"Pour en revenir à cette implication des gens en politique, à ces belles idées de démocratie directe, d’initiatives populaires, je crains qu’elles ne soient plus envisageables à notre époque (ou alors très localement) tant le progressisme, via l’éducation, via les médias, via les discours, etc. ont éloigné de leur nature une très large majorité d’individus"
L’autre aspect qu’EG n’aborde pas (peut-être dans les questions...), c’est le fait que le capital social s’est considérablement dégradé. Ce n’est plus simplement une question matérielle mais un pb de sentiment d’appartenance à une communauté nationale. Il y a désormais plusieurs peuples sur un même territoire en France et naturellement les gens ne se sentent solidaires qu’à la faveur d’événements sportifs (et encore... la victoire des bleus de 2018 n’a pas du tout été la même que celle de 98 dans sa réception par le public) ou locaux. Dans les villages cette solidarité existe (cas de l’Aude... qu’il suffit de comparer avec le cas de Saint-Martin... d’un côté de l’entraide, de l’autre des pillages) parce que ce sont les mêmes familles depuis longtemps. Ailleurs ce ne sont plus que des peuples qui se côtoient mais n’ont plus rien en commun, ni culture, ni valeurs et parfois même plus la langue. Dés lors, inconsciemment, s’engager pour des étrangers paraît inepte à moins que ce ne soit pour défendre ses propres intérêts ou ceux de sa communauté.