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Les commentaires de lloyd henreid



  • 1 vote
    lloyd henreid lloyd henreid 14 juillet 2013 03:22

    « de la paresse peut naître le génie, la création ! »
     
    ... ou la radiation :D mais je vous rejoins blague à part.
     
    Purely this :
     
    « appréciez le glouglou de votre cafetière lorsque le café coule tandis que les oiseaux chantent et que le soleil pénètre gentiment dans votre salon ! »
     
    ... and nothing more !
     



  • 3 votes
    lloyd henreid lloyd henreid 13 juillet 2013 22:48

    @ ffi :
     
    « Tu m’expliqueras comment il serait possible pour l’humanité de survivre sans les produits de son travail... Nous ne sommes pas dans un jardin d’Eden, où il n’y a qu’à se baisser pour ramasser la nourriture.
     
    Donc, c’est sûr que c’est une parole un peu dure pour les coeurs sensibles, il n’empêche que c’est une parole de bon sens et qui est vraie : Sans travail, on ne peut rien avoir, même pas le minimum pour survivre. »

     
    Mon cœur va bien, rassurez-vous :)
     
    La genèse c’était pour montrer que l’idée qu’il faille travailler sans cesse sous peine de mort ne date pas d’hier. Et corrélativement : que surmonter cette nécessité est un peu l’idéal des êtres humains, "conjurer le sort", depuis des millénaires.
     
    Nous n’avons jamais été si près de nous en affranchir avec l’évolution technologique, les machines assurant une grande partie de ce travail "maudit", tant et si bien qu’il "disparaît" comme disait fort justement Paul Jorion.
     
    Je partage aussi votre idée que le travail sert à satisfaire des besoins, et que s’il n’y a plus de besoin, plus de travail. Il est à cet égard logique de bosser moins en 2013, par exemple, qu’après les guerres qui laissèrent toute l’Europe à reconstruire.
     
    Pourtant et bien que les besoins soient en grande partie pourvus, et alors qu’il n’y a objectivement plus assez de travail, on oblige les gens soit à travailler toujours plus, soit à chercher du travail qu’on leur refuse.
     
    Le partage des fruits du travail n’est plus assuré de manière à assurer la pérennité d’un modèle économique basé sur ce rapport demande => travail pour la satisfaire => salaire => demande et on recommence.
     
    Ne pas partager pourrait sembler à l’extrême normal dans la mesure où certains, c’est vrai, n’ont pas envie de travailler. Mais quand des gens veulent travailler et ne le peuvent pas, ils sont injustement privés de leur subsistance (en violation d’ailleurs de l’article 23 de la DUDH).
     
    Comme vous je pense que le travail — ou l’effort pour distinguer mon idée de la vôtre — est nécessaire non seulement à la survie, mais au bien-être. En être privé est une réelle cause de souffrance, pas seulement financière, et je sais de quoi je parle.
     
    Je suis à cet égard convaincu qu’un revenu de base permettrait de libérer un immense potentiel d’envie et de talents qui ne peut en aucun cas s’exprimer quand les gens en sont réduits à chercher quelque chose qui n’existe pas.
     
    Ce qui me titille et pour en revenir à ma citation, c’est que malgré l’absurdité de cette situation, l’on nous fait croire que seul "le travail rend libre" — ça c’est la provoc’ du jour. Je pense que rien n’a vraiment changé depuis l’Éden et que les tenants de l’ordre établi tirent toujours sur les mêmes ficelles, savoir : "si tu ne travailles pas, tu es coupable" devant la société comme autrefois devant Dieu.
     
    Le travail aujourd’hui ne sert que les rentiers, ceux qui vivent des outils produisant des choses que de moins en moins de consommateurs peuvent s’offrir. Le maintien de ce rapport obsolète au travail participe d’une mise en compétition très semblable au "diviser pour mieux régner", économiquement aussi bien que politiquement. Je pense qu’il sert l’intérêt de quelques-uns au détriment du plus grand nombre, de la planète, et au final : des rentiers eux-mêmes qui sont en train de scier la branche sur laquelle ils sont assis. Tout cela engendre beaucoup de souffrances et de tensions, luttes des classes etc. —
     
    Pour lever le doute : je ne suis pas un hippie et j’ai d’autres rêves que simplement... je sais pas moi, fumer des joints allongé dans l’herbe et entouré de lapins cro-mignons. Mon rêve à moi ce serait plutôt de pouvoir enfin mettre à profit mes talents, ce pour quoi j’ai fait des études, ce genre de chose. Plutôt que de faire des trucs que d’autres pourraient faire aussi bien ou pire, passer des journées à récolter des "preuves" comme quoi je cherche quelque chose qui n’existe pas. Le travail entrave l’instinct productif des hommes et prive la société du potentiel qu’ils renferment.



