le présent.
Ce n’ est que mon point de vue , évidemment , et il est
contestable …