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Accueil du site > Tribune Libre > La leçon de discrimination

La leçon de discrimination

"specimen", une émission de la télé suisse romande a consacré son dernier épisode au sujet du racisme et de la ségrégation :
http://www.rts.ch/emissions/specimen/5162865-je-ne-suis-pas-raciste-mais.html


Dans cet extrait, le présentateur nous fait (re)découvrir une expérience filmée de psychologie sociale réalisée dans une maternelle au Québec en 2006. Le principe, en accord avec les parents et la direction, était de faire vivre aux enfants une expérience de discrimination à partir d’un postulat arbitraire sur lequel on n’a aucune prise : les petits et les grands...


La leçon de discrimination " est visible en entier ici :
http://www.diversite.eu/pages/La_lecon_de_discrimination_reportage_Quebecois-5480377.html
 

Cela me fait penser à une anecdote de Pierre Richard dans son autobiographie :
"Sur le tournage de Je ne sais rien mais je dirai tout, nous avions recruté sur place une bonne centaine de figurants. Tous étaient chômeurs, se connaissaient, se ressemblaient, et s’entendaient bien... Nous devions tourner une sortie d’usine un peu houleuse, avec d’un côté les forces de l’ordre, et de l’autre les ouvriers...

 

On distribua alors un peu au hasard les costumes de flics et d’ouvriers...
Le jour même, à la cantine, les flics mangeaient d’un côté, et les ouvriers de l’autre !


Voilà que ces types qui, jusqu’ici, tous les soirs, tapaient gaiement ensemble le carton et leurs femmes, voilà que ces types qui évoluaient dans la plus franche camaraderie, se dévisageaient maintenant d’un œil carrément suspicieux...


À la fin du repas, on est venu les chercher... Eh bien, croyez-moi si vous voulez, mais les flics ont accompagné à coups de sifflet la sortie des ouvriers qui traînaient des pieds !


Le costume avait gagné." ...

 

Tags : Discriminations




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17 réactions à cet article    


  • 3 votes
    maQiavel machiavel1983 2 novembre 2013 14:05

    Ah, l’article a passé la modération ! En tous cas grand merci pour cet article grégoslurbain , mais je pense que les vidéos en lien aurait du être insérée dans l’ article , en tous cas je ne peux qu’ encourager les voxiens à ouvrir les liens et regarder les vidéos.

    L’expérience de discrimination dans la salle de classe (qui est une expérience de psychologie sociale assez connue) est très intéressante et il y’ a beaucoup d’enseignements à en tirer ! Mais à son issue on peut être assez pessimiste sur la nature humaine et ce besoin quasi pulsionnel d’opprimer ceux qui sont différents parce que ayant une autre couleur de peau, une autre couleur de cheveux, parce que plus gros ou issus d’une autre origine sociale ! Les êtres humains sont bourrés de stéréotype, est il possible de s’en émanciper ?

    Le plus tragique, c’est lorsque l’individu discriminé intériorise l’image qu’on lui donne, l’exemple des filles avec la poupée est poignant !

     

    La vraie question est de savoir comment faire pour réduire au maximum ces discriminations, je n’ai pas de réponse précise mais je pense que l’expérience canadienne devrait être généralisée à toutes les écoles primaires, c’est une expérience assez rude mais je crois indispensable pour faire comprendre ce que l’on peut ressentir, ce serait plus efficace que toutes ces associations anti discriminatoire qui en fin de compte sont peu efficace !


    • 4 votes
      gregoslurbain gregoslurbain 2 novembre 2013 20:21

        Un DVD de cette expérience est à vendre sur radio canada, à un prix prohibitif. J’estime qu’il serait de salubrité publique qu’on trouve ce documentaire dans toutes les bibliothèques. Cette expérience vaut mille leçons abstraites de morale.

       Philip Zimbardo a réalisé une fameuse expérience dans les années 70 de discrimination entre gardiens et détenus, qui est très vite partie en sucette. Il en a tiré l’enseignement que voici :
      il y a une banalité du mal chez l’humain mais il existe tout autant une banalité du bien.
       L’école devrait favoriser le côté solaire de l’humainen valorisant un imaginaire, une culture du courage et de l’héroïsme. L’histoire de la Résistance française ou la lecture des Misérables, par exemple.

    • 5 votes
      maQiavel machiavel1983 2 novembre 2013 16:11

      L’argumentaire est léger et se focalise sur les différences ethno- culturelle !