  • 2 votes
    lloyd henreid lloyd henreid 13 juillet 2013 18:13

    merci !! le vôtre n’était pas mal non plus :)



  • vote
    lloyd henreid lloyd henreid 13 juillet 2013 18:09

    les dysfonctionnements * du réseau en 2007... d’avance pardon pour les autres fautes, là je manque de temps :)



  • 2 votes
    lloyd henreid lloyd henreid 13 juillet 2013 18:03

    Les États aussi sont ruinés, c’est amusant. Mais où est passé le pognon ?!



  • 2 votes
    lloyd henreid lloyd henreid 13 juillet 2013 18:01

    Nous tournons en rond mais il faut bien que je re-précise :)
    -
    « Je suis bien d’accord avec vous sauf que là, ce n’est pas DU TOUT le sujet encore une fois. La seule question qui importe, puisqu’on parle de service public, est de savoir si la privatisation de la SNCF AMELIORERAIT les conditions générales des usagers ou pas. On peut toujours philosopher sur les objectifs mercantiles des entrepreneurs, c’est sans doute intéressant dans l’absolu mais ce n’est pas ça qui répondra précisément à la question de ce fil. »
    -
    Le sujet c’est de savoir si privatiser améliore ou non le duo qualité-sécurité. Les objectifs nécessairement mercantiles sous peine de ruine — c’est un enjeu réel et non "philosophique" ! — tendant à faire passer celui-ci pour secondaire, ne peuvent que susciter des doutes quant au respect des règles en termes de qualité-sécurité. Je regrette mais c’est une donnée factuelle que ce risque de voir un opérateur privé préférer le gain, les prix, le "visible" quitte à prendre des risques à cet égard. Et c’est ce qui, de mon point de vue, doit porter à caution AVANT MÊME qu’on ne parle de "chiffres" !
    -
    J’ajoute pour ce qui est des chiffres, que l’une des critiques émises récemment à l’encontre de la SNCF et suite à cet accident, consiste à dire que le partage entre SNCF et RFF pour d’une part la gestion du réseau et d’autre part son exploitation, serait justement un point noir source d’erreurs et par conséquent d’accidents. Le risque de voir l’information se perdre entre les différents services serait accru, ce qui est logique, dans la mesure où ils ne sont pas centralisés mais scindés en deux entités distinctes. Si déjà les choses sont compliquées entre deux opérateurs, l’un gérant et l’autre exploitant, imaginez le bazar avec x compagnies qui ne seraient même plus liées entre elles par l’État !
    -
    Pour creuser le cas Free, imaginons la même chose transposée au ferroviaire avec une entreprise qui s’installe et "squatte" les réseaux entretenus par d’autres... en cas d’incident voire d’accident, je vous fiche ma montre et mon billet qu’on entendra des excuses du type "c’est pas notre faute mais celle de la compagnie y qui nous loue son réseau", laquelle sous-traite à z qui pose les rails encore produits par une autre, etc. — bref un système où chacun renvoie la responsabilité vers les autres et où c’est tellement le bazar qu’on renonce à trancher. Oui c’est de l’anticipation, oui ce ne sont que des hypothèses, mais faut-il s’interdire de les envisager et d’en tenir compte ?
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    «  Tout à fait mais si cette baisse de prix n’impacte pas la qualité du service, je ne vois pas où se situe le problème. En revanche, à eux de faire leur preuve ! »
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    En effet pas de problème avec cette hypothèse. Le problème tient à ce qu’ils n’en font pas la preuve, et qu’aucun "chiffre" ne permettra de la faire sauf à tester les probabilités sur du très long terme. Le discours pro-privatisations consiste à dire qu’il faut privatiser pour voir si c’est mieux ; le mien, à faire valoir le principe de précaution. Malheureusement mis à part les spécificités d’intention que je mentionnais, et qui ne penchent pas vraiment en faveur du privé, je ne vois rien qui permette de dire que ce sera mieux.
    -
    « Tout dépend du sujet proposé : là en l’occurrence il s’agit effectivement d’une question factuelle : ’la privatisation : est-ce mieux ou moins bien ?’ Par conséquent pour répondre à cette question, il s’agit d’amener des éléments factuels (donc chiffrés) et pas de faire de la morale (et là je ne m’adresse pas à vous mais à d’autres commentaires) »
