« de la paresse peut naître le génie, la création ! »
... ou la radiation :D mais je vous rejoins blague à part.
Purely this :
« appréciez le glouglou de votre cafetière lorsque le café coule tandis
que les oiseaux chantent et que le soleil pénètre gentiment dans votre
salon ! »
... and nothing more !
@ ffi :
« Tu m’expliqueras comment il serait possible pour l’humanité de survivre
sans les produits de son travail... Nous ne sommes pas dans un jardin
d’Eden, où il n’y a qu’à se baisser pour ramasser la nourriture.
Donc,
c’est sûr que c’est une parole un peu dure pour les coeurs sensibles,
il n’empêche que c’est une parole de bon sens et qui est vraie : Sans
travail, on ne peut rien avoir, même pas le minimum pour survivre. »
Mon cœur va bien, rassurez-vous :)
La
genèse c’était pour montrer que l’idée qu’il faille travailler sans
cesse sous peine de mort ne date pas d’hier. Et corrélativement : que
surmonter cette nécessité est un peu l’idéal des êtres humains,
"conjurer le sort", depuis des millénaires.
Nous n’avons jamais
été si près de nous en affranchir avec l’évolution technologique, les
machines assurant une grande partie de ce travail "maudit", tant et si
bien qu’il "disparaît" comme disait fort justement Paul Jorion.
Je
partage aussi votre idée que le travail sert à satisfaire des besoins,
et que s’il n’y a plus de besoin, plus de travail. Il est à cet égard
logique de bosser moins en 2013, par exemple, qu’après les guerres qui
laissèrent toute l’Europe à reconstruire.
Pourtant et bien que
les besoins soient en grande partie pourvus, et alors qu’il n’y a
objectivement plus assez de travail, on oblige les gens soit à
travailler toujours plus, soit à chercher du travail qu’on leur refuse.
Le
partage des fruits du travail n’est plus assuré de manière à assurer la
pérennité d’un modèle économique basé sur ce rapport demande =>
travail pour la satisfaire => salaire => demande et on recommence.
Ne
pas partager pourrait sembler à l’extrême normal dans la mesure où
certains, c’est vrai, n’ont pas envie de travailler. Mais quand des gens
veulent travailler et ne le peuvent pas, ils sont injustement privés de
leur subsistance (en violation d’ailleurs de l’article 23 de la DUDH).
Comme
vous je pense que le travail — ou l’effort pour distinguer mon idée de
la vôtre — est nécessaire non seulement à la survie, mais au bien-être.
En être privé est une réelle cause de souffrance, pas seulement
financière, et je sais de quoi je parle.
Je suis à cet égard
convaincu qu’un revenu de base permettrait de libérer un immense
potentiel d’envie et de talents qui ne peut en aucun cas s’exprimer
quand les gens en sont réduits à chercher quelque chose qui n’existe
pas.
Ce qui me titille et pour en revenir à ma citation, c’est
que malgré l’absurdité de cette situation, l’on nous fait croire que
seul "le travail rend libre" — ça c’est la provoc’ du jour. Je pense que
rien n’a vraiment changé depuis l’Éden et que les tenants de l’ordre
établi tirent toujours sur les mêmes ficelles, savoir : "si tu ne
travailles pas, tu es coupable" devant la société comme autrefois devant
Dieu.
Le travail aujourd’hui ne sert que les rentiers, ceux qui
vivent des outils produisant des choses que de moins en moins de
consommateurs peuvent s’offrir. Le maintien de ce rapport obsolète au
travail participe d’une mise en compétition très semblable au "diviser
pour mieux régner", économiquement aussi bien que politiquement. Je
pense qu’il sert l’intérêt de quelques-uns au détriment du plus grand
nombre, de la planète, et au final : des rentiers eux-mêmes qui sont en
train de scier la branche sur laquelle ils sont assis. Tout cela
engendre beaucoup de souffrances et de tensions, luttes des classes etc.
—
Pour lever le doute : je ne suis pas un hippie et j’ai
d’autres rêves que simplement... je sais pas moi, fumer des joints
allongé dans l’herbe et entouré de lapins cro-mignons. Mon rêve à moi ce
serait plutôt de pouvoir enfin mettre à profit mes talents, ce pour
quoi j’ai fait des études, ce genre de chose. Plutôt que de faire des
trucs que d’autres pourraient faire aussi bien ou pire, passer des
journées à récolter des "preuves" comme quoi je cherche quelque chose
qui n’existe pas. Le travail entrave l’instinct productif des hommes et
prive la société du potentiel qu’ils renferment.
merci !! le vôtre n’était pas mal non plus :)
les dysfonctionnements * du réseau en 2007... d’avance pardon pour les autres fautes, là je manque de temps :)
Les États aussi sont ruinés, c’est amusant. Mais où est passé le pognon ?!
