Petit rectificatif : Pierre Jovanovic n’a pas traduit le livre, il a payé une tierce personne pour le traduire. Il participe donc à l’édition et à la diffusion en français de ce livre, mais il n’est pas exact de dire qu’il en est le traducteur.
Le problème n’est PAS que nous soyons dans une "crise de la dette" (comme on ne cesse de nous le seriner à longueur de temps), mais bien dans une crise du taux d’intérêt. Réfléchissez : le système de l’argent-dette VEUT que l’on crée de la dette (sans dette, pas d’argent, pas de soi-disant "création de richesse"), donc :
1. il faut endetter un max de personnes, d’entreprise ET DONC, endetter les états. 2. endetter les états permet de les tenir sous tutelle, donc d’imposer des "mesures d’ajustement structurelles" (aujourd’hui appelée "mesures d’austérité", on change le terme, mais la recette reste la même), ce qui va dans le sens des banques et des multinationales. 3. plus un état (ou une entreprise) est endettée et son budget déséquilibré, plus les agences de notation dégradent la note, ce qui a pour conséquence ... d’augmenter les taux d’intérêts DONC d’augmenter la dette, forçant à emprunter ENCORE PLUS sur les marchés (grâce à la loi Pompidou, suivie par le traité de Maastricht, puis de Lisbonne). Tout cela est ultra logique, vu qu’il FAUT qu’il y ait plus de dette (dans le seul intérêt des banques et multinationales, bien sûr, pas des citoyens comme vous et moi). Donc ce débat n’a pas lieu d’être : c’est le principe même de l’économie basée sur la monnaie ET le principe de l’argent-dette (et de la réserve fractionnaire) qui doit être aboli pour que les choses changent. Sans cela, rien ne changera, le système à BESOIN de cette crise, et c’est pourquoi le système (c’est-à-dire les banquiers et multinationales) ont délibérément CRÉE la crise. N’oubliez pas que la loi Pompidou est aussi appelée "loi Rotschild", ce n’est pas par hasard : c’est la loi des banquiers.
On voit bien avec ce doc que l’histoire est toujours une question de point de vue.
La gentille Amérique, victime du méchant Empire Britannique, et les ignares Européen au milieu du jeu de quille.
Comme si les USA ne pratiquaient pas la stratégie de guerre perpétuelle. N’importe quoi ^^ La politique étrangère des USA est, depuis le début, une stratégie de guerre perpétuelle, de conquêtes, de génocides, d’esclavage (hier, les noirs, aujourd’hui tout le monde, par la dette).
Ils ont fait leur prospérité et leur puissance en pillant les ressources partout dans le monde. Ils ont des bases militaires partout dans le monde. Ils ont l’armée la plus puissante au monde, avec un budget colossal.
Et ce doc voudrait nous faire croire que les méchants, c’est l’Empire Britannique. Faut arrêter de se foutre de la gueule du monde.
USA et GB travaillent de concert au pillage de la planète et la mise sous tutelle du monde, par le biais de la stratégie de guerre perpétuelle. ENSEMBLES, pas concurremment !
Ce doc est tout aussi propagandiste que les médias mainstream.
Combattre une croyance n’implique pas nécessairement combattre le choix de croire, cependant, c’est (presque) toujours de cette façon que la critique faite contre les croyances religieuses est perçue par les religieux. Refusant la critique et la remise en question de leurs croyances (je répète encore que la croyance n’est pas la Foi, mais sa négation !), il place d’autorité le champ de la critique dans le champ de la liberté de choisir, en ne concevant la critique que de façon personnelle : en attaquant leurs croyances (leurs religions), on les attaquerait, EUX !
Cette attitude démontre un refus catégorique, d’une part, de considérer que certains puissent ne pas croire ce en quoi ils croient, d’autre part, de toute démonstration des incohérences et de l’inanité de leurs croyances. Les religieux qui réagissent comme cela ne défendent pas leur Foi, ils démontrent leur ignorance de la Foi et l’aveuglement de leurs doctrines, démontrant par là même la pertinence des critiques faites à l’encontre du phénomène religieux.
Quelle importance si, pour certains, Dieu n’existe pas ? Après tout, ils disent cela pour eux-mêmes, ça les concerne. De même que la croyance, en
principe, concerne le croyant, pas les autres. Malheureusement, les
choses ne sont pas si simples.
Énormément de croyants sont heurtés par les convictions qui vont à
l’encontre de la leur, et s’en trouvent contrarié, voir très en colère.
Qu’il suffise de voir la réaction récemment en Afghanistan suite à
l’autodafé d’un Coran (tout un !) par un pasteur protestant au USA ...
Bon sang ! Ce n’est que quelques bout de papier relié avec de l’encre
dessus, et ils seraient près à étriper ce type, simplement parce qu’il
commet une provocation en brulant du papier, et cela parce que
"symboliquement", c’est une attaque à leurs croyances.
Franchement, j’en reste pantois. Il y a là une montagne de
contradictions dans cette attitude entre des croyants (l’un protestant,
les autres musulmans, tous de religion rédemptionnistes, donc ayant la
même source, l’Ancien Testament). La Bible, le Coran, la Torah, sont de
véritables "recueil" de contradictions multiples et variées, mais les
croyants se dressent de façon impulsives et violente lorsque quiconque
ose s’en prendre, même symboliquement, à ces textes.
