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Big Buziness avec Hitler

Conférence du Cercle Henri Barbusse avec Jacques Pauwels

 

 

"« Hitler a comblé les attentes qu’industriels et banquiers avaient placées en lui. En effet, il réalisa tous les points importants de leur « programme » plus diligemment, plus complètement et plus impitoyablement qu’ils n’auraient pu ou osé le faire eux-mêmes. En outre, à l’issue de douze années d’une dictature nazie dont ils avaient pourtant été les parrains, banquiers et industriels rejetteraient tous les crimes sur le dos d’Hitler et plaideraient pieusement « non coupables ». Ce livre d’histoire bien documenté est de ceux dont l’élite économique ne souhaite pas entendre parler. » (Quatrième de couverture)

 

Jacques Pauwels est diplômé en histoire et en sciences politiques des Universités de Gand et de Toronto, où il s’est établi et a enseigné. Spécialiste de l’histoire du Troisième Reich, il a publié de nombreuses études sur le sujet. « Le mythe de la bonne guerre, les Etats-Unis et la Deuxième Guerre mondiale », son précédent ouvrage, a été actualisé en 2011.

 

Aujourd’hui comme dans les années trente, le capitalisme en crise génère le fascisme pour détourner le peuple de son ennemi : la bourgeoisie. Dans le sillage du FN en France, les ligues fascistes, islamophobes, négrophobes, judéophobes, renaissent."

 

http://cercles.communistes.free.fr/...

http://www.agoravox.tv/tribune-libr...

http://www.jacquespauwels.net/big-b... ;

son nouveau très bon livre.

merci au CCR pour la vidéo et l’article.

 

bonne vidéo

Tags : Histoire




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11 réactions à cet article    


  • 8 votes
    Pyrathome Pyrathome 19 juillet 2013 14:18

    Aujourd’hui comme dans les années trente, le capitalisme en crise génère le fascisme pour détourner le peuple de son ennemi : la bourgeoisie. Dans le sillage du FN en France, les ligues fascistes, islamophobes, négrophobes, judéophobes, renaissent."
    .
    Et oui !! les chiens de garde du capitalisme, c’est bien le FHaine et ses groupuscules nazillonnant.....ça a toujours été !!


    • 15 votes
      RepublicainVox RepublicainVox 19 juillet 2013 16:11

      Si le national socialisme est le chien de garde du capitalisme, comment cela se fait qu’Hitler n’est pas sur la photo de Yalta ? http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/d2/Yalta_summit_1945_ with_Churchill,_Roosevelt,_Stalin.jpg/350px-Yalta_summit_1945_with_Churchill,_Roosevelt,_Stalin.jpg


      Il faut réfléchir 2 secondes avant de parler.

    • 6 votes
      Pyrathome Pyrathome 19 juillet 2013 17:22

      comment cela se fait qu’Hitler n’est pas sur la photo de Yalta ?
      .
      T’en a d’autres des question débiles comme celle-là ??


    • 7 votes
      RepublicainVox RepublicainVox 20 juillet 2013 07:57

      "Hors-sujet. La conférence de Yalta réunissait les 4 dirigeants pays les plus importants chez les Alliés"


      Je répète pour ceux qui n’auraient pas compris, pourquoi le capitalisme s’allie au communisme face au national socialisme ? autrement dit pourquoi sont ils "alliés" comme vous dites ?

      Réponse : parce que le national socialisme, contrairement au communisme, est le pire ennemi du capitalisme et donc c’est le communisme qui est le "chien de garde" du capitalisme. Pour une fois je suis d’accord avec Soral.


    • 8 votes
      Pablo el GENIO Pablo 19 juillet 2013 14:31

      Excellente conférence de monsieur Pauwels. Après son visionnage on comprend que ceux qui diabolisent Adolf Hitler tout comme ceux qui s’en font les apologues ne sont que l’expression d’un infantilisme ultra-manipulé et nourri par l’histoire officielle de la seconde guerre mondiale ..."Quand le sang coule faites votre profit." Rothschild.


      • 2 votes
        Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 19 juillet 2013 14:59

        "tout comme ceux qui s’en font les apologues"


        Je suppose que vous voulez dire "apologistes".

      • 6 votes
        Zowie elfableo 19 juillet 2013 14:59

        la folie d’Hitler et le machiavélisme des industriels peuvent être associés sans pour autant être de même nature . 



        • 6 votes
          Pablo el GENIO Pablo 19 juillet 2013 15:18

          Ah, bon ? Quelle différence existet-il entre-eux ? Mis à part le cynisme caractérisé et décomplexé de ceux qui aujourd’hui ayant toute puissance à écrire notre version de l’histoire se posent en tant que sublime parangon du bien et de la vertu, elfableo ????


        • 7 votes
          suumcuique 19 juillet 2013 15:32

          Entreprise sinistre, diabolique, en effet, que celle qui consista à redonner du travail à 6 millions d’Allemands.


          Pour sortir des clichés propagés à des fins de propagande par les historiens de bazar plus ou moins à la suite de la parution du bouquin de Sutton - cette montagne qui accouche d’une souris - on gagnera à lire "German Big Business and The Rise of Hitler" (1985), dans lequel l’antifasciste juif A.H. Turner déclare : "Nous devons reconnaître que les subsides financiers de l’industrie étaient dirigés de façon écrasante contre les Nationaux-Socialistes. Le gros des fonds du parti [NSDAP] provenait des côtisations des affiliés."



