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Morpheus

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  • Premier article le 29/11/2013
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  • 2 votes
    Morpheus Morpheus 30 mars 2012 15:39

    Étienne a tout-à-fait raison et son analyse radicale de la cause des causes de notre impuissance est percutante. Sur ce point précis, qui concerne la façon dont nous organisons nos structures sociales et décisionnelles, je le rejoins complètement.

    A cette analyse radicale, j’en ajoute toutefois une autre, qui concerne notre mode de penser la gestion de nos besoins et de nos ressources, c’est-à-dire l’économie. Sur ce point précis, la cause fondamentale de nos problèmes est le principe même de l’économie basée sur la monnaie, qui repose sur le paradigme de la pénurie : il n’y a pas assez pour tous, et il faut gérer cette pénurie, cette rareté, par le truchement de la monnaie. C’est cette pensée, ce concept racine, qui aboutit nécessairement à concevoir et valoriser la compétition. S’il n’y en a pas assez pour tous, alors il faut nous battre (les uns contre les autres) pour obtenir ce que nous voulons.

    Or, la monnaie en elle-même n’est PAS une ressource : on ne peut pas manger les pièces d’or ou d’argent, on ne peut pas se nourrir de billets de banques, et que dire de la monnaie électronique ... Ces signes ne sont que des conventions arbitraire. La vrai richesse, la SEULE richesse, ce sont les ressources naturelles que la planète nous offre. Pour une grande majorité de ces ressources, il se fait qu’elles sont renouvelable, c’est-à-dire ... abondantes ! Il faut simplement connaître leur mode d’auto reproduction et le respecter pour qu’il n’y ai pratiquement jamais de pénurie.

    Il devrait donc apparaître comme une évidence fondamentale, si nous souhaitons agir dans l’intérêt commun, de déclarer l’ensemble des ressources naturelles comme bien commun de toute l’humanité, devant être équitablement répartis pour tous (et non une minuscule poignée de banquiers et d’industriels).

    C’est pourquoi j’ajoute cette approche que l’on peut résumer à ceci : il faut programmer et mettre en place une économie basée sur le partage équitable des ressources, et abandonner l’économie fondée sur la monnaie.



  • 6 votes
    Morpheus Morpheus 5 février 2012 13:53

    "Au courant" ou simplement au fait des analyses politiques critiques du système. Là n’est pas la question.

    Il est un fait que, sous couvert d’une œuvre de fiction destinée à un large public, Lucas aborde des questions essentielles. Il faut noter, tout de même, que l’objet principal de son récit (l’ensemble de son œuvre) est de raconter le processus qui transforme un individu en un monstre. La question de départ de son œuvre pourrait être "Comment le jeune garçon Adolphe en est venu à devenir le monstre Hitler ?", et également, comment le monstre peut obtenir la rédemption. Le seul hic de son récit (mon opinion), c’est que, par facilité, il incarne le mal en la personne de l’Empereur Palpatine ; le récit aurait pu poser la question "Comment Palpatine devient le mal lui-même ? (le Côté Obscure)".

    Par contre, ce qui est intéressant, c’est qu’il montre assez bien les mécanismes et les rouages d’un système dévoyé par le mal. Au départ, le mal est déjà présent dans la République Galactique : la corruption. Il y a d’autres passages des films qui abordent la question (notamment lorsque Amidala tente de sensibiliser Anakin en lui indiquant que la République est peut-être devenue le mal qu’ils combattent ... ce qu’il rejette sans nuance en disant qu’elle parle comme une séparatiste > on pourrait y voir un bon rapprochement avec le débat sur la question de la sortie de l’Euro(pe) entre européistes (= républicains dans la saga) et souverainistes (= séparatistes dans la saga)).

    Notez également que de nombreux épisodes de la série animée "The Clone Wars" traitent de sujet similaires, parfois de façon très pointue (étonnant pour un dessin animé !). Notamment, je me souvient d’un épisode qui met en scène la fédération du commerce dans la situation de se libérer de la tutelle républicaine imposant des limites aux taux de prêts bancaires ; et la fédération de proposer, pour prêter à la République dans le cadre de son budget militaire, des prêts usurier à ... 20% ! Dans le dessin animé, le projet de loi est finalement contré, mais on voit que certains sujets de scénario collent fort à l’actualité.

