« Fuite : La
campagne de propagande de guerre du gouvernement allemand sur l’Ukraine »
Le premier point de
ce "plan" est la création concertée de "liens vers des
vérificateurs de faits sur les sites web du gouvernement fédéral". Les
"fact-checkers" privés, tels que Correctiv, ou ceux financés par des
contributions, tels que ARD-Faktenfinder, financé principalement par le
milliardaire américain et fondateur d’eBay Pierre Omidyar, doivent faire
l’objet d’une publicité massive sur les "sites web du gouvernement
fédéral".
Le cinquième point
du "plan de résilience" est également particulièrement révélateur ;
il est consacré à la coopération avec la presse. Il y est question, par
exemple, d’une "discussion de fond du Spiegel" le 31 mars et de la
préparation de reportages et d’interviews du ministre de l’Intérieur Faeser ;
dans ce contexte, il est fait explicitement référence au Stern et au Tagesspiegel.
Un autre aspect du
plan est la "sensibilisation à l’arène parlementaire", c’est-à-dire
l’influence des membres du Bundestag et des parlements des États fédérés.
Le "plan de
résilience" a pour point central l’intensification "ponctuelle"
des contacts et des entretiens avec les exploitants des plateformes des réseaux
sociaux "afin de les sensibiliser à la désinformation dirigée par
l’État". Le document mentionne explicitement Twitter, Meta, Google et
Telegram à cet égard. Les entretiens doivent avoir lieu au niveau des
"ministres de second rang [Staatssekretär]".
Le projet
d’influencer "les programmes scolaires ainsi que la participation des
centres d’éducation pour adultes et des organismes bénévoles" est tout
aussi problématique.