@yoananda2
« les
militaires, du moins certains FONT de la prospective »
Bien sûr, c’est
exactement ce que j’ai écrit là : « Alors bien sûr, le rôle des
militaires est d’évaluer les dangers présents mais aussi à venir, donc ils
doivent aussi faire de la prospective mais ils ne considèrent pas que ce qu’ils
projettent va forcément arriver ou est déjà arrivé, mais que ça PEUT arriver ».
« J’estime
que si moi je n’apprends rien, c’est que ce n’est pas un texte de haute volée ».
Je pense qu’il y’a là une confusion. Ceux qui ont rédigé cette tribune ne sont pas
des universitaires qui tentent d’apprendre quoi que ce soit aux gens mais des militaires
qui évaluent un danger et qui recommandent d’agir en conséquence. Exactement comme un expert immobilier que tu
amènes pour évaluer une maison que tu hésites à acheter, il n’est pas là pour
te faire des cours sur l’étanchéité des bâtiments mais pour te prévenir qu’il faut
changer le toit dans les deux ans à cause des problèmes d’humidité, ou comme un
médecin qui ne te donne pas un cours d’oncologie mais qui t’explique qu’il va
falloir faire des séances de radiothérapie parce que ta masse pulmonaire est
cancéreuse.
Et c’est
précisément en cela que ce texte me parle : ils citent le danger pour la
sécurité nationale contre lequel agir prioritairement. C’est pour ça que c’est
un texte très bref, et non un cours.
Je ne suis pas là pour te faire changer d’avis évidemment, j’explique juste que ce texte n’a pas vocation à faire de la prospective sur des dangers qui n’existent pas et qui émergeront hypothétiquement dans 50 ans. On parle d’ici et maintenant.