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Commentaire de berphi

sur Conseils de lecture, par Éric Guéguen


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berphi 3 janvier 2016 23:12

@Bainville,

Je vous rappelle que dans le lot, il y eut Charles Maurras, agnostique, et Jacques Bainville, qui ne fut pas croyant - d’autres devaient être dans le même cas.

Oui, en 1919, soit 14 après la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Le seul repère spirituel majoritaire en France douée d’une force politique capable de s’opposer au courant communiste était l’Eglise. Dans ce contexte, il ne me paraît pas illogique que tout adversaire au bolchevisme y adhèrent. Oui, ce texte est poussiéreux, et oui, l’avertissement du danger bolchevique qu’il soit d’ordre culturel, spirituel ou sociétal est justifié.

Les mœurs chrétiennes, ne vous disent-elles rien ? N’êtes-vous pas au courant qu’elles imprègnent notre droit en dépit d’une remise en cause depuis quelques décennies ?

Nous parlions de l’Eglise (catholique) et non des moeurs chrétiennes, un protestant saurai parfaitement vous expliquer la différence. Nous parlions de politique et non de sectarisme. Je vous ai clairement soumis les passages qui relèvent de la politique quant à la place de l’église dans leur projet sociétal. Il y a un moment ou il faut savoir arrêter de tortiller. 

Votre appréciation est somme toute grossière. 

Le roi faisait la différence entre un acte politique et religieux. Les croisades furent des campagnes militaires du monde catholique afin de protéger les lieux saints, n’y apposez pas des anachronismes modernes 

Je pense que vous avez une méconnaissance du profil d’Innocent III et de son sens pointu de la politique (Saint François d’Assise en sait quelque chose   smiley pour limiter son action, qu’aux seules croisades, c’est en effet grossier. Me prêter ce type d’anachronismes est une erreur. 

De reconnaître le caractère fondateur de l’Eglise dans notre identité, lui accorder la place symbolique qu’elle mérite ne doit pas nécessairement lui conférer un pouvoir politique. Notre désaccord se situe ici, et pas ailleurs. Les attaques ad hominem ne m’atteignent pas.

Cruellement, mais un peu à la manière de ces aristos sans le sou, de fille aînée de l’Eglise, elle n’en a plus que le titre. 
Vous vous inquiétez de la déliquescence de notre société et de son sens du sacré (et je vous rejoins !), vous semblez brandir cet article comme valeur et vérité absolue, je ne fais que le contextualiser.

"le bon peuple veut des modèles, et l’on s’obstine à lui présenter des miroirs. Il se doute qu’on l’abrutit".

A quel modèles pensez-vous pour le bon peuple ?

Je vous rappelle au surplus qu’un principe ne connaissant pas d’accidents ou d’exceptions ne peut s’apprécier au-delà de la théorie.
Sincèrement, vous pouviez la faire plus courte mais sans doute avec moins de gueule. 

Je vous souhaite une bonne nuit


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