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maQiavel maQiavel 13 février 2016 23:18

Concernant les opérations en Syrie, il faut noter la panique qui s’est emparée des classes dirigeantes du bloc américano-occidentale dès lors qu’elles ont réalisé la supériorité opérationnelle de l’armée Russe, elles sont en état de choc selon un article paru dans la grande presse britanniquesmiley

Reuters a diffusé une analyse générale fondée sur des interviews avec divers analystes du Pentagone qui admettent que l’engagement russe a l’avantage d’être extrêmement souple et léger en termes de matériels et de forces, avec une infrastructure également réduite (les bases de Tartus et Lattaquié), ce qui dénote un excellent rendement, des matériels et des forces de très grande qualité, une très grande capacité d’adaptation et enfin une coordination particulièrement féconde avec les forces terrestres qu’ils viennent renforcer et soutenir. Un avantage supplémentaire est vu dans le fait que les Russes peuvent expérimenter dans des conditions de combat des matériels nouveaux, et démontrent leurs capacités opérationnelles immédiatement disponibles (qualités rarement rencontrées dans les matériels US). 

Le jugement général est que les Russes savaient ce qu’ils faisaient en s’engageant, et qu’ils y étaient préparés d’une façon qui leur rapporterait indiscutablement des bénéfices, ce qui montre une capacité prévisionnelle excellente. 

Le commandant en chef de l’US Army en Europe, a décrit en ces termes les avancées russes en guerre électronique : « C’est à en pleurer… » . smiley smiley

 

Là, il faut parler du performant système de brouillage électronique Krassoukha-4  capable de brouiller les satellites-espions américains. Les rebelles qui étaient informés par les États-Unis sur tous les mouvements de l’armée syrienne, n’ont plus eu de données sur la concentration en secret des troupes syriennes dans la zone de Lattaquié depuis la mise en place de ce système en Syrie.

Le quasi anéantissement des structures des groupes rebelles à Alep par la campagne conduite actuellement sur le champ de bataille par les Syriens, les Iraniens et les Russes sidère les classes dirigeantes occidentales, Kerry qui s’est empressé sans succès de demander à ses alliés Syriens de négocier lors des pourparlers de paix à Genève s’est écrié exaspéré devant leur refus :« What do you want me to do ? Go to war with Russia ? Is that what you want ?  »  smiley

 

Les Russes provoquent chez l’adversaire pourtant théoriquement bien plus puissants qu’eux et bien mieux avantagés financièrement, un réflexe défensif qui suggère la déroute, et un pessimisme qui tourne au défaitisme, c’est très drôle. smiley




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