          • 8 votes
            sheeldon sheeldon 20 juillet 2013 06:50

            turner que j’ai lu a été très peu dans les ARCHIVES , ces sources sont celle des procès d’après guerre ou les riches expliquaient que adolf vraiment non ils connaissaient pas du tout ...

            au fait qui finance les recherches a yale du fabuleux chercheur ???

            essayez avec foundation ford yale turner cia google ...

            tiens ford l’homme dont adolf l’ennemi du grand capital dont adolf avait la photo sur son bureau ...

            le grand patronat a TOUJOURS aimé les fachos , que ça soit au chili en iran ou en FRANCE désolé mais vous citez deux livres je pourrai vous en citer une centaine qui disent l’inverse de turner et pas que des historiens communistes d’allemagne de l’est ptdr même des anciens nazis comme l’auteur de troisième reich , shirer par exemple qui lui est sourcé .


          • 1 vote
            kaoelha kaoelha 21 juillet 2013 17:00

            ces bohommes sont pas bien objectif ,encor moin que riz c’est pour dire,j’ai vu que c’est un cercle de communistes je comprend mieux,un peu les soviets a Nuremberg ,les nazis étaient avec la bank et le patronat ,c’est eux qui on voulu la guerre des antisemite blablablabla

            Delaisi Francis - La révolution européenne

            Francis Delaisi (1873-1947) est un écrivain, journaliste et économiste français. Socialiste, il collabore au journal La Vie ouvrière, est membre du comité central de la Ligue des droits de l’homme et membre directeur du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes jusqu’en 1939. De 1927 à 1932 il est secrétaire général de l’Union pan-européenne ; c’est un proche d’Aristide Briant et l’ami d’Anatole France. Il est de ceux qui pensent que l’Europe ne connaîtra une paix durable qu’avec une France et une Allemagne rapprochées, reposant sur le principe de « la liberté de chacun d’être ou non fasciste ou démocrate, antisémite ou philosémite », ce qui lui vaudra à la Libération d’être dénoncé comme collaborateur ; il bénéficiera d’un non-lieu. Pourfendeur des « deux cent familles » il est déçu par le double jeu du régime de Vichy à l’égard des trusts, vend sa bibliothèque pour se procurer un peu d’argent, et quitte Paris en octobre 1941 pour se retirer chez sa sœur à Laval.

            C’est là qu’il écrira La Révolution européenne.

            Francis Delaisi se veut pédagogue et c’est avec des phrases simples et des exemples concrets qu’il amène le lecteur à comprendre le système économique libéral basé sur l’étalon-or, « une invention de commerçants, non de producteurs » et qui, alors que l’on pourrait penser que cet adossement de la monnaie sur le métal est un gage de stabilité, « est en réalité un compresseur des niveaux de vie, un frein au progrès social  ». En décortiquant le mécanisme bancaire de la « machine à fabriquer des dollars », l’auteur fait l’analyse des causes qui, en Amérique, ont mené au krach de 1929, mais il explique aussi pourquoi les mesures prises alors par l’État - parce qu’il n’a pas remis en cause les fondements de l’économie libérale mais a, au contraire, tenté de jouer avec les mêmes leviers qu’elle - n’ont finalement fait que d’aggraver et propager ses terribles conséquences.

            Se relevant à peine de la crise hyperinflationniste de 1923 et affaiblie par les réparations fixées par le Traité de Versailles, l’économie allemande fut l’une des plus durement touchée. La fuite des capitaux a vidé les caisses de l’État qui, bien qu’à la tête d’un pays muni de solides industries, compte en 1933 six millions de chômeurs. C’est alors que, tournant le dos à l’étalon-or, et fort de l’idée que le travail étant « la source universelle de toutes les richesses, il est donc naturel qu’il soit la commune mesure des biens qu’il a créés », le régime national-socialiste invente l’étalon-travail, qui permet de remettre en route la machine économique et d’assurer à l’ouvrier « cette indépendance matérielle sans laquelle la liberté politique et la dignité de la personne humaine ne sont que des mots. » Parallèlement, il met en place un système de troc avec d’autres pays, souvent ses voisins, échangeant des produits agricoles et des matières premières contre des biens manufacturés allemands. Parce que le Reich fait le constat qu’il n’a pas assez de ressources pour échapper seul à l’économie de marché et à la finance internationale, il invite les autres pays européens à former ensemble un seul marché intérieur, un seul « espace vital économique », jetant les bases d’une union européenne au bénéfice des populations et non à celui du capital, sur le modèle de cette révolution allemande qui « par un paradoxe surprenant, [...] aura fait entrer dans la réalité quotidienne à la fois le vieux rêve du socialisme et la plus profonde aspiration du christianisme ancien. »

            C’est à l’étude de cette Révolution européenne à laquelle l’auteur espérait faire adhérer la France, que nous sommes conviés.

            http://www.histoireebook.com/index.php?category/D/Delaisi-Francis



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