Rappelons que la guerre de
Sécession n’a réglé aucun des problèmes américains et surtout pas la question
noire (on peut aisément s’en apercevoir encore actuellement). Aussi, nous
aurions tort de réduire ce conflit Nord-Sud à une lutte simpliste, c’est-à-dire
entre adversaires et partisans de l’esclavage, ainsi que les « vainqueurs »
tentent, par tous les moyens de nous le faire croire depuis des années.
Rappelons simplement que l’étendard de la Confédération, le Stars and
Bars, comportait treize étoiles représentant chacun des douze états du Sud,
la treizième correspondait à la nation indienne constituée par la totalité des
tribus qui, en quelque sorte, étaient venues chercher refuge auprès des «
affreux esclavagistes » du Sud, afin d’échapper au génocide des « généreux
libérateurs » Nordistes.
Les indiens d’Amérique, bien avant
certains, avaient compris que les « Yankees » représentaient avant tout et
par-dessus tout, une civilisation mercantile basée sur le profit à n’importe
quel prix : la civilisation « rapace » de l’aigle pygargue, devenu
depuis l’emblème national des USA.
Faisons remarquer que le sigle du
Dollar n’est pas un « D » mais un « S » ; ce « S » est barré de deux traits
verticaux : n’y aurait-il pas là une allusion à peine voilée aux colonnes du
fameux Temple de « S », celui du veau d’or, et à ses non moins fameux «
marchands » ?
Quelques années plus tôt, à propos
des « Barons » et de la défaite des Templiers, avant les « révolutions
» du XVIIème siècle :
Au 14ème siècle, on fit
emprisonner le même jour tous les banquiers du royaume.
Cette mesure fut exécutée avec une
ponctualité surprenante par tous les baillis, auxquels Philippe le Bel fit
parvenir des plis cachetés que chacun d’eux devait ouvrir le 13 octobre 1307,
le jour de la fête de saint Edouard, patron du roi d’Angleterre.
On a voulu voir, dans le procès
des Templiers, une question économique et sociale, laissant au second plan la
question d’hérésie. Mais nous croyons que le vrai motif fut justement celui
auquel on donnait le moins d’importance, et c’est cette diplomatie qui donna à
ce procès un caractère mystérieux.
Les Templiers cherchaient à
asseoir leur domination sur l’administration de la fortune des grands. C’était
très adroit ; ainsi seulement ils auraient pu prendre la direction du monde.
Le pouvoir des Templiers
contrebalançait celui de Rome, ils avaient avec eux des rois et des puissants.
Les Templiers cherchaient à centraliser, dans le Temple de Londres, les annates
(taxe ou redevance que devaient payer au pape les titulaires de bénéfices
conférés en consistoire, lorsqu’ils recevaient leurs bulles). Ils auraient
aussi centralisé les encaisses métalliques qui constituaient la richesse
mobilière de la France ; s’ils avaient atteint ce but, la puissance de Rome
aurait été remplacée par celle de Londres, et le Catholicisme aurait sombré
devant le Johannisme.
Ce furent les hauts barons anglais
qui firent échouer ce projet.
L’origine des barons d’Angleterre
doit être rappelée.
Quand, en 1066, Guillaume le
Conquérant amena avec lui du continent des aventuriers et des mercenaires, il y
eut, parmi ses compagnons, des gens pratiques et rusés qui, pour spolier les
biens des Saxons d’une façon qui semblait leur donner un caractère d’honnêteté,
demandèrent simplement à épouser une Saxonne ; ainsi ils prenaient possession
de la femme et des châteaux.
C’est l’escroquerie au mariage ;
leurs enfants légitimes par ces mariages se virent possesseurs du sol, et dès
lors ces nouveaux barons rendirent inaliénable, dans leurs familles, la
propriété de ces biens fonciers.
L’origine de ces barons nous les
montre donc comme des gens peu scrupuleux, ne voyant dans la femme qu’un moyen
d’arriver à leurs fins, instituant des privilèges monstrueux, c’est-à-dire des
gens qui étaient en tout l’opposé des Templiers, qui gardaient le principe de
la Justice, de l’honnêteté et du respect de la Femme. Il devait donc y avoir
lutte entre eux.
Ces barons, qui étaient des
aventuriers dans leur pays, établirent en Angleterre le régime masculiniste,
c’est-à-dire l’asservissement de la femme par le mariage, qui laissait à
l’homme l’administration de ses biens et tous ses droits.
Les Templiers fournirent de l’argent à Jean sans Terre
pour lutter contre ses barons.