      Selon une étude, les vexations portent sur

      - le poids (50%)

      - La taille (15%)

      - Le « look » (12%)

      - Le patronyme (8%)

      - L’accent et style langagier (8%)

      La couleur de peau, origine ethnique (4%)

       

      En quoi un gros ou un roux, n’est pas des siens ? Si le fait que la société discrimine ce type de personne ne vous pose pas de problème, alors on n’est vraiment pas pareil !

       

      -À partir du moment où c’est la Nature qui le veut ainsi, il n’y a pas à discuter.

       

      R / Mais n’est ce pas le propre de l’homme de s’émanciper de la nature par la culture ? Sinon en quoi serions-nous différents des autres animaux ?


    • 3 votes
      QaviQeQuarQo davideduardo 2 novembre 2013 19:09

      Mais n’est ce pas le propre de l’homme de s’émanciper de la nature par la culture ? Sinon en quoi serions-nous différents des autres animaux ?



      Pourtant , avec ton cynisme et ton refus de voir de la morale dans les conflits, tu ne t émancipes pas de la nature, mais tu restes, au contraire, dans le giron de sa loi du plus fort.




      Rejeter le vilain petit canard est en effet naturel,

      Je ne sais pas l explication,
      peut etre peut on remonter aux males dominants , qui tuaient les bébés de la femmelle avant de la faire enfanter par ses soins.
      Toute difference physique étant vu comme suspecte, vue comme une trahison de la femme avec un autre male.
      Donc une trahison de l enfant dans le futur.

      Ce sentiment s est étendu a la tribu , au clan, a la nation....


      Le but est de surpasser ces differences physiques pour ne se focaliser que sur les vrais differences : les injustices de droit et de classes.
      Et ne surtout pas recréer d autres differences comme le fait la gauche actuellement (feminisme, antiracisme, hetero-homosexualité....)


    • 3 votes
      maQiavel machiavel1983 2 novembre 2013 19:40

      @Daviduardo

      -Pourtant , avec ton cynisme et ton refus de voir de la morale dans les conflits, tu ne t émancipes pas de la nature, mais tu restes, au contraire, dans le giron de sa loi du plus fort.

      R / Quelques remarques :

      1. Le fait de ne pas voir la morale dans les conflits ne me fait pas plaisir, je ne fait que constater que la morale n’est qu’un épiphénomène et cela je le déplore. Mais ce n’est pas parce que je le déplore que je dois ignorer ce qui est, même si la réalité ne fait pas plaisir , il faut la dire crument !

      2. Concernant l’émancipation de la nature il y’ a un facteur à prendre en compte : la démographie.

      Les conflits peuvent se résoudre par la culture mais cela dépend de l’échelle de ces conflits. Plus le groupe est grand, plus la nature reprend le dessus, Clastre explique dans « la société contre l’Etat » que les sociétés archaïque ont réussi à s’émanciper de la nature mais qu’elles ont été obligé de coder le flux de leur démographie car dans le cas contraire, la nature reprend le dessus.

      C’est donc au niveau de l’échelle des groupes fédérateurs que tout se joue : je crois qu’il est possible de s’émanciper de la nature dans les conflits individuels et même à l’échelle de groupe plus ou moins important !

      Par contre, à l’échelle la plus supérieure, çàd supra- nationale et dans les relations entre Etats, je n’y crois pas du tout, là on est dans le domaine de la nature et des purs rapports de force (dissimulé par des législations et des organismes internationaux qui feignent de dire le droit mais qui en fait ne servent que de boite à légitimité pour les plus fort).Est ce que tu me comprends ?


    • vote
      QaviQeQuarQo davideduardo 3 novembre 2013 00:55

      reponse plus bas



    • 1 vote
      QaviQeQuarQo davideduardo 2 novembre 2013 21:00

      je comprend,

      on a plus d afinité et de partage de valeurs morales positives avec ceux qui nous entourent qu avec ceux dont l altérité est plus grande, 
      et ce fait naturel me parait difficile a changer (le devrait il ?)
      Mais, meme sans tomber dans l égalitarisme forcenné, il y a tout de meme de l empathie, de la pitié, de la tendresse... (valeurs aussi naturelles)


      mais si le cynisme et le caractere amoral peut te permettre d étudier un conflit dans ses vrais raisons a caractere naturelles,
      il n en reste pas moins qu a postériori tu peux le juger selon tes valeurs culturelles, pour ne surtout pas mettre dans le meme panier les agressés et les agresseurs, ceux qui détruisent tout , de ceux qui luttent en évitant les dégats colateraux.

