@TchakTchak
je pense qu’on n’a pas le choix, comme on n’a pas eu le choix avant.

(pré-scriptum : je ne pense pas dans un cadre humaniste. Ce serait trop long à détailler. J’essaye donc de faire au mieux, mais je précise d’emblée que même si on utilise la même langue, on n’utilise pas les mêmes concepts, on ne parle pas le même langage — si vous ne gardez pas ça en tête, il sera difficile de se comprendre).

C’est une question systémique. Évidement, je peux me tromper. Mais selon moi, c’est une erreur d’attribution de psychologiser ce débat ou bien d’y voir uniquement une volonté de pouvoir pathologique (ce qui ne veut pas dire que cette volonté n’existe pas hein !).

Pourquoi c’est systémique selon moi ? parce qu’on est dans une logique de système dirait Mr Pléonasme. lol
C’est la logique de l’innovation. Celui qui n’innove pas se prive de grains de productivité et perd la course à la puissance. Il finit par se retrouver vassalisé ou colonisé ou éradiqué, c’est selon la volonté du puissant du moment.
On peut rêver à changer les lois de la nature parce que l’homme en serait capable puisqu’il est doué de raison et de conscience. Je n’y crois pas une seconde, mais admettons : la seule manière de réaliser ce tour de passe-passe serait avec un gouvernement mondial ! lol et c’est précisément ce que vous semblez dénoncer ! preuve qu’il y a une couille dans le potage.

Bon, je dis ça, mais il semble tout de même qu’on ait eu quelques contre-exemples avec le traité de non-prolifération nucléaire et le traité sur l’interdiction des armes climatiques. Entre autres. (qui se sont fait au sein d’un club d’états fermés)

Donc voilà l’identité numérique, les OGM, la géo-ingénierie, le crédit social, les IA et le reste sont inéluctables.
C’est simplement que le néoluddisme ne fera pas mieux que l’ancien d’une part, et que selon moi, on est déjà depuis très longtemps dans une dystopie d’autre part. Les OGM, les IA et le reste ne sont que l’avatar (post)moderne de la même chose.
Vous êtes contre parce que vous voulez conserver la société telle qu’elle est. La société que vous connaissez parce que vous êtes né dedans, mais cette société faisait sûrement horreur à vos ancêtres, et ce cycle générationnel se répètera probablement encore très longtemps.
Je ne suis pas contre, non pas parce que je suis pour, mais parce que c’est vain d’être contre. La vie, elle s’en branle de mes désirs.

La normalité des uns est la dystopie ou le passé barbare des autres.

C’est ce que montre un regard systémique sur la situation (on peut bien entendu discuter de la pertinence de ce regard).