@zzz999
comment du rien (et donc même pas du vide quantique) peut sortir quelque chose
Je n’ai pas la réponse à votre question, mais je ne sais pas si elle est pertinente : pourquoi voudriez qu’il n’y ait rien plutôt que quelque chose ?
Je déplace mes bras dans le vide, mais celui-ci est fait d’atomes et particules élémentaires : le réel n’est pas le même selon l’échelle à partir de laquelle on observe. L’espace-temps se déforme en fonction de la gravité présente, pourtant le vide n’a pas de forme. Ajoutez l’énergie noire, la matière noire, le champ quantique : ça commence à faire du monde pour du "vide", si ça veut dire quelque chose.
Concernant les lois physiques, la théorie des cordes suppose l’existence d’un multivers. Auquel cas, les lois quantiques pourraient être générales au multivers, celles classiques seraient propres à l’univers, advenues en fonction de son histoire. Les lois physiques classiques pourraient présenter des différences plus ou moins importantes selon les univers.
Un multivers impermanent, une énergie latente, libérant parfois des forces, puis des formes, c’est une perspective de réflexion, rationnelle comme spirituelle, plus crédible, réaliste, qu’un pur esprit omniscient, pur auteur, dont le multivers n’en est que sa créature, et qui en même temps a déjà réservé un petit coin agréable pour moi comme pour vous après nos morts.
Ce que je vous décris n’est pas neuf, Démocrite avait déjà posé l’idée de l’atome, présent même dans le "vide" humain, Lucrèce a suivi. Les univers qui naissent, vivent, meurent, coexistent : il l’avait écrit aussi. Les états de pensées étaient libres à l’époque, avant que la fabrication monothéiste les capturent. Ils reviennent à nouveau, tout doucement, et c’est bien fragile, depuis deux siècles. Et les Grecs anciens n’étaient pas les seuls, dans le taoïsme, par exemple, on y trouve des principes de pensées qui correspondent aux principes de l’univers.
Les Anciens, en général, plutôt que la notion de "vide" était sur celle du "chaos" sur lequel reviennent les physiciens contemporains avec le succès du mot "entropie", fertiliseur de "cosmos", ou de "néguentropie".