@Maître Cube

Je ne vois pas en quoi Asselineau a sacrifié son confort, vous avez peut-être des infos que je n’ai pas : a-t-il vendu sa maison ? Sa voiture ? Avait-il un jacuzzi qu’il n’a plus ?

Si vous faites référence aux risques gigantesques qu’il prendrait avec son mouvement, les faits vous donnent tort : après une dizaine d’années il touche toujours son salaire de l’Inspection des finances, dont il n’a pas été viré, donc il est payé par l’ennemi qu’il prétend dénoncer (pas cohérent ni moral). On peut même déduire de cela que l’oligarchie voit d’un bon oeil son initiative, qui apporte un vent de fraîcheur parmi l’offre électorale, renouvelant ainsi le système qui commençait à s’essoufler. Nos ennemis peuvent donc continuer à dormir sur leurs deux oreilles pendant les années où Asselineau passe de 13 parrainnages de maires à 400 (ma prédiction pour cette année) puis à 500 et 0,27% des voix (ma prédiction pour 2022) puis à 1,3% des voix (ma prédiction pour 2027).

Mon mouvement Tous pourris propose une stratégie similaire à celle de la Résistance entre 40 et 44 pour virer l’oligarchie et la mettre en prison. Elle a fait ses preuves. De Gaulle ne s’est pas présenté aux élections, contrairement à Asselineau. Il a monté des réseaux de résistance depuis l’Angleterre, avec l’aide de Jean Moulin et d’autres en métropole, vous savez, l’Angleterre honnie par Asselineau (les vilains anglo-saxons) car alliée des ennemis américains (bah, vilains tout plein). Asselineau préfère citer en modèle dans ses conférences le traître Mitterrand, ennemi juré de De Gaulle, titulaire de la francisque, ami de René Bousquet jusqu’au bout. Posez-vous des questions.

Le mouvement du 14 juillet 2015 n’était pas sérieux puisqu’il a échoué et qu’on n’entend plus parler de lui. Je l’ai critiqué à l’époque car il ne me paraissait pas sérieux, ni sur le fond, ni sur la forme, ni dans la stratégie générale, ni sur les objectifs particuliers. A priori les faits m’ont donné raison, non ?

Je ne vois donc vraiment pas ce que vous pouvez me reprocher. Il ne suffit pas de dire "oligarchie en prison" en sautant sur sa chaise comme un cabri pour avoir créé la nouvelle résistance. Il faut être un stratège. L’avenir dira si je le suis ou pas à ce niveau, mais le passé dit déjà que j’ai plus fait contre l’oligarchie qu’Asselineau, qui ne cesse de marquer contre le camp auquel il prétend appartenir.