• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile


Commentaire de Norman Bates

sur Michel Collon : la violence des riches


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Norman Bates Norman Bates 2 février 2019 12:42

Dans la rubrique "libre expression" je cède le micro à Jean-Aristide, de passage (égaré, en fait) au motel...

"Merci. C’est rare de rencontrer un gueux propre et compréhensif...tenez, mon brave, quelques pièces pour vivre...
Halte à la stigmatisation ! il suffit ! celui qui n’a jamais emprunté le sentier sinueux du chemin de croix administratif de l’optimisation fiscale ne peut comprendre à quel point nous autres les riches nous souffrons...c’est un calvaire innommable d’élaborer de tels mécanismes à la rougeur de nos fronts...
J’en arrive à envier l’employé à l’intelligence inerte qui perçoit son salaire en fin de mois sans tracasserie, ou l’assisté qui palpe ses allocations en claquant des doigts...
Nous souffrons aussi de la convoitise, celle des voraces finances publiques qui viennent nous ponctionner jusque dans nos coffres-forts, et celle de la plèbe qui nous voue une haine féroce...
Nous souffrons également des convenances et usages inhérents à notre milieu social, et là je vais utiliser un langage et une illustration audibles pour les individus dotés d’un cursus scolaire furtif...on nous reproche de péter dans la soie...c’est faux, c’est archi-faux.. ! même dans l’intimité des contingences domestiques nous sommes soumis à une certaine retenue, il y a des choses qui ne se font pas...même la ventilation interne est concernée, vous m’imaginez évacuer des flatulences pendant le souper avec Marie-Charlotte.. ? le gueux ne pâtit pas de cette aération bouchée, il peut lâcher sa caisse, roter, se gratter les zones intimes en regardant Hanouna avec bobonne, guère ulcérée par ces rituels sordides partagés...
Vous autres les gueux jouissez de privilèges dont vous n’avez même plus conscience...si vous saviez à quel point je fantasme d’avaler au moins une fois mes crottes de nez ou de choquer une assemblée d’actionnaires avec une blague scatologique...je suis opprimé, oppressé, détesté, et j’ajoute que...mais.. ? qui est cette vieille femme qui s’approche.. ? bonjour madame, vous ne sentez pas bon mais je suis surtout intrigué par ce couteau que vous portez...je devine des intentions hostiles...je tiens à vous prévenir, je connais des avocats qui....AAAHHHHH... !!!!!!" 


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès