liberté d’expression en amérique :
"Nous allons analyser un événement survenu en 1953 rapporté par Douglas Reed (2) très révélateur des méthodes de ce lobby(pro israél).
Le
14 octobre 1953, tous les habitants du village arabe de Qibbya en
Jordanie furent massacrés lors d’une incursion de militaires ou
supplétifs israéliens (3). C’était une répétition du massacre de Deir
Yassin de 1948, à la différence qu’il avait été perpétré hors de la
Palestine.Cela suscita une réaction d’horreur dans le monde entier. Durant la
discussion au Conseil de Sécurité de l’ONU, le délégué français dit que
“ce massacre avait suscité horreur et réprobation” en France et reprocha
à l’Etat d’Israël, fondé sur l’affirmation de “persécution” d’”assouvir
sa vengeance sur des innocents”.
Le délégué grec parla de
“l’horrible massacre” et les délégués britannique et américain reprirent
en chœur le refrain de la “condamnation” (9 novembre 1953).
Quatre
jours après ce massacre (18 octobre 1953), le gouvernement américain
décida de “réprimander sévèrement son protégé” (Time, 19 octobre 1953).
Il annonça que “les rapports choquants qui sont parvenus au département
d’Etat concernant la perte de vies et de biens impliquée dans cet
incident nous convainquent que ceux qui sont responsables devraient
rendre compte de leurs actes et des mesures efficaces devraient être
prises afin d’empêcher de tels incidents à l’avenir”.
Deux jours
plus tard, le 20 octobre 1953, le département d’Etat annonça qu’une
subvention de 60 millions de dollars à Israël serait suspendue. Le
président des Etats Unis, le général Eisenhower, s’imaginait sans doute
être assez puissant pour oser défier le lobby pro israélien. Très
exactement huit jours plus tard, le 28 octobre, il capitula ! Une
déclaration officielle annonça qu’Israël recevrait la somme qui lui
avait été assignée auparavant. Après cette terrible humiliation, le
gouvernement américain ne s’aventura plus jamais à “réprimander son
protégé”.
dans un prochain épisode nous analyserons la liberté d’expression vue par le lobby européiste en France 
a chacun son meuble.