Il n’y a strictement rien de nouveau dans le sionisme : c’est un territoralisme, donc un nationalisme ou patriotisme (la terre des pères). Rien d’étonnant que face à la montée du communautarisme musulman et ses conséquences (obligation de quitter les quartiers colonisés), les sionistes comprennent eux-aussi qu’il y a une menace, civilisationnelle mais aussi directe, physique. La patrie, avec des frontières, soit un endroit où l’on décide qui entre et comment il doit se comporter, est devenue la seule et unique solution. Tout cela n’est rien d’autre que du pragmatisme fondé sur un parallèle évident qu’ils font entre la situation française et israélienne : une partie des arabes Israéliens se sentent avant tout arabes et considèrent que leur pays est occupé. De même une partie croissante des personnes d’origine maghrébine se voient avant tout comme des arabo-musulmans. Et plus le temps passe et le compteur des générations augmente, plus les indices du refus d’assimilation se multiplient : les prénoms de leurs enfants, la fréquentation des mosquées, le halal obligatoire, le voilage de plus en plus systématique de leurs femmes, l’apprentissage de l’arabe, le ramadan rendu quasi obligatoire, etc. C’est une évidence que tout le monde constate. Tout le monde...sauf la clique islamo-gauchiatique soralienne.

 

Allez, poubelle.