@ezechiel
Zweig s’est suicidé avec sa femme peu après avoir écrit ce tissu d’âneries et de mensonges. Vous n’avez rien de sérieux. Un écrivain n’est pas un historien. Quel historien peut-il confirmer ce que vous prétendez ? Aucun. Vaquette a fait une sortie chez Taddéï en mars 2019 comme vous, je lui ai demandé ses sources, il m’a répondu "regarde internet, et puis il y a Zweig." Vous n’avez rien les gars. Voici le mail que je lui ai répondu :
Un « dictateur » appelé
par les Genevois
En 1540, une majorité favorable
au retour de Calvin se retrouve dans les conseils de la ville de Genève. On le
supplie de revenir par deux fois, en 1540 et en janvier 1541. Calvin ne
reviendra qu’en septembre 1541, pensant ne rester que six mois. Il y reste
vingt-trois ans, jusqu’à la fin de sa vie.
Je cite le Musée
Protestant : « Calvin est en butte à l’hostilité des conseils de la
ville jusqu’en 1555. On voit souvent Calvin comme un dictateur à Genève. En
fait, il n’a jamais été favorable à une emprise du pouvoir religieux sur le
pouvoir politique. »
1’00’’ à 1’15’’ : dictature
a fait autant de morts que celle de Pol Pot
Il n’indique pas sa source. Aucun
historien sérieux ne prétend ça. J’ai trouvé une seule source qui le prétend,
un blog d’un catholique soralien, Jean-Baptiste Vançon, http://histoirerevisitee.over-blog.com (avec
notamment un joli lien vers le site de Marion Sigaud) :
« Courant radical du
Protestantisme, le Calvinisme s’est érigé en véritable système
politico-religieux qui fit de 1541 (Arrivée au pouvoir de Jean Calvin à Genève)
à 1564 (Date de sa mort à Genève) pas moins de 2300 condamnations au bûcher...
soit plus que la totalité des condamnations de toute l’Europe toutes périodes
confondues ! »
Mais dans tout son article, il ne
citera que quelques noms, y compris des gens « brûlés en effigie »,
donc pas brûlé !
« Cette période verra la
multiplication des procès pour sodomie. La liste est longue ! En mars 1554, le
dénommé Lambert Le Blanc est brûlé vif en compagnie de quatre de ses amis. En
septembre, c’est le tour de cinq adolescents qui seront battus et brûlés en
effigie. En janvier 1555, Mathieu Durand finit décapité puis livré aux flemmes.
en 1562, c’est le tour de deux autres condamnés. En 1566, un collégien du
piémont, Bartholomé Tecia, est dénoncé par un camarade (le jeune Agrippa
d’Aubigné, pour avoir tenté de "Le bougrer". Il subira la torture puis sera noyé dans le
Rhône. En 1547, Jacques Gruet est torturé et décapité. Libertin au sens
moderne du terme, il revendique le droit à la paillardise. »
A part Jacques Gruet, on ne
trouve les noms des autres personnes nulle part ailleurs que sur ce blog.
Encyclopédie Larousse :
« Mais son ambition ne s’arrête pas là. En véritable héritier des
scolastiques, il entend transformer Genève en « ville Église » et amener la
population à « vivre selon l’Évangile » : d’où l’instauration d’une discipline
de la cène, assortie d’une véritable police des mœurs qui sera très lourdement
ressentie par les Genevois et suscitera parmi eux une opposition latente.
Vivant lui-même une ascèse exemplaire, en quoi il voit la nécessaire
concrétisation de l’Évangile dans sa vie, il n’a pas compris que si l’on peut
s’imposer à soi-même un tel style de vie, on ne saurait forcer les autres à s’y
soumettre. La rigueur avec laquelle il contraint les Genevois à vivre en
chrétiens laissera dans la ville un souvenir terrible et compromettra, après sa
mort, la poursuite positive de son œuvre. Et pourtant, de son vivant, la cité
eut un rayonnement tel que, dans tous les pays d’alentour et spécialement en
France, les persécutés « pour cause de religion » y voyaient un havre de
liberté, dans lequel ils furent nombreux à venir chercher refuge. De 1540 à
1564, quelque mille nouveaux bourgeois y furent accueillis. »
Il a fait brûlé qui à part Michel
Servet ?
Toujours encyclopédie
Larousse : « Parfois, ces ennemis sont des personnes, pas seulement
des groupes anonymes : en 1543, Calvin polémique rudement contre l’humaniste
savoyard Sébastien Castellion (vers 1515-1563), qui lui semble mettre en doute
l’autorité de l’Écriture. En 1551, il a un rude affrontement avec un ancien
carme, Bolsec, qui rejette la double prédestination. En 1555, son adversaire
est le luthérien Joachim Westphal (1520-1574), pasteur à Hambourg, qui, pour de
mauvais motifs apologétiques, a pris le parti de confondre les positions
calviniennes sur l’eucharistie avec celles des zwingliens. Mais la faute qui
reste attachée au nom de Calvin, la faute que les protestants eux-mêmes ne lui
pardonnent pas, c’est l’affaire Servet. »
Il y a débat parmi les
historiens. Calvin n’avait pas de pouvoir juridique, il avait bien sur une
influence morale et spirituelle mais il n’avait aucun pouvoir séculaire ! Même
dans le cas Servet, il usa son influence mais ne dicta pas la condamnation et
même s’opposa au bucher...
Les US est le pays où la liberté
d’expression est la plus développée AU MONDE, et c’est le pays le plus
calviniste AU MONDE, fondé par des calvinistes, et majoritairement calviniste
jusqu’aux années 50.
Zweig s’est suicidé avec sa femme
quelques semaines après avoir écrit son texte, et je ne résiste pas au plaisir
de vous communiquer ça :
"À son insu, Zweig s’inscrit
dès lors dans toute une lignée d’écrivains antiprotestants, depuis Montaigne et
Voltaire, pour rejoindre, par-delà Balzac qu’il cite longuement, Joseph de
Maistre, qui assimilait Révolution et Réforme, Terreur et protestantisme. D’où,
pour Zweig, l’énigme que constitue « l’étrange métamorphose » du calvinisme en
une école de liberté individuelle et de démocratie, au temps de la montée des
dictatures en Europe." https://www.cairn.info/revue-de-l-histoire-des-religions-2006-1-page-3.htm?contenu=resume
Vaquette, Zweig, oligarchie
française, même combat