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Commentaire de lupus

sur La liberté d'expression en islam


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lupus lupus 10 mars 2016 19:52

liberté d’expression en amérique :
"Nous allons analyser un événement survenu en 1953 rapporté par Douglas Reed (2) très révélateur des méthodes de ce lobby(pro israél).
Le 14 octobre 1953, tous les habitants du village arabe de Qibbya en Jordanie furent massacrés lors d’une incursion de militaires ou supplétifs israéliens (3). C’était une répétition du massacre de Deir Yassin de 1948, à la différence qu’il avait été perpétré hors de la Palestine.Cela suscita une réaction d’horreur dans le monde entier. Durant la discussion au Conseil de Sécurité de l’ONU, le délégué français dit que “ce massacre avait suscité horreur et réprobation” en France et reprocha à l’Etat d’Israël, fondé sur l’affirmation de “persécution” d’”assouvir sa vengeance sur des innocents”.
Le délégué grec parla de “l’horrible massacre” et les délégués britannique et américain reprirent en chœur le refrain de la “condamnation” (9 novembre 1953).

Quatre jours après ce massacre (18 octobre 1953), le gouvernement américain décida de “réprimander sévèrement son protégé” (Time, 19 octobre 1953). Il annonça que “les rapports choquants qui sont parvenus au département d’Etat concernant la perte de vies et de biens impliquée dans cet incident nous convainquent que ceux qui sont responsables devraient rendre compte de leurs actes et des mesures efficaces devraient être prises afin d’empêcher de tels incidents à l’avenir”.

Deux jours plus tard, le 20 octobre 1953, le département d’Etat annonça qu’une subvention de 60 millions de dollars à Israël serait suspendue. Le président des Etats Unis, le général Eisenhower, s’imaginait sans doute être assez puissant pour oser défier le lobby pro israélien. Très exactement huit jours plus tard, le 28 octobre, il capitula ! Une déclaration officielle annonça qu’Israël recevrait la somme qui lui avait été assignée auparavant. Après cette terrible humiliation, le gouvernement américain ne s’aventura plus jamais à “réprimander son protégé”.
dans un prochain épisode nous analyserons la liberté d’expression vue par le lobby européiste en France smiley
a chacun son meuble.


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