Nous tournons en rond mais il faut bien que je re-précise :)
-
« Je suis bien d’accord avec vous sauf que là, ce n’est pas
DU TOUT le sujet encore une fois. La seule question qui importe,
puisqu’on parle de service public, est de savoir si la privatisation de
la SNCF AMELIORERAIT les conditions générales des usagers ou pas. On
peut toujours philosopher sur les objectifs mercantiles des
entrepreneurs, c’est sans doute intéressant dans l’absolu mais ce n’est
pas ça qui répondra précisément à la question de ce fil. »
-
Le
sujet c’est de savoir si privatiser améliore ou non le duo
qualité-sécurité. Les objectifs nécessairement mercantiles sous peine de
ruine — c’est un enjeu réel et non "philosophique" ! — tendant à faire
passer celui-ci pour secondaire, ne peuvent que susciter des doutes
quant au respect des règles en termes de qualité-sécurité. Je regrette
mais c’est une donnée factuelle que ce risque de voir un opérateur privé
préférer le gain, les prix, le "visible" quitte à prendre des risques à
cet égard. Et c’est ce qui, de mon point de vue, doit porter à caution
AVANT MÊME qu’on ne parle de "chiffres" !
-
J’ajoute pour ce qui
est des chiffres, que l’une des critiques émises récemment à l’encontre
de la SNCF et suite à cet accident, consiste à dire que le partage entre
SNCF et RFF pour d’une part la gestion du réseau et d’autre part son
exploitation, serait justement un point noir source d’erreurs et par
conséquent d’accidents. Le risque de voir l’information se perdre entre
les différents services serait accru, ce qui est logique, dans la mesure
où ils ne sont pas centralisés mais scindés en deux entités distinctes.
Si déjà les choses sont compliquées entre deux opérateurs, l’un gérant
et l’autre exploitant, imaginez le bazar avec x compagnies qui ne
seraient même plus liées entre elles par l’État !
-
Pour creuser
le cas Free, imaginons la même chose transposée au ferroviaire avec une
entreprise qui s’installe et "squatte" les réseaux entretenus par
d’autres... en cas d’incident voire d’accident, je vous fiche ma montre
et mon billet qu’on entendra des excuses du type "c’est pas notre faute
mais celle de la compagnie y qui nous loue son réseau", laquelle
sous-traite à z qui pose les rails encore produits par une autre, etc. —
bref un système où chacun renvoie la responsabilité vers les autres et
où c’est tellement le bazar qu’on renonce à trancher. Oui c’est de
l’anticipation, oui ce ne sont que des hypothèses, mais faut-il
s’interdire de les envisager et d’en tenir compte ?
-
«
Tout à fait mais si cette baisse de prix n’impacte pas la qualité du
service, je ne vois pas où se situe le problème. En revanche, à eux de
faire leur preuve ! »
-
En effet pas de problème avec
cette hypothèse. Le problème tient à ce qu’ils n’en font pas la preuve,
et qu’aucun "chiffre" ne permettra de la faire sauf à tester les
probabilités sur du très long terme. Le discours pro-privatisations
consiste à dire qu’il faut privatiser pour voir si c’est mieux ; le
mien, à faire valoir le principe de précaution. Malheureusement mis à
part les spécificités d’intention que je mentionnais, et qui ne penchent
pas vraiment en faveur du privé, je ne vois rien qui permette de dire
que ce sera mieux.
-
« Tout dépend du sujet proposé : là en l’occurrence il
s’agit effectivement d’une question factuelle : ’la privatisation :
est-ce mieux ou moins bien ?’ Par conséquent pour répondre à cette
question, il s’agit d’amener des éléments factuels (donc chiffrés) et
pas de faire de la morale (et là je ne m’adresse pas à vous mais à
d’autres commentaires) »
-
Merci de préciser car je n’entends
pas faire la morale ni ne prétends détenir LA vérité, peut-être que je me
trompe mais je n’ai pas plus d’actions à la SNCF que de carte au PS ^^
-
Je pense que vous devriez prendre du recul sur les "chiffres" qui ne sont pas le seul type de donnée factuelle.