      • vote
        QaviQeQuarQo davideduardo 3 novembre 2013 01:06

        t des organismes internationaux qui feignent de dire le droit mais qui en fait ne servent que de boite à légitimité pour les plus fort).Est ce que tu me comprends ?



        si cette soi disant morale légitime l opression des plus fort envers les plus faible, c est qu elle est mauvaise et que l on doit donc , par l information retablir la vérité, et retablir une vrai morale..

      • 1 vote
        maQiavel machiavel1983 3 novembre 2013 11:43

        @daviduardo

        -si cette soi disant morale légitime l opression des plus fort envers les plus faible, c est qu elle est mauvaise et que l on doit donc, par l information retablir la vérité, et retablir une vrai morale..

         

        R / Je suis d’ accord, on peut toujours essayer mais je suis très pessimiste, je ne pense pas qu’il soit possible que les rapports entre Etats soient un jour régit par autre chose que par la loi du plus fort …

         

        -a postériori tu peux le juger selon tes valeurs culturelles, pour ne surtout pas mettre dans le meme panier les agressés et les agresseurs, ceux qui détruisent tout , de ceux qui luttent en évitant les dégats colateraux.

         

        R / Je n’utilise jamais la dialectique de l’agresseur et de l’agressé qui n’est aussi valide selon moi qu’à une certaine échelle.

        Dans une interaction entre deux individus, il est plus simple de déterminer qui est l’agresseur et qui est l’agressé. C’est plus simple mais ce n’est pas forcément facile, dans les tribunaux les choses peuvent parfois prendre une tournure complexe mais en général on s’en sort.

         

        Dans une interaction entre deux groupes de l’échelle d’une famille, c’est déjà beaucoup plus complexe car plusieurs individus sont en interaction les uns avec les autres, déterminer la responsabilité d’un camp par rapport l’autre est extrêmement difficile, certains peuples ont par exemple inventé l’arbre à palabre ou la résolution de ce genre de conflit par les sages pouvait prendre des mois voir des années.

         

        Plus l’échelle est grande, plus le nombre des individus augmente et plus il devient difficile de trancher car se confrontent alors des groupes qui ont des différences culturelles, religieuses, une représentation différente de la vie ,ça devient souvent une question de point de vue puisque chacun a un vécu particulier et donc une interprétation particulière.

         

        Au niveau des Etats, les interactions sociales deviennent un chaos indescriptible, il devient carrément impossible d’interpréter objectivement car personne n’est au courant de tous les faits et les stress qui traversent les sociétés, pas même les leaders ! Cela ne veut pas dire que la vérité n’existe plus, elle existe mais est inaccessible à un être qui ne soit pas omniprésent, omnipotent et omniscient et aucun humain n’est ainsi. La vérité nous est donc inaccessible !

         

        A cette échelle, déterminer un agresseur et un agressé n’est plus possible, et peut être même que ces deux catégories n’existent plus, les choses étant trop imbriquées les unes dans les autres !

         

        Pour appréhender ce chaos et y tirer quelque chose qui ait un sens, on simplifie les événements,  on réduit la multiplicité à l’unité, on  s’efforce d’expliquer les phénomènes indéfiniment divers en négligeant le caractère unique des événements particuliers, pour se concentrer sur ce qu’ils ont de commun et imposer l’ordre à la confusion.

         

        C’est une méthode indispensable qui permet de donner un sens aux événements qui se déroulent à cette échelle ! C’est ainsi qu’on arrive tout de même à isoler des agresseurs et des agressés et à les mettre en perspective.

         

        Seulement cette méthode a des biais très sérieux :

        1. Ce travail de simplification ne peut pas être objectif : aucun analyste ne peut prétendre à l’objectivité et s’extraire de ses présupposés historiques, culturels et sociaux. L’analyste n’est pas un objet extérieur et transparent, il est immergé dans sa culture, son passé et son origine sociale et l’analyse qu’il produit est toujours topique. Plusieurs analystes peuvent ainsi s’opposer sur l’interprétation d’un même événement, l’un désignera tel groupe comme le fautif ou l’agresseur et l’autre fera exactement l’inverse. Dans leur travail de simplification chacun aura omit des faits considéré sans importance que l’autre aura repris, les deux n’ont pas la même connaissance des événements, chacun sait des choses que l’autre ne sait pas et les deux ignorent beaucoup de faits.

