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Commentaire de Étirév

sur Dreyfus, et s'il était vraiment coupable ?


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Étirév 3 septembre 2018 10:45

L’affaire Dreyfus ayant soulevé, et soulevant encore quelques passions, il est interessant de savoir le lien (hermétique) entre cette affaire et la Franc-Maçonnerie. La Vérité est (peut-être) ailleurs.
Il existe encore dans la Franc-Maçonnerie moderne un Rite dit d’Hérodom, qui est considéré comme la continuation directe du Rite qui a précédé tous les autres. On l’appelle aussi Rite de Kilwinning, et encore Rite ancien et de Perfection.
On a beaucoup cherché l’étymologie du mot Hérodom, sans rien trouver parce qu’on n’est pas remonté assez loin dans l’histoire des sociétés secrètes. On y retrouve le mot latin hœres, héritier, au génitif pluriel hœredum, et, pour comprendre la réelle signification de ce mot, il faut se rappeler que Junon est appelée Souveraine, Hera, en grec, et que ceux qui avaient hérité étaient appelés Hérès. Ceux qui servaient Junon étaient les Hérésides, et c’est de ce mot qu’on a fait héritier.
Des représentations symboliques en l’honneur de Junon étaient appelées Héréenes, d’où Hérodom.
Les initiés de Kilwinning donnaient le nom de Très-Sage à leur président.
Le rite d’Hérodom se compose actuellement de 25 degrés ; mais sa première classe, qui fut sans doute la primitive, comprend trois degrés comme les Mystères druidiques. Ce sont les trois degrés de l’Ecole Pythagoricienne.
Si nous rapprochons maintenant le nom de Junon de sa forme première, nous voyons que c’est un dérivé du nom de Ana (Jana) qui signifie ancien.
Hera représente donc l’héritage de la science ancienne, celle qui fut formulée dans l’A-Vesta par Ardui-Ana-ita.
Le mot as (ans ou hans), qui signifie ancien (d’où ancêtre), est le titre honorifique des Mères (les anciennes). De là, la hanse germanique et les villes hanséatiques.
La Mère, appelée aïeule, donne l’idée du culte des ancêtres. On honore la Voluspa (Edda) et Thot, la première révélatrice.
Nous trouvons ces nouveaux Mystères en Egypte, d’où ils passent à Corinthe où Isis porte le surnom de Pélasgique.
En l’honneur de Cybèle, on célébrait les Phrygies. Cette Déesse est la Mère de la Phrygie, la Mère Phrygienne (Mater Phrygia), la bonne Mère, Mâ, appelée Dindymène par les Grecs.
De Cybèle on fit Cyboleth, en attendant les Catholiques qui en feront Saint Sabadius, et comme les Sibylles avaient rétabli la loi de la communion sanctifiée et réglementée, la Sibylle devint le vase d’élection, ce qui fera donner le nom de ciboire au vase dans lequel les prêtres catholiques conservaient les hosties consacrées, image des anciens épis de la Déesse Cybèle.
Faisons remarquer que les Mystères sont toujours fondés par trois femmes : un triangle. Et c’est de là que vient l’idée du tré-pied des Prêtresses. Dans la langue germanique, trois se dit « drey » et pied « fus ». Voilà donc un nom, Dreyfus, qui a une haute signification mystique.
La Prêtresse, pour enseigner, s’asseyait sur un trépied sacré, ordinairement d’or ou d’argent, devenu une espèce de petite table triangulaire qui existe encore dans les Loges maçonniques.
Livres de Femmes


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