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Les commentaires de lloyd henreid



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    lloyd henreid lloyd henreid 19 octobre 2013 14:18

    Salut Micnet :)
     
    BHL et Netanyahu, c’est un peu la même chose pour moi. Les deux sont imposteurs, et les deux détournent cette question identitaire "complexe" au profit des intérêts politiques qu’ils servent ; au détriment, aussi, des Juifs eux-mêmes et c’est surtout ça que je voulais mettre en lumière. L’identité de ces derniers n’appartient qu’à ces derniers, elle est d’ailleurs perçue de manière différente en fonction des individus. Mais force est de constater qu’après des siècles d’exode et de dispersion, les Juifs sont toujours là et qu’ils ont même engendré nombre de personnages historiques illustres, leur sentiment identitaire se faisant parallèlement plus fort et plus vindicatif — on le voit aujourd’hui.
     
    Pour en revenir à votre vidéo, je pense donc — comme de nombreux juifs antisionistes — que non seulement la création d’un État juif est inutile, ils n’ont pas besoin de ça pour être et pour briller ; mais c’est aussi et surtout aberrant compte tenu de l’emplacement et du contexte. Ce qui donc me rend suspicieux non envers les Juifs, mais envers ceux qui prétendent devoir en passer par là pour les protéger, équilibrer le monde etc. — le résultat est juste à l’opposé du but affiché avec une mise en danger et une déstabilisation de la région et du monde.



  • 1 vote
    lloyd henreid lloyd henreid 19 octobre 2013 13:38

    Bonjour Cass,
     
    C’est gentil de préciser, mais quand j’écris que "les Sionistes n’aiment pas les Juifs", il paraît évident que je ne les confonds pas. Ou alors je me suis mal exprimé et m’en excuse.
     
    Ensuite et pour ce qui est des "coïncidences", ce que vous écrivez me rappelle un vieux débat sur l’assassinat de Kennedy. C’était dans les années 1980, de mémoire, et chacun des "experts" présents évoquait en toute honnêteté différentes raisons d’en vouloir à ce président qui s’était mis à dos non seulement ses adversaires politiques, mais ses alliés, les militaires, et jusqu’à la pègre qui fait toujours un peu partie du jeu. La question au final n’était pas tant de savoir "qui a tué" mais "qui n’avait pas intérêt à ce qu’il meure", avec cette conclusion qui me semble pertinente : il s’est fait tuer parce qu’à un moment donné, tout le monde était "OK" (pour citer le consensus à la fin du débat) sur cette idée qu’il devait être éliminé.
     
    Je pense que c’était un peu pareil pour De Gaulle : la politique consiste à défendre certes ses intérêts et/ou ceux de son pays, mais en faisant gaffe à ménager quelques soutiens sinon on tombe. La critique d’Israël, qui est à mon avis liée de manière étroite à tous ces autres trucs de mondialiste que vous évoquiez, c’était peut-être la goutte d’eau qui a fait qu’après 1967, l’idée qu’il faille éliminer De Gaulle était devenue "OK" pour tout le monde. Il a juste eu l’intelligence de tester ce qu’il lui restait de soutien populaire, et constatant qu’il était perdu là aussi, de s’éclipser gentiment avant qu’"on" ne l’éclipse.
     
    En fait et à vous relire, je ne comprends pas bien en quoi ce que vous dites diffère de ce que j’écrivais précédemment. J’espère juste qu’ainsi les choses seront plus claires.
     
    Une bonne journée à vous.



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    lloyd henreid lloyd henreid 19 octobre 2013 11:53

    Merci de partager cette intéressante vidéo que j’avais déjà vue, comme sans doute la plupart des voxiens, il y a longtemps. La prestance de l’homme d’État n’est en effet plus ce qu’elle était. En fait, elle n’est plus "tout court".
     