    -
    Merci de préciser car je n’entends pas faire la morale ni ne prétends détenir LA vérité, peut-être que je me trompe mais je n’ai pas plus d’actions à la SNCF que de carte au PS ^^
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    Je pense que vous devriez prendre du recul sur les "chiffres" qui ne sont pas le seul type de donnée factuelle.
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    « 
    Nous avons déjà des ’retours d’expérience’ : Il y a un lien dans l’article proposé qui fait un comparatif entre l’Angleterre ayant un service privatisé et la France. Il apparaît dans ce document que le service privatisé en Angleterre marcherait mieux que notre SNCF nationale...Pour autant, je n’en tire aucune conclusion définitive mais je demande juste que des contradicteurs sérieux viennent infirmer avec de VRAIS éléments et pas avec du sentimentalisme... »
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    Chacun sait pertinemment que l’Angleterre a connu des heures sombres avec accidents, retards, etc., suite à la privatisation de son réseau. Les intervenants vus à la télé ® suite à "notre" catastrophe n’ont d’ailleurs pas manqué de rappeler que le choc est d’autant plus marquant qu’on ne s’attend pas à ce type de problème en France contrairement à d’autres pays dont celui de sa majesté. Citer UNE source disant que c’est mieux là-bas ne suffit pas à invalider les nombreux flashs info que nous avons pu voir concernant de tragiques accidents en Angleterre.
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    Pour ce qui est des chiffres, remarquez que la seule et unique source citée est à la fois clairement partisane et secondaire. Elle ne donne pas de lien pour accéder à la source primaire dont sont extraits seulement quelques chiffres. Notons que les chiffres sont datés de 2007 ce qui 1) n’est pas récent et 2) ne permet pas de voir ce que donnent les privatisations — en vigueur depuis 1993 en Angleterre — sur le (très) long terme. Dans ce qu’ils ne disent pas, il y a les bilans pour les autres années entre 1993 et 2013, qui peut-être allaient dans le même sens ou peut-être pas. J’observe aussi que la démarche partisane du ou des auteurs les pousse à attribuer les dysfonctionnement du réseau ferroviaire en 2007 à la mauvaise gestion publique d’avant 1993, ce qui ne me semble pas une attitude très honnête : si l’affaire était pourrie, fallait pas la reprendre ! Enfin, notez que l’on ne définit ni ne précise le terme "accident" : il peut s’agir aussi bien de pannes mineures que d’accidents "de personne" dont suicides ce dont la SNCF ne saurait être tenue pour responsable (à cet égard il est intéressant de voir que le taux de suicide en France est deux fois supérieur à celui du Royaume-Uni).
    -
    Je pourrais continuer longtemps comme ça mais c’est pour dire, simplement et sans provocation, qu’on fait dire aux chiffres un peu tout ce que l’on veut. Il suffit pour ça de mettre l’accent sur certains détails et de rester flou sur d’autres pour valider ou infirmer telle ou telle thèse. Une analyse digne de ce nom devrait comporter un ou plusieurs liens vers d’une part, la source primaire dont sont extraits les chiffres et d’autre part, d’autres analyses venant le "mettre en concurrence" càd le contredire. Le fait d’isoler quelques données dans un tableau de quatre lignes et d’arroser le tout de haine anti- "fonctionnaire privilégié" — alors même que les cheminots ne sont pas fonctionnaires — ne devrait pas être reconnu comme une source neutre et (à lire certains commentaires) exhaustive. Elle fait par trop le jeu du "sentimentalisme" pour en tout cas recueillir mon intérêt plus d’une minute.
    -

    « En tout cas, malgré nos désaccords, je vous remercie de votre courtoisie. »
    -
    En tant que voxien qui apprécie le débat et la contradiction pacifique comme moyen d’évoluer ensemble, je vous remercie à mon tour pour la vôtre.
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    Cordialement.


