@maQiavel
Réponse à votre intervention de
16 :09
« Il y’a d’ailleurs une proposition que je trouve très
intéressante : (…) dans cette assemblée communale un filtre au tirage au
sort. »
En règle générale, face à une nouveauté, je cherche à
« modéliser » mentalement le processus et les modalités du processus.
Mais ici, je manque de précisions pour me faire une idée du « Comment ça
marche ? »
« Ce que nous disons , c’est qu’il faut contrôler (…) La
question, c’est qui contrôle ces élus ? Et c’est un des niveaux ou le
tirage au sort est à notre avis un mécanisme intéressant. »
Ne craignez-vous pas que ce flicage quasi systématique par
des bœufs/carottes de la démocratie (vie privée, dépenses, voyages, acquisition
de véhicules, investissements immobiliers) ne dissuade des élus d’accepter le
mandat que le sort leur a attribué
« Candidats et partis qui ne sont pas tenu de respecter leurs
promesses avec pour seul risque de sanction que vous ne revotiez pas pour
eux. »
Personnellement, je ne tiens aucun compte des promesses que
je considère comme des traites sur un avenir que personne ne connaît. Obama n’a
même pas été foutu de fermer Guantanamo et je songe, avec jubilation*, à la gueule de l’association de malfaiteurs bruxelloise qui avait promis la signature du TAFTA
à trente-six lobbies, qui doivent l’avoir vraiment mauvaise.
« …soit pour ne pas voir un candidat pire être élu. »
C’est sans doute, en France, la pire tare d’une démocratie à
bout de souffle, mais si on voulait pousser la logique du tirage à ses ultimes
conséquences, il faudrait y soumettre le président de la République. Ce qui est
impossible dans une société déchristianisée où personne n’oserait parler du
« Jugement de Dieu » qui, seul, pourrait légitimer le résultat et
l’élu.
Voilà… Bien que nos échanges aient été, de mon point de vue,
très intéressants, d’autres obligations m’empêcheront de les prolonger avec une
même assiduité. J’imagine que vous
auriez peut-être souhaiter développer d’autres arguments en faveur du tirage,
comme moi, j’aurais voulu produire d’autres arguments à l’appui de mon
scepticisme… On aura certainement des occasions d’y revenir…
* Et en touchant du bois, le plateau de mon bureau, j’exprime le voeu que "the Donald" ne nous fasse pas un petit dans le dos