    Je reste perplexe face au discours du Général. Certes il paraît précis, factuel, et pragmatique, avec beaucoup de mesure et de modération. Israël dans le cadre de l’ONU, c’est bien ; mais Israël en mode "conquérant" c’est mal. Certes. On aurait aussi pu faire un État juif enclavé et protégé par quelque pays d’Europe ou aux USA comme l’avait fait Mussolini pour le Vatican.
     
    Ce qui me surprend en fait, et je regrette de n’avoir pas davantage étudié l’histoire (dont les traces se dissipent à mesure que le temps passe), c’est cette idée d’avoir planté l’État juif-sioniste au beau milieu des terres d’un peuple arabo-musulman dont l’hostilité à l’égard des Juifs était déjà, et le Général nous le rappelle en premier lieu, notoire, vive, farouche même.
     
    Le "Juif errant" n’est-il pas après tout juif "tout court" ? La diaspora n’est-elle pas l’un des fondements identitaires de ce peuple ? Et d’ailleurs : "juif", c’est d’abord une identité religieuse très minoritaire dont la dispersion permet justement la subsistance. Je veux dire : si Hitler avait su où taper fort pour les avoir tous, il n’y aurait plus trace de ce peuple aujourd’hui.
     
    Je ne peux qu’appliquer mon raisonnement logique, froid, mais tout ça me conforte dans l’idée que les Sionistes, en fait, n’aiment pas les Juifs. C’est à croire qu’ils les ont plantés là et entourés d’ennemis pour être sûrs qu’on ne les rate pas la prochaine fois, comme un acte fondateur de l’ONU dont le visage aujourd’hui apparaît de plus en plus clairement comme celui d’un monstre faiseur de guerre et non l’inverse. On met en place des situations de tension, on touille, on agite, on dit "faut pas toucher" (au nom des droits de l’homme etc.), et on laisser pourrir jusqu’à ce que la haine déborde et déferle ensuite sur des régions entières. Le conflit au Proche-Orient pourrait bien être la petite graine qu’on sème pour faire germer l’ultime conflit mondial, le prétexte à maintes guerres qui ont court maintenant et qui demain finiront par concerner tout le monde. Comme un nouveau "big bang", politique cette fois, pour faire table rase des nations, des religions, de tout ce qui divise et/ou unit, tout ce qui nous ordonne, et ensuite la voie sera libre pour unifier tout ça.
     
    Je pense qu’il y a dans le discours du Général un mélange de duplicité et de sincérité. Il y est amer, assurément, et je ne suis pas sûr que l’avenir qu’il entrevoit lui plaise, qu’il le cautionne. Les ennuis commenceront pour lui un an plus tard et le pousseront vers une démission aux allures de destitution. Mais c’est sans doute rien d’autre qu’une coïncidence.



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    lloyd henreid lloyd henreid 13 octobre 2013 12:40

    Pas d’accord avec la mouche... ou plutôt si, c’est vrai, mais j’aurais surtout dit : "avec l’Europe, rien ne peut arriver" au sens de "rien ne peut changer". Je pense que c’est la raison pour laquelle les "extrémistes" s’imposeront qu’on le veuille ou non. Et c’est pas que ça me réjouisse vraiment, la soudaine omniprésence médiatique du FN ne peut qu’éveiller des soupçons quand on sait qui paye les salaires des journalistes qui reçoivent Mme Le Pen. On dirait qu’ils la souhaitent, comme si c’était prévu... mais les gens en ont marre et le "changement" s’imposera comme nécessaire de toute façon. Je crains juste qu’il ne s’impose pas par le bas, mais par le haut "suivi du bas" comme jadis avec les "modérés" devenus déclinants. Et que le résultat ne soit guère plus satisfaisant...



  • 5 votes
    lloyd henreid lloyd henreid 9 octobre 2013 20:22

    (... quand même !)
     
