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Ce que les bien-pensants ne vous diront jamais, c’est que le régime des Colonels fut celui sous lequel la population grecque parvint presque immédiatement pour toute la durée de ce gouvernement au plus haut niveau de vie réel depuis l’indépendance du pays, et que la victoire du socialiste Papandréou marqua le début de la fin de cette époque qu’il ne retrouvera plus jamais. Les colonels voulurent en particulier éviter à la Grèce un des pires facteurs dépresseurs du revenu des familles modestes, à savoir la déchéance culturelle et intellectuelle organisée qui était en train de s’installer partout en Occident, par exemple la vulgarisation de la langue, la sociologie, les mathématiques modernes, le triomphe des homosexuels, le néo-paganisme. Ce que les bien-pensants ne vous diront jamais, c’est que les Colonels, même s’ils étaient pro-OTAN, refusèrent d’entrée de jeu de reconnaître chacune des dettes extérieures considérables du pays envers Wall Street qu’avait aidé à contracter entre autres Papandréou sénior, agent de banque.