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Accueil du site > Tribune Libre > Vichy : Le Choix de la défaite

Vichy : Le Choix de la défaite

En complément de l’article "De Munich à Vichy, Synarchie et Cagoule ont commencé la collaboration", voici deux conférences de l’historienne Annie Lacroix-Riz au sujet du livre qui lui a apporté une certaine notoriété : Le Choix de la défaite.

Quelles sont les causes de la défaite française de 1940 ? Comment comprendre l’engagement des banquiers et industriels dans la "collaboration économique" avec les Allemands entre la défaite et la libération de Paris sans s’interroger sur la phase précédente ? Les classes dirigeantes françaises ont-elles planifié dans la décennie 1930, comme leurs homologues belges guidés par la Banque nationale de Belgique, l’occupation prochaine de leur pays par l’Allemagne de Hitler ?

À la lumière d’archives françaises et étrangères, pour la plupart jamais encore dépouillées, Annie Lacroix-Riz revient sur les origines de Vichy. Un essai très engagé, qui bouleverse notre connaissance de cette période de l’histoire de France et, au-delà, des relations internationales.

Cet ouvrage défend la thèse que les hommes de Vichy ont préparé leur arrivée au pouvoir et que la transformation des institutions, rendue nécessaire par la crise, passait par la défaite française. L’ouvrage montre ainsi, dans une approche nouvelle, que les causes de l’Occupation sont avant tout intérieures. Il aborde la question de la nature des actions menées de 1933 à 1939 en faveur de l’axe Rome-Berlin. Surtout, il met en exergue le caractère déterminant de l’économie dans le fonctionnement de la société française des années 30.

Des vidéos de Solidarité et Progrès et World Historia

Tags : Histoire




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3 réactions à cet article    


  • 0 vote
    (---.---.119.180) 13 août 2008 21:47

    "Le choix de la défaite" est un fantasme comme jadis le fut celui de la 5ème colonne.

    Voici deux destins de combattants francais :

    L’un était "nettoyeur" de tranchée en 14-18. Son commando permettra la capture de secrets capitaux pour la victoire finale. En 40 il sera laché "derrière les lignes ennemis" avec tous les risques que celà comporte. Il sera nommé "premier soldat de France" par la république pour ses actes de bravoure.

    Le second a été blessé 2 fois pendant la bataille de France... preuve si il en est de sa combativité et de sa bravoure. Il recevra pour celà la croix de guerre.

    Assurément ces deux combattants ont tout "donné" pour que l’Allemagne ne sorte pas vainqueur de la campagne de France. On ne peut donc supposer aucun calcul de leur part et on ne peut assurément pas supposer qu’ils aient fait le "choix de la défaite"... et pourtant...

    Le premier : c’est Darnan fondateur de la milice. Le second : c’est Fenet commandant d’un bataillon de la SS-Charlemagne, qui deviendra "Chevalier de la Croix de Fer".

    Le fait est que derrière la défaite de 40, il y a une grosse déculotée militaire, qui n’était pas prévisible à l’époque. Il s’est trouvé des héros et des salauds de tous bords : De Gaulle était un catho réac et monarchiste. De même d’Etienne d’Orves. Et ce sont pourtant les "premiers résistants" de l’extérieur pour l’un, de l’intérieur pour l’autre.


    • 5 votes
      (---.---.200.144) 14 août 2008 00:04

      En fait, quand Lacroix-Riz parle de "choix", elle fait allusion aux pseudo-élites de l’époque, et non aux troufions qui combattaient, bien évidemment... smiley


      • 3 votes
        Vincent Frédéric Stéphane (---.---.88.50) 18 août 2008 23:20

        Quand j’ai lu une biographie de Catherine de Médicis, j’ai été marqué par l’idée que si peu avait changé depuis...

        Gauthier Savagnac ou les tribulations des fonds secrets de l’UIMM et les pratiques du grand-père d’Ernest-Antoine...



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