    Je vous trouve bien dur avec ce pauvre micro. Nous sommes je pense un certain nombre à apprécier le côté vivant des interviews dans des endroits où les gens vivent, c’est un autre charme et le message passe... quand même. Dans le cas contraire, peut-être devriez-vous consulter l’un de nos spécialistes Audika près de chez vous :D
     
    Ou arrêter la br... enfin voyez ce que je veux dire ^^



  • 24 votes
    lloyd henreid lloyd henreid 9 octobre 2013 17:30

    Merci pour cette nouvelle interview, Asselineau toujours au top ! La précision de ses réponses "sans notes" est hallucinante. Un homme intègre et cultivé.
     
    Juste une nuance sur les questions posées qui sont parfois très orientées, notamment sur le cas d’Israël et de l’Iran : on a l’impression que vous lui tirez les vers du nez, je préfère (mais c’est personnel) l’habituelle neutralité du Cercle dans ses approches (bien que j’abonde plutôt dans le sens de votre analyse).
     
    L’interrogé s’en sort cependant avec des réponses remarquables d’objectivité sur les fondements du droit international et nous livre un argumentaire très pertinent.
     
    Mais puisque je suis d’humeur taquine aujourd’hui, je ferai tout de même remarquer que lorsqu’il évoque (à juste titre) les liens de l’Union avec les idéologies du fascisme et du nazisme, il recourt lui-même aux "stratégies d’extrême-droite" qu’il dénonçait un peu plus tôt dans l’interview ^^
     
    Mis à part ces quelques détails, c’est toujours un plaisir que de visionner les interviews du Cercle et notamment, celles de François Asselineau. Keep it up !



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    lloyd henreid lloyd henreid 9 octobre 2013 16:04

    @ Éric :
     
    1) nous vivons dans un monde de paradoxes et de cycles où c’est l’équilibre entre forces pires qu’inégales : "opposées" qui permet de maintenir la cohérence du tout ;
     
    2) je n’ai pas d’avis tranché sur les hiérarchies, mais il est clair qu’elles sont en effet usurpées... c’est d’autant plus grave qu’elles sont aussi souvent irrévocables.



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    lloyd henreid lloyd henreid 9 octobre 2013 15:48

    Tout à fait d’accord avec vous, Pégase :)
     
    Je citais la littérature en exemple parce que 1) elle fait écho à la compétence "savoir lire" dont parle l’article et 2) parce que je vois en effet beaucoup de gens dépourvus de culture et de "critical thinking" se vanter d’avoir lu tel ou tel bouquin, la fin est trop géniale, mais aucune réflexion sur ce qu’il y a derrière. Pour avoir étudié un peu le truc aussi, je sais qu’il y a souvent derrière les œuvres de fiction même fantastique ("surtout" fantastique ?) de profondes réflexions sur le réel que la plupart des lecteurs ne perçoivent pas. D’où la différence que je faisais entre "lire pour se divertir" et "lire pour réfléchir".
     
    Pour être clair, je n’aime pas mais alors PAS DU TOUT les œuvres dans le style de celles que vous citez : celles qui en jettent pour impressionner plus qu’elles ne rendent le message accessible à celui qui le reçoit. Il y a un côté masturbatoire dans ce genre de littérature : j’écris pour montrer que je domine, et quelque part tant mieux si vous ne comprenez pas — ça me rassure quant à ma supériorité. Steinbeck n’avait pas besoin de références élitistes pour exprimer des choses qu’on retrouve dans le pseudo de Tom, ici présent, près d’un siècle après la publication de ses "raisins". Pas plus qu’Hemingway n’avait besoin de phrases complexes pour obtenir un prix Nobel en 1954 (et là je plaide coupable pour mes posts trop longs et mes tournures trop alambiquées).
     