  • 3 votes
    lloyd henreid lloyd henreid 13 juillet 2013 16:32

    ... comme on dit aussi que l’État "n’a pas les moyens" de gérer les chemins de fer, trop "endetté" qu’il est vis-à-vis de banques... privées :D
    -
    Donc une seule solution : privatiser plus pour gagner plus ! TINA. CQFD. MCSLC.



  • 2 votes
    lloyd henreid lloyd henreid 13 juillet 2013 16:09

    « Si une société privée se montre capable A LA FOIS de remplir une mission de service public tout en se ’faisant du fric’ à côté », justement, il n’y a pas de problème. Le problème c’est qu’en général et ainsi que je l’expliquais, le "fric" demeure LA priorité du privé, les considérations de qualité et de sécurité étant secondaires. Libre à vous d’appeler ça de l’idéologie, mais c’est un fait — que d’ailleurs j’estimais être "normal et compréhensible", ce qui ne serait pas le discours d’un idéologue —, et j’ai bien envie de vous renvoyer la question : connaissez-vous des entrepreneurs privés prêts à essuyer des pertes personnelles pour sauvegarder la qualité du service rendu au public ?
    -
    Le principal côté positif des privatisations réside dans leur capacité à faire baisser les prix et évoluer les services. Mais si j’ai cité l’exemple de Free, c’est aussi pour dire qu’on n’a rien sans rien et que passée l’euphorie du "c’est moins cher", les consommateurs tendent à regretter des qualités de service souvent moindres et/ou aléatoires. S’il n’en résulte qu’une nuisance comme c’est le cas avec un abonnement web ou mobile, c’est pas très grave ; mais si pour faire baisser les prix l’on met sa clientèle en danger de mort, les conséquences sont tout autres. Et catéchisme ou pas, vous savez comme moi que certains seront tentés d’en passer par là si c’est rendu nécessaire par la mise en concurrence sur les plans tarifaire et "cosmétique" avec par exemple des trains plus beaux, mieux équipés, des fauteuils plus confortables mais des choses moins visibles (essieux, lignes, etc.) moins bien tenues car moins vendeuses.
    -
    Peut-être faites-vous partie de ces gens qui ne jurent que par le "chiffre" — ce qui ne va jamais que dans le sens de ce que j’exprime — et rêvent de "réduire le monde à une équation", auquel cas mes arguments ne vous convaincront pas. Mais ils restent factuels et pour ma part je n’ai pas envie de "tester" la chose AVANT pour ENSUITE me demander si oui ou non privatiser nous donne effectivement plus de morts. Je pense qu’il est pertinent de se poser ces questions dans l’immédiat et en se basant sur ce qui se fait déjà, ainsi que sur les intentions de base divergentes entre public et privé, pour évaluer le risque avant de l’encourir. C’est ce qu’on appelle le principe de précaution.
    -
    (J’en profite pour corriger mes erreurs : les hyènes commenceront * et pas de réels comptes * à rendre.)
    -
    Bien à vous, micnet.



  • 6 votes
    lloyd henreid lloyd henreid 13 juillet 2013 15:03

    « C’est vous tous qui êtes du côté de l’oligarchie, ces énarques et autres polytechniciens incapables (cf direction des banques françaises : que des énarques et des polytechniciens). »
    -
    C’est bien connu, le sommet de l’oligarchie, ce sont les politiques et les employés "privilégiés" du public. D’ailleurs le président de la république est mieux payé que celui de n’importe quelle corporation. C’est même pour ça que les politiques font exprès de passer des lois impopulaires constamment, les mêmes qu’ils soient de droite, de gauche, ou de Mars — c’est parce qu’ils sont bons joueurs et veulent laisser le champ libre aux corporations. Et les employés du public font exprès de mal travailler parce qu’ils rêvent de perdre leurs emplois, certes... je comprends mieux maintenant :)



