On ne manquera pas de noter que tous ceux qui s’opposent à une politique de "discrimination positive" appartiennent au camp qui, sans exception, nient la réalité de ces discriminations en particulier ainsi que de la réalité du racisme en général. Ce qui relative, voire invalide, toutes leurs analyses qui ne sont qu’un parti-pris d’essence raciste de suprémacistes blancs car, hormis des pauvres bougres qui n’ont pourtant aucun intérêt au racisme, la bourgeoisie et leurs enfants savent ce que leur standing et leur domination doivent à ces discriminations qui touchent, certes dans une premier temps les minorités visibles et invisibles mais qui, bien évidemment, n’épargnent aucunement les classes populaires blanches.
On est donc bien tranquilles. Il s’agit encore et toujours de la haine envers les Musulmans, les Arabes, les Africains qui refusent une relégation éducative, professionnelle et géographique, remise en cause à peine voilée de toute idée de citoyenneté à leur sujet.