    Mon point était de dire que la culture est d’abord un état d’esprit et que le monde dans lequel nous évoluons tend à le neutraliser. Le sacrifice des compétences fondamentales sur l’autel du profit, de la productivité, ne peut qu’entraîner le déclin de la culture qui est aussi et sans doute même davantage que la technique, le fondement de n’importe quelle civilisation. J’ai pris la littérature comme exemple mais vous faites bien de rappeler l’histoire à propos de laquelle je suis moi-même un peu largué et je le regrette. Mais le fait d’avoir cet état d’esprit et ces compétences dont je parlais — lire, écrire, compter, et raisonner de manière méthodique et construite — me permet de m’y intéresser et d’avoir "envie" de m’y intéresser, de l’aborder même sur le tard, et d’en débattre.
     
    En espérant que ceci clarifiera les choses... en fait j’adhère à tout ce que vous écriviez, à ceci près que tous les tiroirs ne sont pas tous fait pour être refermés. Parfois s’ils restent ouverts, c’est aussi pour inviter les gens à venir fouiller pour voir eux-mêmes ce qui s’y trouve...



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    lloyd henreid lloyd henreid 9 octobre 2013 14:58

    Bonjour Éric et merci pour cette réaction :)
     
    C’est également pendant une autre période de chômage (moins longue heureusement) que je me suis pris à me demander ce qui cloche dans ce monde. Par conséquent et bien que j’en souffre un peu quand même, je considère comme une chance le fait d’être ainsi rejeté, humilié, et forcé à remettre en cause la manière dont je vois les choses. Les clashs des voxiens m’y ont aussi beaucoup aidé et continuent d’ailleurs à le faire et c’est tant mieux ^^
     
    Pour ce qui est du "tout se vaut", je pense que c’est là encore l’effet positif du désastre de notre actuel gouvernement : les gens prennent conscience de ce que ça ne marche pas. J’ai toujours des contacts avec d’anciens collègues et employeurs eux-mêmes englués dans une hiérarchie qui leur impose pour réduire les frais de recruter en emplois dits "d’avenir" et qui je cite "vivent mal, au-delà des difficultés que ça leur pose, l’impression de mettre ces employés en difficulté". Parce qu’ils ne savent rien faire, mais alors : rien de rien.
     
    Les employés "normaux" le perçoivent aussi et se retrouvent avec un surplus de taf en conséquence, du coup ça les irrite, et du coup l’idéal du "tous égaux" en prend un bon coup. Même parmi les sensibilités dites "de gauche".
     
    Le point positif — en tout cas en ce qui me concerne —, c’est que les mentalités évoluent dans le sens d’une considération des compétences et pas seulement de la main qu’il faudrait tendre à ceux qui n’en ont guère.
     
    Le point négatif et ce qui m’inquiète en revanche, c’est la détestation qui brouille le jugement et tend à faire oublier que les coupables sont aussi et malgré tout "victimes" d’un système qui fabrique des incompétents décérébrés. Les gens se mettent en rogne parce que soudain ça les concerne : faut faire le boulot de l’autre incapable donc ça m’énerve. Mais la plupart d’entre eux sont aussi très limites sur le plan "scolaire" et n’ont pas plus les moyens de comprendre qu’en effet l’éducation pose problème, et derrière elle les politiques, et tout en haut l’économie qui se nourrit de leurs propres habitudes de pensée et de consommation.
     
    Le "système" ressemble à un mille-feuille géant avec plusieurs couches superposées, organisées de telle manière que ceux qui vivent dans telle couche ne puissent pas voir ce qui se passe deux ou trois couches au-dessus. Ils voient l’étage inférieur avec le "cassos" qu’ils traînent comme un boulet sur leur travail ou sur leurs impôts. Ils voient celui juste au-dessus avec le pauvre cadre ou "petit chef" qui fait de son mieux pour que la machine tourne dans de mauvaises conditions. Les plus intéressés entr’aperçoivent vaguement le rôle des politiques qui impriment le mode d’emploi, mais rares sont ceux qui voient clairement jusqu’à l’Union et ses oligarques qui, sous pression des lobbies, le conçoivent et l’imposent à toutes les autres couches. Et peut-on leur en vouloir ? Les infos, même pour nous, sont très dures à trouver. Il faut en avoir les moyens, l’envie, et le courage d’admettre que tout en haut (à mon avis), c’est la responsabilité de chacun qui est mise en cause. Le parcours est long, semé d’embûches, et douloureux : je reste donc assez pessimiste pour la suite.



