1. Si on est rationnel, on dira que kémilein a raison. Le mal et le bien
sont des notions subjectives et relatives. D’ ailleurs dans l’émission Alain
Danielou dit lui même sur l’inde " je me suis retrouvé dans un monde ou tout ce
qu’on appelle comme bien n’est pas considéré comme mal et tout ce qu’on
appelle comme mal n’est pas considéré comme bien.
Cela renvoie à la relativité des
valeurs et à l’absurdité de considérer ses valeurs comme universelles, cfr les
droits de l’homme ou des occidentaux dans des salons décrètent que
leurs valeurs sont les mêmes que celui du pygmée dans la foret équatoriale,
et qu’au besoin il faille lui faire la guerre pour les lui imposer (ce qui est
une contradiction car si ces valeurs sont les siennes pourquoi les lui imposer
?).
Cet universalisme des valeurs amènent in fine à
la (néo) colonisation.
Mais c’est la fin d’une époque, la chute de l’occident comme pôle dominant
mettre tôt ou tard des plombs dans l’aile des droit de l’homme universel.
2. Après quand on est plus religieux, le mal et le bien ne se discutent plus,
c’est une réalité qu’il faut accepter. On peut se dire que le mal fait partie
du bien, le bien englobant le bien et le mal comme par exemple, le mot
« homme », en français, désigne le contraire de la
« femme » et l’ensemble constitué par les hommes et les femmes. C’est
le côté obscur de la fécondité cosmique ,il est nécessaire à la construction du
monde par la nature. Ce qui nous apparaît comme le mal n’est le mal qu’à notre
niveau de vision du monde ; à un niveau divin, ce mal fait partie du bien ( ex : l’ épreuve de Job ).