  • 7 votes
    lloyd henreid lloyd henreid 13 juillet 2013 14:44

    C’est pas du catéchisme, c’est du factuel :
    — quand un entrepreneur monte son affaire, il engage son patrimoine dans l’espoir non pas de se ruiner, mais d’en tirer profit. Ce qui est tout à fait normal et compréhensible. Le retour sur investissement reste donc LA priorité même s’il s’entend que pour fidéliser le client, le service doit être réputé fiable. Ce qui tolère tout de même une marge d’erreur. La fiabilité ou plus globalement qualité du service demeure une question secondaire au service d’un intérêt principal : l’argent. Un autre détail d’importance : l’entrepreneur dirige SON affaire et n’a pas de comptes à rendre à la population, tout au plus à sa clientèle et à son bon vouloir.
    — quand l’État prend la charge d’un service dit "public", càd d’un service rendu à la population, il s’engage à ce que ce service soit 1) accessible au plus grand nombre et 2) rendu dans les meilleures conditions de qualité et de sécurité possibles. Ce qui n’empêche pas les accidents mais place le duo sécurité-qualité en tête de liste des priorités. La question du retour sur investissement, elle, n’entre pas dans une logique "lucrative" mais dans celle de ne pas faire payer plus que nécessaire pour couvrir les frais de fonctionnement — c’est ce qu’on appelle servir l’intérêt général. Et contrairement à l’entrepreneur-propriétaire, l’État qui engage sa responsabilité sur un service peut être sanctionné dans les urnes càd viré si la population estime qu’il gère mal son affaire. On en reparlera si vous voulez quand les hyènes commencera à accuser Hollande, d’ailleurs c’est plus ou moins le cas en fin d’article ici.
    __________

    C’est pas des chiffres mais un ensemble de données factuelles de base pour comprendre les différences fondamentales entre public et privé. Que des entrepreneurs fassent mumuse avec des téléphones et autres choses d’importance a priori moindre, c’est une chose ; mais confier la gestion du réseau ferroviaire et de sa sécurité à des gens qui 1) cherchent d’abord à faire du fric, 2) font passer l’intérêt général — dont sécurité — au second plan, et 3) n’ont pas de réels compte à rendre au public, c’est mon pognon et j’en fais ce que je veux etc., ceci ne me semble ni sérieux ni souhaitable.



  • vote
    lloyd henreid lloyd henreid 13 juillet 2013 14:14

    Le mensonge est énorme et ne date pas d’hier :
    -
    « 3.17 Il [Dieu] dit à l’homme : Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi. C’est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, 3.18 il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l’herbe des champs. 3.19 C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. »
    -
    Tous coupables du péché originel et pour toujours, tous contraints au travail pour expier ce péché. Jusqu’à ce que nous retournions à la poussière, n’en déplaise à ceux qui osent réclamer leur retraite. Le conditionnement date de bien avant l’école ^^



  • vote
    lloyd henreid lloyd henreid 13 juillet 2013 12:56

    Erratum :
    — dépouillé * des morts
    — nivellement par * le bas
    — la gestion des chemins de fer *
    ... et peut-être d’autres que j’oublie. Quand on fait les choses à la hâte...



  • 16 votes
    lloyd henreid lloyd henreid 13 juillet 2013 12:45

    Moins de vingt-quatre heures après l’accident et en l’absence d’information quant aux causes qui restent mystérieuses, nous avons donc déjà droit à notre échantillon de récup’ néo-libérale.
    -
    D’abord des "jeunes" qui ont cassé, peut-être mais c’est pas sûr, mais sûrement quand même, des trucs et dépouillés des "morts" pourtant peu nombreux — même si c’est déjà trop — et j’imagine évacués de suite après l’accident.
    -
    Et puis c’est bien connu : le service public c’est caca, l’ouverture à la concurrence c’est mieux ! Les utilisateurs de Free mobile par exemple sont connus pour être particulièrement satisfaits du service.
    -
    D’ailleurs les cheminots sont des privilégiés, des bourgeois même, dites ça aux anciens qui chargeaient le charbon à la pelle dans les fourneaux. Ou à ceux qui, encore de nos jours, doivent être dispo à tout moment y compris fêtes, Noël, etc., pour assurer la continuité du service en cas de besoin et au dernier moment si nécessaire. Quitter la table entre la dinde et la bûche, oui, c’est certes un privilège qu’il nous faut abolir !
    -
    Les retraites c’est mal, faudrait pas que les gens puissent profiter de l’augmentation de l’espérance de vie pour autre chose que travailler. Amusant comme le deuxième lien propose d’étendre ces "privilèges" à toutes les professions où le travail est réputé pénible ; alors que l’auteur lui, parle de les supprimer. Le nivellement pas le bas plutôt que par le haut, au moins l’on sait d’où viennent les commentaires sur cette actu...
    -
    Dans la mesure où cet accident a fait des morts, d’une part, et des blessés, et où ces blessés devront bien sûr être soignés (à moins que ça ne coûte trop cher ?), je propose que l’on accuse les cheminots de creuser le trou de la sécu.
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    Je propose qu’on privatise aussi toutes les routes, comme les autoroutes, ainsi que les écoles pour éviter les bagarres et blessures quand les enfants jouent ; les hôpitaux pour mettre fin aux erreurs médicales ; les parcs et jardins pour qu’il n’y ait plus de feuilles mortes à l’automne ; et bien sûr, pétitionnons pour que les grandes surfaces puissent vendre des médicaments entre deux plats de lasagnes.
    -
    Peut-être devrions-nous confier aux banques la gestion des chemins de fers. Après tout, c’est à elles qu’on a donné l’argent qu’on aurait peut-être pu investir dans l’entretien du réseau ferroviaire.
    -
    Bref... merci pour ce brillant article qui m’a convaincu à 200% ! Me voilà acquis au néo-libéralisme. Manque juste un lien pour la quête de Copé pour l’UMP, je vous le remets et vous me remercierez plus tard :)
    -
    BREAKING NEWS !! Un film serait d’ores et déjà prévu sur l’accident et la future mort des grands blessés... oh pardon, je confonds avec le film sur Mandela (mais c’est peut-être une idée à creuser pour la suite ?).