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    lloyd henreid lloyd henreid 9 octobre 2013 14:20

    Elle devient aussi nulle parce que ça permet de fabriquer du bourrin dépourvu de discernement. Du qui fait "des jobs qu’on déteste pour se payer des merdes dont on n’a pas besoin" : une voiture plus neuve que celle achetée il y a deux ans, une télé plus plate avec une meilleure résolution, et grosso-modo tout ce que le voisin a de mieux que moi et qui donc me fait défaut. Le temps que passent ces gens à s’occuper de ces choses-là, ils ne le passent pas à réfléchir sur autre chose. Ce qui faisait dire à Carlin qu’en effet :
     
    « There’s a reason education SUCKS, and it’s the same reason that will never, ever, ever be fixed. [...] Because the owners of this country don’t want that. [...] They don’t want a population of citizens capable of critical thinking [...] — that’s against their interest. You know what they want ? They want obedient workers. Obedient workers. People who are just smart enough to run the machines and do the paper work, and just dumb enough to passively accept all those increasingly shittier jobs with the lower pay, the longer hours, the reduced benefits, the end of overtime, and the vanishing pension that disappears the minute you go to collect it. » (Carlin, "le rêve américain")



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    lloyd henreid lloyd henreid 9 octobre 2013 13:50

    Bonjour Tom,
     
    J’ai comme un doute pour ce qui est de la culture : la plupart des gens que je vois autour de moi se limitent en la matière à un cocktail de télé et de musique radiophonique sans intérêt. Et pour ce qui est des livres, hmm... ça dépend aussi de ce qu’on lit et de ce qu’on en fait. C’est comme pour la musique : il y a ceux qui cultivent et ceux qui divertissent. Et même pour les bons livres, ce n’est pas tout le monde qui se demande ce qu’a voulu dire l’auteur ou comment il s’y est pris pour construire son récit par exemple. Pourquoi comme ça et pas autrement. La plupart des gens se contentent d’un premier niveau de lecture et ont pour seul objectif de connaître la fin de l’histoire (ce qui leur permet ensuite de déclamer fièrement la longue liste de leurs œuvres incomprises).
     
    Par contre je vous rejoins totalement sur la professionnalisation des filières, d’ailleurs ça rappelle un peu ce que dit Jacques Ellul à propos des spécialisations en général. Dans le monde merveilleux de l’homo technicus, chacun est conditionné pour accomplir la tâche qui lui incombe et ne doit pas, n’est pas censé s’intéresser à ce que font les autres. Les hommes-outils n’ont pas besoin de savoir lire, écrire, ou même penser : au travail c’est le chef qui s’en occupe pour eux, et à la maison la télé se charge de décrypter l’info, de leur dire comment penser, voter, consommer, et même baiser. Dans certains cas, ce serait même dangereux que chacun puisse penser par lui-même et comprendre ce qui se passe. Genre en politique...
     
    En fait on a vendu des télés "couleur" pour mieux raconter aux gens le monde en noir et blanc. Le manque d’éducation les prive des moyens dont ils auraient besoin pour comprendre les nuances, et c’est là que je trouve drôle le fait que ce soit Erwanet — plutôt très aligné sur le MEDEF & Cie — qui vienne se plaindre des lacunes en maths et en Français. Il omet cependant que l’Éducation nationale, c’est avant tout des profs qui dispensent un "programme" de savoirs et savoir-faire édicté non par eux-mêmes, mais par des gouvernements qui se suivent et se ressemblent. Pour lutter contre le chômage dans ce monde néo-libéral, celui-là-même auquel l’auteur semble aspirer, les politiques n’ont guère d’autre choix que de jouer la carte de la spécialisation précoce au détriment de l’acquisition des fondamentaux que sont les maths et le Français. Dans ce monde en fait, seule l’économie est "libre" — et tout le reste en découle.
     