         

        2. Les simplifications peuvent être fait à l’excès  : ce qui peut amener à une déformation grotesque de la réalité. Par exemple en désignant un camp des agresseurs et un camp des agressés, on essentialise deux groupes en omettant que deux entités peuvent être unies au sein d’un même groupe mais que l’une réagit à une agression et que l’autre ne fait qu’attaquer. Prenons l’exemple concret de l’effondrement de l’empire aztèque au 16 ème siècle :

        On désigne le camp des conquistadores comme celui des agresseurs en omettant que des indigènes se sont allié à Cortez, des indigènes qui vivaient sous le joug de l’empire et qui donc qui réagissaient à une agression préalable ! On désigne l’empire aztèque comme l’agressé alors que lui-même agressait des peuples indigènes. Les choses sont souvent plus complexes !

        3. Le fait d’analyser les événements à l’ instant t et de ne pas englober ce que l’on voit sur le temps long : Un autre exemple concret : lorsque Alexandre a envahit la Perse, on aurait pu dire à cet instant précis que la macédoine était l’agresseur et l’empire perse l’agressé. Pourtant, en analysant sur le temps long, on pourrait dire que ce n’est pas le cas, que la Perse a tenté à plusieurs reprises de conquérir l’occident et que finalement cette expédition était une réaction aux précédentes invasions perse. C’est ainsi que le percevait beaucoup de Grec qui se battaient aux cotés d’Alexandre …

         

        Ces biais font que je n’emploie jamais cette dialectique de l’agresseur et de l’agressé, à ce niveau de complexité, les choses ne peuvent plus être binaire, le dualisme conduit nécessairement à l’aveuglement et à la contradiction.


      • vote
        QaviQeQuarQo davideduardo 3 novembre 2013 19:56

        Tout n est pas binaire bien sur


        on peut juger moralement un conflit en prenant en compte différents facteurs.
        La dialectique agresseur-agressé est une des clés, mais il y en a d autre :
        l esprit de revanche, la volonté de récupération de terres, l opression économique, les inégaités entre nations, la volonté d unification ethnique et culturelle, la cruauté infligée aux civils ou la simple volonté impériale....
        et non, tout ne se vaut pas.

        si le cynisme est de mise chez les dirigeants des differents beligérants, cela ne nous empeche pas de juger.

      • vote
        maQiavel machiavel1983 3 novembre 2013 20:34

        -Tout n est pas binaire bien sur

         

        R /A cette échelle là, je pense même que la dualité n’existe pas, et c’est un problème car les êtres humains pensent quasiment naturellement de façon binaire. En tous cas je pense qu’il faut faire l’ effort pour aller au-delà …

        Sinon il y’ a un extrait très intéressant de Soral dans une conférence qui aborde ce sujet, comme quoi quand il veut il peut être très bon et sort lui-même de la dualité dans laquelle il s’enferme souvent !

         

        on peut juger moralement un conflit en prenant en compte différents facteurs.

        La dialectique agresseur-agressé est une des clés, mais il y en a d autre :

        l esprit de revanche, la volonté de récupération de terres, l opression économique, les inégaités entre nations, la volonté d unification ethnique et culturelle, la cruauté infligée aux civils ou la simple volonté impériale....

        et non, tout ne se vaut pas.

         

        -si le cynisme est de mise chez les dirigeants des differents beligérants, cela ne nous empeche pas de juger.

         

        R /Bien sur. Mais il faut faire attention avec les jugements moraux, il y’ a un facteur plus déterminant que la morale qui est celui de la nécessité politique.

        Par exemple on peut juger moralement les bolchéviques en disant qu’ils avaient promis de libérer le prolétariat du salariat mais qu’en fin de compte ils ont mit en place un Etat totalitaire extrêmement répressif et que la condition ouvrière était encore pire que sous les Tsar. C’est facile à dire. Mettons nous à leur place : ils devaient absolument industrialiser le pays et très rapidement, ils ne pouvaient le faire qu’en mettant les ouvrier au pas et s’ils ne l’avaient pas fait, l’URSS n’aurait jamais autant résisté face aux allemands, le pays se serait écroulé en quelques jours. Tu vois ce que je veux dire ? C’est bien de jouer les pères la vertu mais en politique, la nécessité l’emporte sur tous les autres critères … « nécessité fait loi » comme on dit !


      • vote
        QaviQeQuarQo davideduardo 3 novembre 2013 22:53

        oui , c est vrai,

        c est pour cela que les plus vertueux, ceux que l on reprend souvent comme les modeles du socialisme ou de l anarchisme, se sont fait dérouiller en un rien de temps (la commune, les societs, les republicains españols....)