-
« Nous avons déjà des ’retours d’expérience’ : Il y a un
lien dans l’article proposé qui fait un comparatif entre l’Angleterre
ayant un service privatisé et la France. Il apparaît dans ce document
que le service privatisé en Angleterre marcherait mieux que notre SNCF
nationale...Pour autant, je n’en tire aucune conclusion définitive mais
je demande juste que des contradicteurs sérieux viennent infirmer avec
de VRAIS éléments et pas avec du sentimentalisme... »
-
Chacun
sait pertinemment que l’Angleterre a connu des heures sombres avec
accidents, retards, etc., suite à la privatisation de son réseau. Les
intervenants vus à la télé ® suite à "notre" catastrophe n’ont
d’ailleurs pas manqué de rappeler que le choc est d’autant plus marquant
qu’on ne s’attend pas à ce type de problème en France contrairement à
d’autres pays dont celui de sa majesté. Citer UNE source disant que
c’est mieux là-bas ne suffit pas à invalider les nombreux flashs info
que nous avons pu voir concernant de tragiques accidents en Angleterre.
-
Pour
ce qui est des chiffres, remarquez que la seule et unique source citée
est à la fois clairement partisane et secondaire. Elle ne donne pas de
lien pour accéder à la source primaire dont sont extraits seulement
quelques chiffres. Notons que les chiffres sont datés de 2007 ce qui 1)
n’est pas récent et 2) ne permet pas de voir ce que donnent les
privatisations — en vigueur depuis 1993 en Angleterre — sur le (très) long terme. Dans ce
qu’ils ne disent pas, il y a les bilans pour les autres années entre
1993 et 2013, qui peut-être allaient dans le même sens ou peut-être pas.
J’observe aussi que la démarche partisane du ou des auteurs les pousse à
attribuer les dysfonctionnement du réseau ferroviaire en 2007 à la
mauvaise gestion publique d’avant 1993, ce qui ne me semble pas une
attitude très honnête : si l’affaire était pourrie, fallait pas la
reprendre ! Enfin, notez que l’on ne définit ni ne précise le terme
"accident" : il peut s’agir aussi bien de pannes mineures que
d’accidents "de personne" dont suicides ce dont la SNCF ne saurait être
tenue pour responsable (à cet égard il est intéressant de voir que le taux de suicide en France est deux fois supérieur à celui du Royaume-Uni).
-
Je
pourrais continuer longtemps comme ça mais c’est pour dire, simplement
et sans provocation, qu’on fait dire aux chiffres un peu tout ce que
l’on veut. Il suffit pour ça de mettre l’accent sur certains détails et
de rester flou sur d’autres pour valider ou infirmer telle ou telle
thèse. Une analyse digne de ce nom devrait comporter un ou plusieurs
liens vers d’une part, la source primaire dont sont extraits les
chiffres et d’autre part, d’autres analyses venant le "mettre en
concurrence" càd le contredire. Le fait d’isoler quelques données dans
un tableau de quatre lignes et d’arroser le tout de haine anti-
"fonctionnaire privilégié" — alors même que les cheminots ne sont pas
fonctionnaires — ne devrait pas être reconnu comme une source neutre et
(à lire certains commentaires) exhaustive. Elle fait par trop le jeu du
"sentimentalisme" pour en tout cas recueillir mon intérêt plus d’une
minute.
-
« Si une société privée se montre capable A LA FOIS de remplir une
mission de service public tout en se ’faisant du fric’ à côté »,
justement, il n’y a pas de problème. Le problème c’est qu’en général et
ainsi que je l’expliquais, le "fric" demeure LA priorité du privé, les
considérations de qualité et de sécurité étant secondaires. Libre à vous
d’appeler ça de l’idéologie, mais c’est un fait — que d’ailleurs
j’estimais être "normal et compréhensible", ce qui ne serait pas le
discours d’un idéologue —, et j’ai bien envie
de vous renvoyer la question : connaissez-vous des entrepreneurs privés
prêts à essuyer des pertes personnelles pour sauvegarder la qualité du
service rendu au public ?
-
Le principal côté positif des privatisations
réside dans leur capacité à faire baisser les prix et évoluer les
services. Mais si j’ai cité l’exemple de Free, c’est aussi pour dire
qu’on n’a rien sans rien et que passée l’euphorie du "c’est moins cher",
les consommateurs tendent à regretter des qualités de service souvent
moindres et/ou aléatoires. S’il n’en résulte qu’une nuisance comme c’est le
cas avec un abonnement web ou mobile, c’est pas très grave ; mais si
pour faire baisser les prix l’on met sa clientèle en danger de mort, les
conséquences sont tout autres. Et catéchisme ou pas, vous savez comme
moi que certains seront tentés d’en passer par là si c’est rendu
nécessaire par la mise en concurrence sur les plans tarifaire et
"cosmétique" avec par exemple des trains plus beaux, mieux équipés, des
fauteuils plus confortables mais des choses moins visibles (essieux,
lignes, etc.) moins bien tenues car moins vendeuses.