    Je suis personnellement en recherche d’emploi, et constate que depuis quelques mois quasiment toutes les réponses négatives que je reçois sont truffées de fautes : grammaire, orthographe, et parfois même au niveau de mes coordonnées qu’il suffit pourtant de "recopier", quand ce n’est pas la date qui indique 2012 au lieu de 2013 — ça fait quand même pas très sérieux là en fin d’année... Je crains qu’avec les dispositifs d’aide à l’emploi dont les entrepreneurs libéraux sont pourtant friands — ça fait moins de "lourdes" *** CHARGES *** sociales à acquitter —, et qui favorisent les jeunes sans formation sur des postes notamment administratifs, les choses n’aillent pas en s’arrangeant. Encore un truc qui cloche et dont le pays aura sans doute beaucoup de mal à se remettre : des générations entières d’analphabètes, c’est le genre de truc qui vous colle à la peau pendant longtemps...
     
    PS : j’aime beaucoup votre pseudo !



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    lloyd henreid lloyd henreid 6 octobre 2013 14:02

    De la même manière, c’est la parole de vérité de Montebourg sur les médias qui a retenu mon attention. Je regrette amèrement le dogmatisme de certains voxiens qui ne semblent pas comprendre que ceux qui attaquent le problème de l’intérieur sont finalement beaucoup plus efficaces que ceux qui crachent leur venin depuis l’extérieur, anonymement et à l’abri derrière leurs écrans. Dogme contre dogme et au final : quelle différence ?
     
    Un grand merci pour vos commentaires, Jobel.



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    lloyd henreid lloyd henreid 6 octobre 2013 13:43

    C’est aussi le top pour ce qui est de créer des tensions communautaires sur fond de divergences ethniques et/ou religieuses. On fait des guerres pour vendre des armes et du béton, décrocher des contrats pour le pétrole, le nucléaire, et puis recevoir ensuite — parce qu’on est charitables — des milliers de gens qu’on a déracinés pour ainsi dire "de force" et qui feront une main-d’œuvre bon marché pour certains de nos entrepreneurs. Puis on entasse tout ça dans un beau "melting pot" en béton, on touille, on agite politiquement les tensions, et au final on se demande ce que veut dire "être français" — et je crains sincèrement que la prochaine étape ne consiste à s’entre-tuer comme le font en ce moment les Syriens, chacun pensant qu’on devrait faire, être, manger, boire, prier comme ci ou plutôt comme ça. Des questions qui, d’ailleurs, sont déjà à l’ordre du jour.
     
    Les politiques de l’UMPS sont dangereuses, mais c’est normal : leurs employeurs sont mondialistes, pas français. Les syndicats font partie de ces barrages qu’on a mis en place pour éviter que les choses ne dégénèrent : c’est aussi le rôle de la justice et des forces de l’ordre. Or toutes ces choses sont actuellement remises en cause, toutes en même temps, ce qui nous promet une belle déferlante. L’ordre des mondialistes naîtra du chaos, et je pense que tout ceci n’est pas innocent. Les errants de gauche sont lucides mais ne servent simplement pas les mêmes intérêts que vous et moi.



  • 1 vote
    lloyd henreid lloyd henreid 6 octobre 2013 13:21

    Merci Aguirre, c’est bon d’avoir au moins 1 com’ faisant mine de comprendre ce que je soulignais dans l’article. Qu’on aime ou pas Montebourg, le PS ou les brocolis, "les attaques sont fondées" et les gros plans en disent long sur la conscience qu’elles en ont. Des fissures apparaissent dans le maquillage et "ça se voit" : partant de là ça prête aussi à réfléchir. Même pour la ménagère de cinquante ans et plus.



