@MaQiavel
"C’est une conception très biblique de la femme et que je trouve très bon !"
Je pense que là aussi il y a un équilibre à trouver entre le fait d’être une endive et d’être la putain du diable. Il ne s’agit pas d’aller faire les travaux des champs en string à paillettes dorées mais de manifester le bonheur féminin d’être une des manifestations de la grâce. La voie humaine et celle qui évite de tomber dans les extrêmes tout en conciliant des puissances opposées. Est-ce que les fleurs du Bon Dieu cachent leurs pétales ?
Est-ce que la nature ne s’offre pas à nous au moins partiellement dans son évidente splendeur, même si elle nous dissimule une partie de ses mystères, réservée à ses amants les plus subtils ?
"Ca dépend. Peut être est elle extrêmement sensuelle dans le lit conjugal, mais qu’elle ne réserve cet aspect là de sa personne qu’à son époux !"
Alors, là, on peut rêver, mais sincèrement je n’y crois pas une seconde ! Son désir exprimé d’avoir 12 enfants traduit une frustration sexuelle évidente, qu’elle essaie de combler dans un excès de maternalisme. C’est affligeant ! Je ne suis même pas certain qu’elle ait fait la connaissance de son clitoris.
"C’est aussi très biblique, le christ est le berger et ceux qui l’ ont accepté comme seigneur et sauveur sont ses moutons, donc cela ne me gène pas non plus !"
On trouve toute une ménagerie dans la bible ( sans même parler de l’arche de Noé :) ) Des moutons, mais aussi des poissons, des chiens ; et Jésus conseille à ses apôtres d’être "rusés comme des serpents et innocents comme des colombes" (Mt 10:16). A chacun sa bête, mais je ne suis pas un mouton et j’envoie paître tous les bergers, visibles ou invisibles. Est-ce que la vie de mouton vous intéresse particulièrement, Maq ? Il me semble totalement évident que le modèle du mouton distribué à la population par les organisations religieuses compte parmi les plus anciens exemples d’ingénierie sociale concoctée par les prétendus représentants de Dieu sur terre.
"Ceci dit , par principe , je préfère la femme qui ne trouve de raison d’ être que dans le fait d’avoir 10 ou 12 petits par ce qu’ elle ‘n a pas d’ autres plaisir ( et je ne sais pas si c’ est son cas ) que celle qui trouve sa raison d’ être dans son boulot ou elle rentabilise le capital et qui se défoule frénétiquement le weekend en vidant les magasins avec ses copines !
Pour moi c’ est celle là la véritable névrosée !"
Il ne faut pas justifier une névrose par une autre. Etre humain, c’est se tenir droit entre la démesure morbide des uns et celle des autres. Même une chose aussi belle et apparemment innocente que l’amour maternel peut dans ses excès devenir un truc malsain et maléfique.
Il est possible pour une femme :
- d’avoir 1 enfant (ou 2 au maximum)
- de rendre hommage à la beauté naturelle qui s’exprime à travers sa forme féminine en étant jolie aux yeux de tous, jusqu’à sa mort (digne élégance des grands-mères), sans être une allumeuse ou une salope pour autant
- d’exercer un métier et des activités politiques sans cesser d’être la maîtresse de sa demeure
- d’éviter le consumérisme compulsif si elle s’épanouit sexuellement avec un compagnon capable de lui faire sentir qu’elle est infiniment désirable (tout ce qu’achète une femme qui sort du cadre utilitaire n’a qu’un seul but : se sentir plus désirable).
- d’avoir une spiritualité saine et ouverte, en accord avec la grande nature et avec sa propre nature terrestre, animale, humaine et féminine.