Je crois qu’on
va vers la révolution, mais laquelle, vers quoi ?.
La classe
aisée, les 30% les mieux dotés, ne regardent plus que vers le haut afin de
grapiller encore un peu de pouvoir, un peu plus d’argent et de privilège. Le
bas pour eux n’existe plus, juste une main d’œuvre invisible qu’il s’agit de
gérer pour qu’elle se tienne tranquille. A cette fin, on pense lui offrir un
maigre revenu universel, marque du mépris (mépris certifié « de gauche »).
La religion,
qui maintenait l’illusion d’une humanité commune, a disparu. L’enrichissement
de la société profite d’abord à ces 30%, et plus encore aux 1% voire aux 0,1 %.
Un processus qui ne peut pas être durable, qui concoure à sa propre fin.
Comme la
nature a horreur du vide, la classe supérieure a remplacé la religion par un
culte techno-progressiste tendant vers le transhumanisme. L’homme-dieu
traversant l’existence dans des conditions de confort optimisé, avec l’idéal de
la mort agréable, en attendant l’immortalité.
La gauche « bégaudeau »
est dans le délire impuissant. Elle n’a aucune alternative politique voire
spirituelle et joue la politique du pire, le nihilisme, une forme d’opposition
à la fois désespérée et complice. Elle met en scène le volet « destruction »
du capitalisme, la classe aisée jouant le volet « créations rentables »
du même capitalisme. C’est l’association nihiliste « arnault-bégaudeau ».
Ce moteur à 2
temps va exploser. Personne ne sait ce qu’il en ressortira.
On a
simplement oublié que l’homme est un animal culturel et spirituel, partageant
une humanité commune.