@nephis
Pas vraiment, puisqu’il n’y a pas d’absolutisation du bien et du mal dans l’Hindouisme, on a toujours la possibilité d’« échapper » au samsara même si elle est infinitésimale.
À mon sens, la relativisation du bien et du mal n’a pas vraiment de lien avec cette possibilité d’échapper au samsara.
C’est autre chose.
Cette relativisation est d’ailleurs relative. Elle n’implique pas qu’un meurtrier puisse échapper à la sanction inhérente à l’acte. Simplement il purgera sa peine. Qui elle ne sera jamais absolue et définitive comme dans le christianisme.
En fait, ce sont les échelles de temps gigantesques dans l’hindouisme et bouddhisme (le chrétien n’a pas de temps disponible, il n’a qu’une vie et de surcroît la fin des temps est considérée comme proche) qui permettent d’envisager une libération quasi inéluctable sur le très long terme.