Trump...
c’était encore ( ça l’a toujours été) la même Amérique - refus de
partager le monde ; refus d’une concurrence quelle qu’elle soit dans
quelque domaine que ce soit -... même si... dans un style différent car
nécessité fait loi...
En
effet, la tentation de l’Américain blanc des classes populaires et des
petites classes moyennes de cracher sur les 50 étoiles et les 13 bandes du
drapeau US planté dans son jardin (menace de séparatisme que l’oligarchie
mondiale américaine qui n’a cure de l’histoire de l’identité de l’Américain
blanc a su détecter et s’en alarmer depuis la présidente Obama en particulier
mais bien avant aussi) devenait de plus en plus pressante...
Il
était donc temps de s’en rapprocher à nouveau de cet Américain blanc, tout
blanc et en colère ; il fallait agir car les Etats-unis, pour
fonctionner (son hégémonie et sa violence "at home and abroad")
a besoin d’un soutien massif de sa population, même
et surtout celle qui est maltraitée ; l’obligation d’un
patriotisme moutonnier (l’anti-patriotisme étant unanimement condamné
n’est pas une option pour quiconque à terme) y pourvoie depuis des
lustres...
Pour
autant...
Les
électeurs de Trump qui ont souhaité "se venger" de la présidence
guindée et sournoise d’Obama, ne se mobiliseront pas....
maintenant conscients de l’inutilité des candidats de type
"milliardaires rebelles sans cause"...
Car,
si cela peut soulager, si l’on parvient alors à attirer
l’attention sur soi, si cela défoule, on ne change pas pour
autant les conditions de son existence avec un tel candidat et sans doute,
avec aucun autre non plus ; conditions qui sont à l’origine
de ce vote "dissident" en faveur d’un candidat "hors
norme" qui, de plus, a son propre "agenda existentiel" ;
comprenez : sa propre raison d’être en politique et de faire de la
politique qui n’a pas grand-chose à voir avec le fait que les classes populaires
blanches étaient et sont encore sur le point de réaliser que cela fait des
années qu’on "les balade"… et que ceux qui s’avèrent appartenir
à l’oligarchie mondiale anglophones abusent sans retenue et sans s’en
cacher, de leur crédulité... d’essence principalement patriotique.