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Étirév 16 décembre 2020 13:05

La lumière n’a pas de vitesse.
La vitesse de propagation que l’on attribue à la lumière est celle du courant électrique qui l’engendre ; c’est lui qui parcourt l’espace qui sépare les astres incandescents des astres obscurs. Ce n’est pas l’ « essence lumière », puisqu’elle n’existe pas. La lumière est une conséquence, une suite et un résultat d’une série de phénomènes, mais elle n’existe pas en l’absence des causes qui la font naître.
La vieille formule qui la définissait ainsi : « La lumière est un mouvement vibratoire qui s’agite au sein des corps lumineux et se transmet de leur centre à travers l’éther », ne renfermait que des erreurs. La lumière n’est pas un mouvement vibratoire, elle ne se transmet pas, il n’y a pas d’éther.
C’est en étudiant la mesure absolue des grandeurs électriques que l’on est arrivé à trouver la relation qui existe entre la vitesse numérique de l’électricité et celle que l’on avait jusqu’ici attribuée à la lumière, sans savoir qu’en mesurant la prétendue vitesse de la lumière, on mesurait la vitesse du courant qui l’engendre.
Une même grandeur électrique dans les deux systèmes de mesures absolue a montré que la vitesse était d’environ trois cents millions de mètre par seconde, c’est-à-dire égale à la vitesse de la lumière.
Charles Wheatstone avait déjà annoncé, avant ses récentes découvertes, que la vitesse de propagation de l’électricité devait être égale à celle de la lumière.
Tous les traités classiques de physique nous parlent de la propagation de la lumière, du temps qu’elle emploie à parcourir l’espace, des différentes théories qui nous expliquent sa transmission : ondulations, vibrations, etc.
Tout cela repose sur une erreur de principe. La lumière ne se propage pas, elle ne met donc pas un temps quelconque à venir d’un point quelconque. Ce qui se transmet, c’est la radiation qui l’engendre ; mais la radiation est obscure, elle ne devient lumière qu’en s’arrêtant et, du moment où elle s’arrête, elle ne circule plus, la lueur reste à la place où elle a fait son apparition. Du reste, l’étincelle qui la produit est fugitive, elle apparaît et disparaît dans un temps très court. Si la lumière du jour dure, tant que nous sommes en face du soleil, c’est parce que les radiations qu’il nous envoie incessamment, renouvellent incessamment les étincelles qui font la lumière du jour ; mais ce ne sont pas les mêmes étincelles qui durent ; elles sont fugitives comme l’éclair, dont elles ne sont qu’une réduction. Ce qui prouve que la lumière ne se transmet pas, c’est que l’espace qui sépare la terre du soleil n’est pas éclairé. La lumière n’illumine pas les régions élevées de l’atmosphère. Les aéronautes qui se sont élevés à la hauteur de sept à huit kilomètres au-dessus du niveau de la terre, après avoir vu, peu à peu, s’éteindre la lumière terrestre, ont vu briller les étoiles comme pendant la nuit la plus obscure, et la terre, qu’ils voyaient sous leurs pieds, leur paraissait brillante de lumière.
Du reste, il nous suffit d’observer la lune pour comprendre que sa lumière est produite sur place et ne résulte pas de rayons propagés du soleil à sa surface, car, si cela était, nous verrions une trainée lumineuse dans le ciel.
COSMOGONIE




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