Si Zemmour semble maîtriser la
dissimulation des véritables motivations qui se cachent derrière chacune de
ses interventions, on ne peut néanmoins… jamais cacher très longtemps d’où
l’on vient ! Et à ce propos, force est de constater que Zemmour n’est autre que
le fils de ses parents et le fruit d’une seule histoire, la leur
: colonialisme, Algérie française, guerre, OAS, expatriation et
ressentiment ; jusqu’à cultiver une haine à peine contenue, vengeance et
revanche.
Histoire que Zemmour a
épousée en premières noces avant même d’être majeur, voire
pubère, l’intériorisant sans doute bien au-delà de ce que
pouvaient attendre de lui ses ascendants.
Zemmour n’a de cesse de
régler les comptes sans jamais les solder, contre les Peuples colonisés et
leurs descendants nés et/ou résidant sur le sol français. Et c’est sans doute
là son drame le plus intime : Zemmour n’aura finalement rien choisi pour
lui-même et de lui-même ; il n’aura fait que subir ses origines et un
destin balayé par les vents d’une Histoire dont son creuset familial et
communautaire n’avait rien anticipé faute d’une conscience appropriée ;
l’ignorance, l’insouciance et l’arrogance n’étant d’aucun secours face à la
puissance d’une volonté de justice et d’autodétermination.