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Commentaire de ffi

sur Michel Onfray : "Il y a l'histoire de la psychanalyse et sa légende !" René Guénon : "Les méfaits de la psychanalyse !"


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ffi 29 décembre 2015 17:34

@pegase :

Non, je ne suis pas psy, je suis libre, ce qui est très différent...

Curieux de tout, après des études d’ingénieur en physique, je me suis intéressé à l’histoire des sciences, à la philosophie (des années de café philo), à l’étymologie, à la linguistique, à la logique, à la théologie, récemment à l’hypnose, et, surtout, aux gens autour de moi. La métaphore pour « guérir » la peur, obscurité / lumière, je la tiens d’un ami Djiboutien, et je l’ai testée, et ça fonctionne. J’ai rencontré aussi un apprenti-hypnothérapeute, qui m’a fait la preuve que l’hypnose fonctionne, et nous avons beaucoup discuté des métaphores et de leur usage central dans l’hypnose Eriksonnienne.

Bref, je suis un étudiant libre, qui étudie sans école, d’une manière éclectique, avec l’idée que ce qui fut vrai hier l’est toujours aujourd’hui, et donc que les évolutions des discours ne sont pour beaucoup que des reformulations. 

On voit que le passé en Europe regorge de l’usage de métaphores - et c’est toujours vrai, notamment en Afrique par exemple. Il pouvait s’agir d’une pratique empirique, qui reposait sur une vérité profonde, ignorée alors. On voit de fait combien les religions, contenant moult récits métaphoriques, ont prospéré, ce qui, sauf à considérer l’homme comme un idiot congénital, impliquerait qu’elles s’appuient sur quelque vérité utile à l’homme. Mais il faut comprendre laquelle. C’est visible qu’une dualité traverse l’histoire de la philosophie : la gestion des humeurs est une préoccupation constante.

Or, on voit bien les divers cas cliniques qui existent, rappelés par Théodule Ribot : apathie, exaltation, et oscillation entre les deux (troubles bipolaires). Ces processus inhibiteurs et excitateurs de notre étage affectif, déterminés par Ribot, ont été confirmés par les découvertes ultérieures des neurosciences (et là, j’avoue, mes sources sur ces neuromédiateurs restent wikipédiennes).

Comme j’ai eu la preuve, définitive, que l’hypnose fonctionne, suite à une démonstration, cela m’a indiqué que notre étage affectif, inconscient, est, d’une certaine manière, accessible à notre étage conscient. Or, si j’en juge par la théorie Eriksonienne, l’étage affectif ne peut être touché que d’une manière détournée, par un objet médiateur, qui doit être envisagé de manière « sensible » (forcément, puisqu’il s’agit de réguler l’étage affectif), puis mis en mouvement, ce qui est la définition même d’une métaphore. Et les religions en regorgent.

Par exemple, en cas d’auto-hypnose, sur un problème affectif, prend l’objet qui te vient en tête lorsque tu penses à ton problème. Par l’imaginaire : voit sa couleur, et fait la changer. Voit sa luminosité, et fait la changer. Ressent sa chaleur, et fait la changer vers le froid, ou vers le chaud. Ainsi, peut-on régler directement les processus inhibiteurs et excitateurs de l’étage affectif...

Par exemple, imagine un problème qui te mets en colère excessive : l’objet médiateur sur lequel l’attention s’est fixée pourra être rendu par l’imaginaire moins lumineux, plus froid,...etc. Pour un problème qui t’inhibe, il faudra faire l’inverse : l’objet médiateur devra être rendu plus lumineux ou moins froid.

Ainsi obtient-on la faculté de régler ses humeurs.


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