@Belenos
D’accord
avec vous.
Je
rajouterai trois sous catégories sur les critiques de principe. On trouve :
-Ceux qui
trouvent que le régime représentatif fonctionne très bien comme il est.
-Ceux qui
estiment qu’il y’a des dysfonctionnements mais jugent qu’ils ne sont pas le
fait des institutions, ils les attribuent à un problème d’hommes. Il faut donc
pour cette catégorie, non pas changer les institutions mais attendre qu’arrive
un homme providentiel qui
redistribuera toutes les cartes ou encore attendre une révolution mentale des
élites.
-Ceux qui rejettent aussi le
régime représentatif, non pas pour lui donner une dimension démocratique mais
au contraire parce qu’ils jugent qu’il est déjà trop démocratique. Ce sont des
personnes pour lesquels la démocratie n’est pas un système d’organisation
politique mais un état d’esprit qui porte en lui l’égalitarisme. Ils
souhaiteraient un régime dans lequel l’inégalité serait affichée par une
verticale du pouvoir avec une élite despotique éclairée qui gouvernerait un
peuple sujet qui n’a pas son mot à dire.