Le réactionnaire a constamment un œil dans le rétroviseur.
S’il lui
semble qu’il se goure de chemin, il n’hésite pas à faire demi-tour...
pour repartir de l’avant, mais dans une meilleure direction. C’est
quelque chose d’impossible aussi bien au progressiste qu’au
conservateur.
Le réactionnaire, le vrai, n’est pas dogmatique. Lisez Nicolas Gomez Davila, il a toujours le dernier mot.
À
la définition de Wikipédia, qui différait hier et qui aura changé dès
demain, selon l’humeur du polémiste-rédacteur de passage, je préfère
l’esprit posé et le charme littéraire :
"Être réactionnaire, c’est défendre des causes qu’on ne joue pas aux dés de l’histoire, des causes qu’il importe peu de perdre. Le réactionnaire échappe à l’esclavage de l’histoire, parce qu’il poursuit dans la jungle humaine des traces de pas divins."
Nicolas Gomez Davila, in Le réactionnaire authentique.
La grand Machiavel aurait-il été sensible à la noblesse de cette pensée spirituelle ? J’en doute fort. 