    Il est clair que c’est une très bonne saga pour montrer les mécanismes essentiels.

    Et peu importe de savoir si "Lucas sait" ou "est au courant". Vous et moi pourrions écrire les mêmes scénario, sans que nous soyons impliqué d’une manière ou l’autre à la conspiration.



  • 6 votes
    Morpheus Morpheus 27 janvier 2012 14:14

    Etienne Chouard encourage chacun et chacune à s’emparer de ses thèses et de ses idées, à les étudier, à se documenter, à critiquer, même, celles-ci (c’est en soi suffisamment rare pour être remarqué et montrer l’ouverture d’esprit du personnage).

    Il propose que nous devenions des "virus" aux paradigmes mortifères et mensongers qui dominent encore les esprits (très) mal informés, et aussi, parfois, les esprits plus informés (hélas).

    Apprenons à mieux connaître à la fois les rouages de notre système (pour mieux en dénoncer les travers - immenses), et les rouages de la démocratie athénienne, afin de faire émerger, collectivement, une nouvelle façon de concevoir la société et la civilisation.

    Redevenons des citoyens dignes de ce noms, actifs "politiquement" - au sens le plus noble du terme, bien sûr : celui qui se mêle des questions et problèmes posés par l’organisation de la cité, du vivre ensemble.

    Il nous faut réapprendre une nouvelle culture politique, et lutter contre l’apathie dans laquelle les oligarques de tout bord nous ont plongé, et lutter contre nos propres divisions, car c’est sur les divisions que comptent les voleurs de pouvoir pour perpétuer leur prise de pouvoir.

    Plutôt que parler de "virus", je propose que nos devenions des "anticorps" qui luttions contre le cancer de la pensée unique, le cancer financier, le cancer oligarchique, le cancer de l’argent, même (d’une certaine façon, je vais plus loin que Étienne, parce que je critique et condamne la notion même d’économie fondée sur la monnaie, qui porte en elle-même la cause des cause des dérives du système).

    Unissons-nous sur base de ce qui nous rassemble, et refusons de nous diviser sur ce qui nous oppose (au moins dans l’action, car la pluralité des idées, elle, doit être préservée et être le fertilisant de l’évolution et de l’innovation).

    Nous n’oublions pas.
    Nous ne pardonnons pas.
    Nous ne vous dirons pas comment cela finira.
    Nous vous montrerons comment cela commencera.

    Morpheus



  • 12 votes
    Morpheus Morpheus 6 janvier 2012 14:02

    "Préserver la démocratie représentative" ...

    Si nous voulons la démocratie, notre devoir est de mettre fin à la "démocratie représentative" (oxymore).

    La "démocratie représentative" est l’instrument qui, depuis plus de deux cent ans, a servit à imposer aux peuples les gouvernements des riches et l’asservissement des pauvres.

    La "démocratie représentative" est l’outil qui, depuis plus de cent ans, à permit au capitalisme et au "libéralisme" d’imposer sa loi, sa règle, sa doctrine, son idéologie et son oligarchie déguisée en "démocratie", par ce fake immonde qu’est la "représentativité".

    Personne ne peut me représenter. Je ne peux ni ne veut déléguer une once de mon pouvoir citoyen. Les décisions cruciales concernant ma vie et l’organisation sociale, c’est à moi d’y apporter mon vote, par un VRAI suffrage universel, c’est-à-dire par un système démocratie (directe), car l’idée même de "démocratie représentative" est une tromperie universelle, un cheval de Troie, un piège, qui nous fait élire nos maîtres, et cela sans même que nous choisissions les candidats (choisit pour nous par les partis, partis vendus aux banksters).

    La démocratie représentative n’est PAS "mieux que rien", elle est PIRE QUE TOUT, parce qu’elle corrompt jusqu’à la définition de la solution à l’impuissance des peuples.

    Reprenons ce mot et ce concept qui nous a été volé : la démocratie, et balayons à jamais toute [oxymore]démocratie représentative[/oxymore].
    A jamais !

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