  • vote
    lloyd henreid lloyd henreid 6 octobre 2013 13:12

    Bonjour Yoananda,
     
    Je pense que Montebourg a une autre idée de ce que devrait être la France mais qu’il ne peut l’exprimer au sein de ce parti. Son rôle se limite toujours à écoper pour moi, parce que quels que soient les atouts de la France et elle en a, son modèle économique et social ne peut que faire d’elle la proie d’une mondialisation prédatrice. Et c’est là que je ne vous rejoins plus du tout :
     
    — Les syndicats de nos jours font très mal leur boulot, mais le syndicalisme me semble nécessaire comme contre-pouvoir au politique et à l’économique. La société c’est d’abord un rapport de forces et un équilibre : quand l’une des forces cède et que l’équilibre est rompu, c’est la société toute entière qui vacille. Et au bout : l’effondrement qui ne semble plus bien loin d’ailleurs.
     
    — Les associations subventionnées comme vous dites, c’est la soupape d’une société gravement malade. Les oligarques techno-ploutocrates nous ont tondus et pour satisfaire leur avidité sans limite, forcent l’État à démanteler toujours plus les institutions qui ont pour objet de maintenir du lien social càd la cohésion du peuple de France. Les associations sont là pour essayer de "canaliser" plus qu’elles n’aident vraiment ceux que l’État a abandonnés, qui se retrouvent au bord de la route, très énervés. Que croyez-vous qu’il se passerait si personne n’agissait pour au moins "occuper" ces gens-là ?
     
    — Et pour le cliché du fonctionnaire "bobo", quand je pense que c’est moi qu’on accuse de tomber dans le soutien facile à la doxa... Pour votre gouverne et faisant suite aux mêmes raisons que celles citées précédemment, les employeurs publics sont exsangues et par conséquent, bosser dans le public aujourd’hui ne signifie plus "avoir la sécurité de l’emploi" : la plupart des collectivités recrutent en CDD, salaire au raz des pâquerettes, et si ça vous tente attendez-vous en plus à tenir plusieurs postes façon "chaises musicales". Si pour vous "être bobo" signifie "être en CDD, payé au SMIC, pour faire seul le boulot de deux ou trois personnes", on ne doit pas avoir la même définition du mot "bobo".
     
    Je vous remercie cependant pour votre commentaire.



  • 1 vote
    lloyd henreid lloyd henreid 5 octobre 2013 18:43

    ceux qui y reviennent *



  • 1 vote
    lloyd henreid lloyd henreid 5 octobre 2013 18:41

    Non m’sieur, et je ne vois pas en quoi mon article défend politiquement le statu quo de l’UMPS... simplement content de voir se faire recadrer en live les gens qui me mentent à longueur de journée : matin, midi, et soir, sans doute plus que Montebourg et sur tous les écrans. L’humour de ce dernier m’a aussi fait sourire, alors je me suis "tiens, je vais partager".
     
    Mais compte tenu des réactions jusqu’à présent, force est de constater que mon message est mal passé. Sans doute parce que je m’y suis mal pris pour l’exprimer. Ou parce que l’allergie à l’UMPS, dont pourtant je souffre également, n’a pas permis à ceux qui y revienne sans cesse de lire mon commentaire sur "notre" rapport à l’info.
     
    J’espérais, je dois dire, plus de discernement.



  • 2 votes
    lloyd henreid lloyd henreid 5 octobre 2013 14:48

    L’attitude vis-à-vis de Cheminade est honteuse, mais il est aussi beaucoup plus mou dans ses réactions. C’est beaucoup plus facile de malmener quelqu’un qui reste constamment comme prostré, sur la défensive, qui pare les coups mais sans jamais vraiment les rendre. Un peu comme dans la cour de l’école : laisse-les faire, contente-toi d’éviter le clash et ils reviendront. Colle-leur-en une bonne et ça les fera réfléchir.
     