  • vote
    lloyd henreid lloyd henreid 9 juillet 2013 13:38

    Ça partait bien mais la fin est bizarre, je trouve... donc si je comprends bien : ce monsieur est allé voir dans le placard, càd le "grand œil" ou que sais-je et a "vu" qu’il n’y avait pas de cactus càd pas de dieu.
    -
    Je pense que nous sommes nombreux à envier son savoir. Mais tout serait tellement plus simple (et tellement plus convaincant) s’il expliquait à ses auditeurs comment voyager dans le temps et dans l’espace pour 1) le sonder complètement et 2) percer le mystère de nos origines. Dommage qu’il ne nous dise pas où se trouve le "placard", ça mettrait fin à des millénaires de conflits inter-religieux !
    -
    Je trouve Carlin beaucoup plus convaincant sur le sujet (ici par exemple).



  • 1 vote
    lloyd henreid lloyd henreid 5 juillet 2013 16:11

    « Nous parlons de lutte commune contre la menace terroriste. »
    -
    Tout est dit.



  • 2 votes
    lloyd henreid lloyd henreid 18 juin 2013 20:33

    Les histoires personnelles aident à mieux comprendre et je vous remercie de partager un peu de la vôtre. Il y a peut-être un peu d’euro-neuneu bien au chaud dans la façon dont j’appréhende ces choses étranges mais, lorsque je visionne ces images, j’ai l’impression de voir le Mal en face. Au chaud et de loin mais ça suffit pour mon sommeil... Le pire c’est que je vous rejoins sur l’idée que la guerre peut être belle parfois, quand on se bat pour quelque chose, un "meilleur" toujours subjectif mais auquel on croit. Or ici il n’y aura, je pense, jamais de "meilleur" : ces gens se sont laissés brièvement berner par un soulèvement qui n’avait rien de populaire, et souffrent pour se faire sans doute confisquer au final — et comme tous les autres — "leur" rébellion. Tragique à chaque étape et le pire est à venir.
    -
    Je vous rejoins aussi sur l’idée que guerre et barbarie vont souvent de pair, mais pas toujours et pas toujours à ce point-là. Un tel niveau de barbarie requiert plus qu’une simple envie d’en découdre : une haine, un fanatisme aveugle et déshumanisant qui (à mon avis) ne peuvent qu’être construits. Le fait qu’ils aillent souvent — mais pas toujours — de pair implique aussi que les deux ne sont pas "un", que guerre et barbarie sont des concepts différents bien qu’ils soient en pratique souvent mêlés. Là-dessus donc aussi, et dans les nuances, je vous rejoins. Enfin... je vous laisse maintenant et m’éloigne de ce fil car j’ai vraiment besoin de rassembler mes idées. Merci pour vos réponses qui m’aident à avancer.



