@Qaspard Delanuit
-Il n’y a aucune obligation de lier l’assassinat à la possibilité de
manger des cadavres(on pourrait manger des cadavres humains dans une
société où le meurtre est condamné)
------>Vous savez, je
ne suis pas contre le fait qu’une personne accepte de se faire manger après sa
mort. Franchement, s’il est consentant et que celui qui le mange est consentant,
je ne vois pas le problème, chacun fait ce qu’il veut tant qu’il ne nuit pas à
autrui …
Ce qui me pose problème, c’est
que l’on tue un être humain pour le manger, pour des raisons évidentes de
sécurité …
-Quant aux cas extrêmes où l’on n’a pas le choix, ils sont par
définition inadéquats pour étudier nos choix.
------> On a
toujours le choix, on peut choisir de mourir de faim plutôt que de se nourrir
de chair humaine.
-C’est un débat de définition normative (est-ce
que c’est normal de manger des animaux)
------> Si c’est le cas, je répondrai simplement que c’est normal
puisque c’est la norme. Pour moi cette question ne se pose même pas …
-Et ce que les personnes qui mangent du singe font cette
distinction ? Je ne le crois pas"
Mais, diable ! Quelle
est l’utilité de cette remarque ??
------> Je
signale simplement que votre distinction est relative. C’ est en tous cas mon
hypothèse …
-Est-ce que les gens qui ont
des relations sexuelles avec des bébés font la distinction entre enfants et
adultes ? Je ne le crois pas. Est-ce que les violeurs font la
distinction entre consentement et non consentement ? Je ne le crois pas.Est-ce
que les voleurs d’organes qui vous prennent un rein ou un oeil font la
distinction entre votre corps et des objets ramassées sur une décharge qu’ils
peuvent revendre ? Je ne le crois pas.
------> Pour ces cas que vous citez, il y’ a des problèmes de
sécurité et d’intérêt général. Il est tout à fait normal que l’on interdise ces
pratiques (raison pour laquelle elles sont interdites).
Mais concernant le fait de
se nourrir de bébé de singe, cette question ne se pose pas.