        Il est vrai aussi que les systemes les plus injustes sont souvent les plus efficaces tant au point de vue militaire qu économiques (l abnegation nationaliste, les sacrifices des troupes ou des civils, la hierarchie inhumaine, les camps de travail, l esclavagisme économique....)

        La nécessité fait loi et c est pour cela que dans cette concurrence guerriere de la 2eme guerre mondiale, les americains ont monté des camps de travail pour japonnais et les russes avec leurs opposants politiques pour concurrencer les camps de juifs des nazis.
        Une sorte de nivellement par le bas, de la moinsdisance morale, au nom de l efficacité.


        Cela rejoint une forme de négativité hegelienne : il faut l antithese pour pouvoir voir arriver la synthese. ou le "on ne fait pas d omelette sans casser des oeufs" populaire.


        Je n arrive pourtant pas a adhérer a ce mode de pénsée.
        J accepte le pragmatisme suelement a bas niveau, quand il n atteint pas les sommets de la souffrance humaine.
        Je reste plus proche de la pureté kantienne ou de la morale chrétienne.

        Ce que l on a l impression de gagner a court terme par la "nécessité", on le perd au long terme par l amas de cette négativité

      • vote
        maQiavel machiavel1983 4 novembre 2013 10:25

        -Ce que l on a l impression de gagner a court terme par la "nécessité", on le perd au long terme par l amas de cette négativité

        R / Je ne peux pas être plus d’ accord. Seulement si on ne gagne pas à court et moyen terme, rien ne se passe. C’est l’impasse !


      • 2 votes
        maQiavel machiavel1983 3 novembre 2013 10:27

        J’étais sur que la plupart des gens passeraient à coté du propos pour se focaliser sur les discriminations ethno-confessionelle !

        Aujourd’hui, dès que l’on évoque discrimination, on pense immédiatement à S.O.S racisme et à ses manipulations et on oublie que de vraies discriminations existent !

         

        Dire que les femmes devrait avoir un salaire similaire aux hommes pour un travail égal ne veux pas dire que l’on fait forcément partie d’une quelconque association féministe, cela peut tout simplement être du bon sens. De même, dire que le fait que l’on soit discriminé pour son poids, sa couleur de cheveux ou de peau, son âge, son accent, son origine sociale est intolérable ne veut pas dire que l’on fait forcément partie d’une quelconque association de gauche, on peut tout simplement vouloir une société plus juste !

         

        Ce n’est pas parce que les associations anti -discriminbation sont souvent politisée et enfument en permanence qu’il ne faut pas chercher un moyen d’éradiquer les discriminations de façon honnête !


      • vote
        LadyFel 4 novembre 2013 00:23

        La discrimination ne peut pas tomber sous le coup d’une loi quand elle est la réponse à un comportement ... qui ne nous plait pas... 

        Donc c’est très facile de mettre sur la touche des gens qui s’expriment comme des canailles, des filles vulgaires et j’en passe, sans compter les choix vestimentaires. 



        • 2 votes
          Piloun Piloun 5 novembre 2013 06:49

          Dans cette expérience la discrimination ne vient pas directement des enfants. C’est la maîtresse, autorité morale, dont tout ce qui sort, pour les enfants, est parole d’évangile. Elle explique que les petits sont meilleurs et plus intelligents que les grands, "ce sont les scientifiques qui le disent", "c’est écrit dans les livres donc c’est la vérité", "moi je ne fais que répéter ce que les scientifiques disent" blablabla. Elle enlève le costume de maîtresse pour passer dans celui d’un gourou tout simplement.
          Elle bloque toute contestation possible de la part des enfants avec des arguments d’autorité, si c’est écrit dans les livres c’est donc que c’est la vérité vrai.
          En fait c’est plus ou moins un lavage de cerveau qu’elle leur fait subir, une manipulation mentale, pour rendre ces enfants discriminant vis à vis des autres. Ça ne prouve pas grand chose à part qu’on peut facilement manipuler des enfants de l’école primaire, qu’elle découverte !


          • vote
            LadyFel 5 novembre 2013 15:47

            Ce que vous décrivez est exactement le processus par lequel l’Education Nationale formate les petits Français à d’autres fins , certes, mais toutes aussi idéologiques et donc aussi contestables...

            Le malheur des classes populaires commence à l’Ecole... parce que dès le départ, les enfants des milieux plus éduqués sont vaccinés par leurs famille contre ce formatage. 


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