    Certes Montebourg représente un "danger" bien moindre que Jacques Cheminade et jouit sans doute d’une "marge d’erreur" plus importante en conséquence. Mais pour autant je pense que l’attitude y fait beaucoup, et rares sont les politiciens même parmi ceux ayant pignon sur rue à oser se rebiffer de la sorte sur un plateau. Plus rares encore : ceux qui parviennent à le faire sans que la réaction soit cinglante et immédiate.
     
    Cheminade est timide, un peu comme Asselineau qui aurait tant à apporter au débat politique s’il avait seulement le cran de sortir des conférences. Et c’est cette attitude qui leur manque pour cela : sortir des retranchements dans lesquels on essaie de les maintenir et après chaque attaque, contre-attaquer et le faire de manière proportionnée. Balle au centre, on se calme, et on laisse les gens s’exprimer.
     
    Je vous rejoins par ailleurs totalement sur le constat d’un gouvernement qui gesticule mais n’apporte rien de nouveau sur le fond : le changement, c’est pas maintenant. L’alternance n’est en fait qu’une prolongation, et pour être clair : je ne crois pas une seule seconde que l’action menée par Montebourg soit efficace. Il essaie d’écoper à mesure que l’eau s’engouffre par la coque éventrée du pays, voilà tout.



  • 4 votes
    lloyd henreid lloyd henreid 5 octobre 2013 11:18

    Bonjour Jobel,
     
    Je suis bien d’accord avec vous sur cette idée du rôle "tampon" des syndicats pour canaliser la colère des ouvriers : c’est un peu comme le foot pour la colère tout court. Le cas Florange ennuie visiblement monsieur Montebourg, pour autant je ne trouve pas qu’il noie vraiment le poisson. Sa conclusion sur les résultats encourageants mais "pas extraordinaires" me semble honnête et réaliste, on est tout de même loin de la candeur hollandienne : "la crise est derrière nous", remake du tube de Mme Lagarde en 2008...
     
    Back to the topic, c’est surtout le pétage de câble que j’ai trouvé juteux : le recadrage et les observations sur "la manière dont vous regardez les choses" et "le miroir que vous tendez aux Français" me semblent à-propos. Un moment de vérité ne serait-ce qu’à cet égard.
     
    J’en profite pour remercier ceux qui ont soutenu l’article, mon tout premier : posté hier aux alentours de minuit et déjà en ligne... la modé est au taquet !



  • 6 votes
    lloyd henreid lloyd henreid 3 octobre 2013 12:04

    « ça fait 2 cons sur la photo »
     
    ... et un "ultra" pour la commenter ^^
     
    En fait il n’y a que les Juifs qui "peuvent" se moquer des Juifs et les critiquer. Et encore, à condition de ne pas faire d’Israël "l’épicentre des injustices de ce monde".
     
    Ou plus exactement : on peut faire des blagues sur les Juifs mais pas sur le fond de commerce profitant à une petite minorité d’entre eux ainsi qu’à certains non-Juifs. Dieudonné est devenu "antisémite" en critiquant non pas les Juifs, mais ce qu’il appelait "l’axe américano-sioniste" càd une posture politique sur laquelle reposent des intérêts à ne surtout pas toucher. Ou comment protéger des intérêts politiques en les cachant derrière un écran d’intentions prétendument humanistes et anti-racistes, quitte à ce que cela nuise aux Juifs "simples" qui n’ont rien à voir là-dedans et servent (du coup) de bouclier ou "partie visible". C’est ce que Dieudonné qualifiait aussi de "pornographie mémorielle" et la tribune anti-Hessel de Prasquier nous le rappelle : on peut être juif, ancien déporté et résistant, pour autant pas question de critiquer les politiques menées par l’État d’Israël. Le souci de ces gens pour la "mémoire" des victimes s’arrête où commencent les intérêts qu’ils défendent.