Fabre d’Olivet,
dans les notes consacrées au chapitre II de la Genèse, dit : « Ihvah paraît
ici pour la première fois et seulement lorsque l’Être des Êtres, ayant accompli
l’acte souverain, se rétablit lui-même dans son immuable séité.
« Ce nom n’est jamais prononcé par les Juifs
modernes dans leurs synagogues ; la plupart y attachent de grands mystères, et
surtout ceux des rabbins que nous nommons Kabbalistes, à cause du mot hébraïque
correspondant à K, B, L, ( ק ,ב ,ל) la
transmission. Ils entendent par ce mot la loi orale laissée par Mocé et
prétendent en être les dépositaires, ce qui n’est vrai que pour la plus petite
partie d’entre eux. Je dirai tout à l’heure pourquoi les uns et les autres, qui
lisent toujours les livres hébraïques sans points, refusent de prononcer ce
nom. »