Je suis surpris de la tonalité des commentaires. On se
lamente ici incessamment de l’arbitraire du pouvoir (moi itou), cause de tous
nos malheurs et quand on propose la sortie, on la refuse. C’est
le théorème du singe, ou c’est du comportement cognitif et social de ce type,
déjà montré sur Avox : https://www.youtube.com/watch?v=kiklt9OiH-Y
La « démocratie »
est l’otage des minorités agissantes, des idéologies renforcées artificiellement
par les compétitions électorales ou encore par des intérêts particuliers stipendiés
par des influences étrangères et des lobbies d’entreprises multinationales. Et
les « débats » publics ne sont que des hystéries permanentes.
Le perdant est « la majorité silencieuse », ou l’évidence
commune la mieux partagée sur un sujet mis en débat par un RIC. La pratique des
RIC ne peut que faire évoluer les débats vers les consensus, l’inverse donc des
hystéries.
J’ignore ce qui s’est passé en Suisse avec le référendum sur
le pass sanitaire. Il peut y avoir des loupés. Mais Clara Egger explique que ce
n’est pas forcément une coïncidence si le PIB/habitant suisse est le plus élevé
des pays européens, et de même en Urugay, qui pratique aussi le RIC (ou un
équivalent), qui dispose du PIB/habitant le plus élevé des pays d’Amérique du
Sud.
Ça peut tanguer, être imparfait, mais c’est surtout la clé
ouvre un autre chemin. Le système représentatif est en bout de course, congelé,
il a créé son écosystème qui a sa propre résilience. La souveraineté nationale
a tout donné, y compris la séparation des pouvoirs qui n’existe plus. La voie
de sortie ne peut-être que celle de la souveraineté populaire.