  • 10 votes
    lloyd henreid lloyd henreid 18 juin 2013 16:53

    Oh et je regrette, Machiavel... j’aime vos commentaires souvent très pertinents mais quand vous dites "c’est la guerre" (donc normal), je ne suis pas d’accord. La guerre c’est détruire l’autre quand c’est nécessaire, quand pour une raison ou pour une autre on n’a pas le choix — généralement c’est plus une question de survie. Mais la guerre si moche soit-elle ne va pas nécessairement de pair avec "décapiter à coups de machette" ou "bouffer des morceaux de cadavres encore tièdes" — ça, c’est pas la guerre mais la "barbarie" et autant de crimes dont l’humanité devrait s’indigner. Profaner des corps fussent-ils ceux de l’ennemi, s’acharner dessus comme ils le font, c’est indéfendable. Et anormal même dans un contexte de guerre.



  • 12 votes
    lloyd henreid lloyd henreid 18 juin 2013 16:16

    Je ne doute pas qu’il y ait à redire des deux côtés mais... ça rappelle quand même un peu beaucoup la Libye, le vilain dictateur autoritaire qu’il faut abattre et à la fin, on sait ce que ça a donné. Bachar n’est sans doute pas un enfant de chœur non plus, pas plus que ne l’était Kadhafi mais au moins, ce dernier faisait régner l’ordre dans son pays. Ce qui permettait à chacun de vivre sous le coup d’une loi certes dure, poigne de fer "sed lex", un semblant d’ordre au moins, et au pays d’être en passe avant sa chute de devenir un peu la locomotive d’une Afrique qui en avait bien besoin pour son développement.
    -
    Ça n’empêchera jamais BHL de dire que cette guerre en Libye fut la première défaite politique de l’islamisme, mais vous et moi ne savons que trop bien ce qu’il en est : des rebelles fanatiques qui ont pris le pouvoir "grâce à nous" et dont la toute première décision publique consista à rétablir la charia, ou un truc dans le genre, juste avant que le pays n’éclate comme l’avaient prédit ces farfelus de Meyssan ou de Ramadan entre autres. C’est aujourd’hui le chaos qui règne en Libye, comme en Irak ou ailleurs, suffit d’une recherche sur Google actu pour l’apprendre ou s’en souvenir.
    -
    Je crains que la même chose ne se produise en Syrie, avec des rebelles encore plus cinglés si possible, équipés et soutenus par l’Occident pour faire tomber le régime certes autoritaire, mais relativement laïc et progressif de "Bachar" (comme dirait Fabius... genre "mon pote que j’appelle par son prénom"). Les minorités chrétiennes du pays se pissent dessus, terrorisées à l’idée que ce pouvoir central qui jusqu’à maintenant les protégeait, puisse tomber et laisser la place à des égorgeurs. Le chaos dans ce qu’il a de pire, comme un avant-goût de l’enfer en HD.
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    Pendant ce temps à l’ONU, le choix du successeur du non-encore-défunt "Bachar" a été fait par la France, la Russie, le monde entier à l’exception notable du peuple syrien (qui a-t-on appris, soutiendrait plutôt le régime), et ce choix s’est porté sur un homme d’affaire américano-syrien proche des Frères musulmans établi (tant qu’à faire) aux USA depuis qu’il y est allé faire ses études dans les années 1980... cherchez l’erreur. L’opposition "choisit" son successeur et le peuple, lui, devra faire avec. Rien de nouveau depuis les élections de 2012 "boycottées" par l’opposition comme par la sacro-sainte "communauté internationale" (également connue sous le nom de "monde occidental").
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    Pour toutes ces raisons, je persiste à penser que le régime en place n’est pas idéal mais que c’est un "moindre mal" pour le peuple aujourd’hui déchiré par une guerre non pas civile, mais religieuse et — surtout — venue de l’extérieur. La démocratie verra le jour en Syrie quand la Syrie sera prête à l’accueillir mais ce n’est pas à l’Occident de la lui imposer et de toute façon, ce n’est pas (à mon avis) son intention que d’"émanciper" le peuple syrien. Tout ça c’est rien qu’un condensé de vomi néo-colonial sanguinaire sur fond de censure et de propagande pour le plus grand malheur de gens qui, au fond, ne demandent qu’à vivre en paix... mais c’est déjà plus qu’on ne daigne leur accorder.



