Gloubiboulga si on ne défini pas "la famille" ! Car "la famille" c’est d’une part la cellule familiale (maman/papa/les enfants) et d’autre part la famille étendue (un maximum d’individus liés par le sang ou le mariage).

Aussi loin que remonte ma mémoire, mon père nous disait "La famille c’est sacré" à moi et à ma sœur qu’on serait toute notre vie l’un pour l’autre, la seul personne sur qui on peut vraiment compter. Résultat : sans qu’on ait eu d’engueulade ou de mise au point, on a cessé de se voir avec ma sœur depuis la mort de notre père il y a près de trente ans. Chacun de nous avait besoin de se prouver le contraire de sa "proposition" tellement étroite pour envisager les rapports humains et ça l’a fait !

Je n’ai pas de famille étendue, pas de noël, mais j’ai toujours eu plein d’amis, plus ou moins fluctuant avec le temps et on faisait des fêtes de "On s’en fout de noël" et de ce point-de-vue j’adhère pleinement avec Geoffroy dL. D’un autre côté, j’ai une cellule familiale dans laquelle je suis très impliqué en tant que père jusqu’à la majorité et l’envol de la dernière. On ne va évidemment pas mettre en balance cette implication avec "l’amitié", même en donnant beaucoup en amititié ! Il n’y a pas du tout les mêmes liens et les mêmes enjeux au sein de la cellule familiale qu’avec la famille étendue, y compris les grands-parents : Sans nier le lien assez direct qui les unis à leurs petits-enfants, la distance, les intérêts divergents, les conflits jamais digérés, l’enjeu même du parent qui est d’amener son enfant à vivre sans lui, ce lien dépend bien plus de la relation qui s’est tissée que de sa valeur sacrée.

Mais bon, les personnes qui vivent une forte relation clanique avec ce lien de sang ou une forte obligation sont hautement majoritaires et pas vraiment en voie de disparition, je ne vois pas pourquoi s’offusquer de la sorte face au genre d’extrapolation fantaisiste qu’il déploie à ce sujet...