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démosthène (---.---.135.102) 9 octobre 2013 21:30

 
Les marchés ne financent pas l’économie réelle.
 
C’est tout à fait exact, ou presque.
 
Lorsqu’une entreprise ’ entre ’ en bourse, elle le fait contre une ’ promesse ’, la promesse de rétribuer l’action et/ou de voir sa valeur progresser.
 
Mais quoiqu’il advienne, lorsqu’elle entre en bourse, elle obtient le montant des ventes en ’ financement ’ ou trésorerie, si vous préférez.
 
C’est après, lorsque les possédants vont toucher leurs dividendes, qu’elles vont commencer à gréver l’économie réelle...
 
Pas seulement parce que les dividendes vont gréver les bénéfices de l’entreprise tous les ans, allant même, pour les entreprises ’ cotées ’, jusqu’à gréver les bénéfices AVANT calcul de l’ IS de l’entreprise, lorsque ses revenus ne sont pas externalisés pour ne conserver que le levier de destruction sociale au sein de l’entreprise, mais aussi parce que les ’ marchés ’ vont spéculer sur les actions tout en ’ taclant ’ les entreprises cotées chaque mois. ( si si, avant c’était trimestriel, maintenant, c’est mensuel, leurs ’ prévisionnels ’.
 
Une économie dérivée, totalement déconnectée de l’économie réelle une fois l’introduction en bourse réalisée.
 
Je reviens sur la ’ rente ’ de l’actionnariat boursier.
 
La ’ capitalisation ’ se fait une fois ( dans de rares cas, il y a ré-émission de titres... ) , mais les revenus, pour peu que l’entreprise soit contrainte de rémunérer les actionnaires ’ institutionnels ’, seront TOUJOURS issus du même investissement.
 
A quoi cela nous a mené ?
 
A ce qu’aujourd’hui, l’amas capitalistique quine participe pas à l’économie réelle, et qui est détenu par moins de 0,002 % de la population, représente 6,6 fois le PIB MONDIAL.
 
Tous les ans, cet amas Ouroboresque se goberge de 10 % de sa masse sur le PIB MONDIAL.
 
Oh bien sur, dans certains pays, les dividendes sont taxés, mais ce n’est pas le cas dans la très grande majorité des pays.
 
Le grande firmes, telle la pomme croquée, en sont aujourd’hui à pratiquer un lobbying intense auprès du gouvernement étasunien et auprès du congrès pour obtenir une nouvelle ’ exemption ’ fiscale pour pouvoir rapatrier le trésor de guerre accumulé dans le reste du monde.
 
Cela à déjà été fait par le passé, sous Bush, contre une ’ promesse ’ de réinvestissement des sommes rapatriées...
Qu’en fut-il alors ?
3 % des sommes rapatriées furent ré-investies, le reste fut amassé...
 
Et nous ne parlons pas non plus de la même somme...
La dernière fois, il s’agissait de 200 milliards de $US, cette fois-ci, il s’agit de 1 000 Milliards de $US.
 




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