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    lloyd henreid lloyd henreid 18 juin 2013 12:33

    C’est vraiment terrifiant. J’avais vu des images de chasse aux Noirs en Libye suite à la chute du régime et il m’avait fallu beaucoup de temps pour m’en remettre. Si tant est que je m’en remette un jour. Mais là le niveau d’obscénité bat des records : le cannibalisme sauvage au nom d’Allah, perso je crois que mes amis musulmans auraient vomi. Il est cependant regrettable que ces images ne soient pas plus explicitement sourcées.
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    J’ai vu aussi sur Euronews des images de "gentils rebelles" jetant des corps à la foule du haut des immeubles. Pas de mots suffisamment forts pour exprimer mon dégoût, non : mon horreur d’entendre "notre" ministre faire le jeu de ces gens-là. Dans l’indifférence générale malgré tous les "lanceurs d’alerte" qu’on attend plus sur les rémunérations de nos ministres que sur l’œuvre du Mal de par le monde. Les gens sont pris à la gorge : la crise, pas de boulot, obnubilés par l’immédiat, le quotidien, le sous-mes-yeux sans se rendre compte que tous ces crimes, aussi, sont commis sous leurs yeux et à deux pas d’ici.
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    Nous semons ou plutôt laissons semer dans l’indifférence générale le chaos, l’abomination dans des pays qui sont à la fois les détenteurs des ressources stratégiques dont nous dépendons, sur lesquelles repose toute notre économie ; et s’agissant de la Syrie, bordée par Israël au Sud-Ouest et la Turquie au Nord : nos voisins et alliés pour au moins maintenir un semblant d’ordre à nos frontières. Faudra pas s’étonner si demain les flammes du brasier qu’on allume sur le pallier viennent lécher les murs de la maison, et je ne suis pas — contrairement au grand penseur BHL — convaincu compte tenu de l’imminence de l’effondrement de l’économie américaine, et de son endettement vis-à-vis de la Chine notamment, que ce soit "bon pour Israël" au bout du compte. Le "flic du pétrole" (comme dirait Michel Collon) ne survivant que sous perfusion d’armes et de pognon de l’oncle Sam, m’est avis que ça pourrait bientôt leur revenir dans la figure comme un élastique, un gros, trop mais alors "beaucoup" trop tendu et que ce sera douloureux pour les colons. Les élites responsables, elles, auront leurs entrées pour s’exiler où qu’elles veulent. Peut-être sur Mars quand plus aucun havre de paix ne restera sur Terre.
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    Bref : horrifié par ces images et inquiet de voir le phénomène encore se répandre jusqu’à ce que demain, ça se passe ici et qu’on bouffe des bouts de gens dans la rue. C’est Al-Qaïda puissance 1000 qu’on nous prépare, un déferlement de violence et de haine qui risque de faire passer Hitler pour un enfant de chœur. Les invasions mongoles, la grande muraille en moins — et je m’étonne de voir nos politiques s’obstiner à rester dans le camp de ceux qui nous préparent ça quant à côté, Poutine, lui, et quoi qu’on puisse légitimement lui reprocher, se comporte en homme d’État et nous offre une possibilité de sortie, d’alternative, de repolarisation pour note salut et celui du monde accessoirement. Hollande sourd, Chavez mort, et Ahmadinejad évincé, les temps sont durs pour la résistance, les rebelles, le contre-pouvoir. Le capitaine ivre a liquidé ses seconds, l’iceberg est droit devant... et l’orchestre toujours continue de jouer.



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    lloyd henreid lloyd henreid 15 juin 2013 11:47

    Ce n’est pas ainsi que je le perçois... pour avoir vu beaucoup de ses interventions, je pense que Farrakhan n’est pas le genre à mâcher ses mots ou "faire des courbettes". Il parle toujours aussi franc en 2013.
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    Pour moi le "in my judgement" est un gage d’humilité : nombreux sont ceux qui critiquent l’ordre établi, en France de Chouard à Soral par exemple, et dont les "visions" sont différentes. J’apprécie pour ma part l’attitude qui consiste à dire "c’est ce que je pense, je me trompe peut-être, mais voilà mon opinion" — maintenant débattons-en.
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    C’est une attitude somme toute très démocratique qui à mon avis fait cruellement défaut chez la plupart des intervenants "pour ou contre" de nos jours. Ça change des déclarations péremptoires des uns et des autres.