On ne cesse, au sein des trois religions rédemptionnistes, de nous dire
que le message de Dieu est un message de paix et d’amour, mais dans les
faits, que voyons-nous (et je vise aussi bien les juifs que les
chrétiens ou les musulmans) ? Violences, guerres, meurtres, massacres,
inquisitions, holocaustes, tueries, etc. au nom de Dieu, de la Foi et de
la religion. Bon, si ça c’est pas contradictoire, je sais pas ce qui
est contradictoire ... ???
Alors, vu sous cet angle, certains expriment que poureux , il sont sûr que Dieu n’existe pas (ce qui signifie d’après moi
simplement qu’ils rejette les religions - les religions, pas les croyants), quelle importance ?
En ce qui me concerne, bien que né dans le religion chrétienne (j’ai
même été enfant de cœur) j’ai rejeté la religion (les trois religions
rédemptionnistes, en tout cas), et cela ne m’empêche pas d’être dans une
démarche spirituelle (qui ne repose pas sur une croyance, certes), mais
qui n’est pas l’athéisme non plus. Or, je n’ai aucun problème avec les
critiques que ma démarche peu soulever. Mes convictions ne sont pas
entachée par la critique, parce que je comprend qu’elle ne concernent
que moi.
C’est tout le problème des religions : elles cherchent toutes à imposer leur vision, et à empêcher toute
critique ou mise en question de leurs croyances, de leurs dogmes. Cela a
été vrai pour le judaïsme ; c’est encore vrai dans pas mal de
communautés chrétiennes (notamment aux USA) ; et c’est très vrai dans
beaucoup de communautés musulmanes, qui est le mouvement rédemptionniste
le plus jeune des trois.
Ne peut-on interpréter les réactions des croyants face aux critiques faites contre leurs croyances ou à l’encontre du concept de Dieu comme étant une menace pour leur
propre croyance ? Comme si ce déni affirmé de Dieu rendait leur Foi plus
fragile ? Moins certaine ? N’est-ce pas, d’ailleurs, la raison qui
expliquerait la véhémence de nombre de croyants, de par le monde, et à
travers l’histoire, à contrer tout qui critique leur croyance, à savoir :
un manque de Foi, justement ; n’étant pas sûr, au fond d’eux-mêmes, ils
ont besoin de se rassurer en convainquant un maximum de personnes
autour d’eux de croire la même chose qu’eux, jusqu’à vouloir que tout le
monde crois la même chose, ce qui devient le prosélytisme et le
fascisme religieux ...
J’essaye juste d’apporter une réflexion personnelle (critique) sur le
phénomène religieux et ce qui m’apparait comme un des
problèmes fondamentaux des religions. D’après moi, les personnes qui ont
véritablement la Foi ne devraient jamais se soucier des critiques ou
attaques faites contre leurs textes ou leurs croyances : au pire, ce ne
sont que des épreuves envoyées par Dieu pour leur permettre d’affermir
leur Foi. Reste à déterminer dans quel sens : la violence ou la paix ?
Les hérétiques des premiers siècles de l’ère chrétienne (les gnostiques)
en ont fait les frais : ils ont été éliminés, parce qu’ils contestaient
le rédemptionnisme et le patriarcat.
Il y a deux patrons qui dirigent
dans nos consciences : le patron d’en haut, qui nous invite à développer
notre pouvoir avec les autres, et le patron d’en bas, qui nous incite à exercer notre pouvoir sur les autres. Lequel déciderons-nous de nourrir ?
[ Le combat spirituel se mène chaque jour face aux tentations] by frère tolkien
Frère Tolkien, vous en êtes encore là ? La spiritualité est donc un combat contre la tentation ?
Le plus surprenant, c’est que vous cédiez à la tentation de juger vos semblables, qui selon votre doctrine rédemptionniste, sont des victimes égarées par le malin, vos frères qui méritent votre pitié et votre compassion, non vos jugements.
Un "dieu" qui a créé l’Univers (toute chose), qui peut tout et qui est tout, aurait donc besoin de la soumission de ses créatures à ses lois, à ses codes, et aurait de surcroit besoin de l’adoration de ses sujets ? C’est bien de cela qu’il s’agit, n’est-ce pas ?
Mais un "dieu" qui est source de toute chose et peut tout, n’a logiquement aucun besoin. Aucun !
Les besoins précisés plus haut, ne sont en tout état de cause pas celui du créateur de toute chose, celui qui est, mais bien les besoins d’un monarque psychiquement très atteint, un monarque qui se prend (sans doute sincèrement) pour le dieu vivant ... Un peu comme ... attendez voir ... Pharaon ?
Tiens, mais c’est vrai, ça. Pharaon n’était-il pas le dieu vivant, l’incarnation vivante du dieu solaire Râ ? Mais oui, voilà : voyez donc ces statues d’Isis tenant sur ses genoux Horus, le fils d’Osiris, époux d’Isis, la "vierge" égyptienne ... Curieux comme cette histoire m’en évoque une autre.
Tiens, mais, aussi : quand donc furent rédigés ces textes bibliques qui constituent le "livre sacré" ? Et dans quelle région du monde ? ... Et comment est née l’église ? Suite à quel concile le credo fut-il édicté ? Dans quelles circonstances ? ...
Et vous en êtes encore à croire que la spiritualité consiste à résister à la tentation ... Enfin. A chacun son rythme. Soyez bénit !