-
Peut-être
faites-vous partie de ces gens qui ne jurent que par le "chiffre" — ce
qui ne va jamais que dans le sens de ce que j’exprime — et rêvent de
"réduire le monde à une équation", auquel cas mes arguments ne vous
convaincront pas. Mais ils restent factuels et pour ma part je n’ai pas
envie de "tester" la chose AVANT pour ENSUITE me demander si oui ou non
privatiser nous donne effectivement plus de morts. Je pense qu’il est pertinent de se
poser ces questions dans l’immédiat et en se basant sur ce qui se fait
déjà, ainsi que sur les intentions de base divergentes entre public et
privé, pour évaluer le risque avant de l’encourir. C’est ce qu’on
appelle le principe de précaution.
-
(J’en profite pour corriger mes erreurs : les hyènes commenceront * et pas de réels comptes * à rendre.)
-
Bien à vous, micnet.
« C’est vous tous qui êtes du côté de l’oligarchie, ces énarques et autres
polytechniciens incapables (cf direction des banques françaises : que
des énarques et des polytechniciens). »
-
C’est bien connu, le sommet de l’oligarchie, ce sont les politiques et les employés "privilégiés" du public. D’ailleurs le président de la république est mieux payé que celui de n’importe quelle corporation. C’est même pour ça que les politiques font exprès de passer des lois impopulaires constamment, les mêmes qu’ils soient de droite, de gauche, ou de Mars — c’est parce qu’ils sont bons joueurs et veulent laisser le champ libre aux corporations. Et les employés du public font exprès de mal travailler parce qu’ils rêvent de perdre leurs emplois, certes... je comprends mieux maintenant :)
C’est pas du catéchisme, c’est du factuel :
— quand un entrepreneur monte son affaire, il engage son patrimoine dans l’espoir non pas de se ruiner, mais d’en tirer profit. Ce qui est tout à fait normal et compréhensible. Le retour sur investissement reste donc LA priorité même s’il s’entend que pour fidéliser le client, le service doit être réputé fiable. Ce qui tolère tout de même une marge d’erreur. La fiabilité ou plus globalement qualité du service demeure une question secondaire au service d’un intérêt principal : l’argent. Un autre détail d’importance : l’entrepreneur dirige SON affaire et n’a pas de comptes à rendre à la population, tout au plus à sa clientèle et à son bon vouloir.
— quand l’État prend la charge d’un service dit "public", càd d’un service rendu à la population, il s’engage à ce que ce service soit 1) accessible au plus grand nombre et 2) rendu dans les meilleures conditions de qualité et de sécurité possibles. Ce qui n’empêche pas les accidents mais place le duo sécurité-qualité en tête de liste des priorités. La question du retour sur investissement, elle, n’entre pas dans une logique "lucrative" mais dans celle de ne pas faire payer plus que nécessaire pour couvrir les frais de fonctionnement — c’est ce qu’on appelle servir l’intérêt général. Et contrairement à l’entrepreneur-propriétaire, l’État qui engage sa responsabilité sur un service peut être sanctionné dans les urnes càd viré si la population estime qu’il gère mal son affaire. On en reparlera si vous voulez quand les hyènes commencera à accuser Hollande, d’ailleurs c’est plus ou moins le cas en fin d’article ici.
__________
C’est pas des chiffres mais un ensemble de données factuelles de base pour comprendre les différences fondamentales entre public et privé. Que des entrepreneurs fassent mumuse avec des téléphones et autres choses d’importance a priori moindre, c’est une chose ; mais confier la gestion du réseau ferroviaire et de sa sécurité à des gens qui 1) cherchent d’abord à faire du fric, 2) font passer l’intérêt général — dont sécurité — au second plan, et 3) n’ont pas de réels compte à rendre au public, c’est mon pognon et j’en fais ce que je veux etc., ceci ne me semble ni sérieux ni souhaitable.
Le mensonge est énorme et ne date pas d’hier :
-
« 3.17
Il [Dieu] dit à l’homme : Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et
que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre :
Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi. C’est à force
de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, 3.18 il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l’herbe des champs. 3.19
C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que
tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et
tu retourneras dans la poussière. »
-
Tous coupables du péché
originel et pour toujours, tous contraints au travail pour expier ce
péché. Jusqu’à ce que nous retournions à la poussière, n’en déplaise à ceux qui osent réclamer leur retraite. Le conditionnement date de bien avant l’école ^^
Erratum :
— dépouillé * des morts
— nivellement par * le bas
— la gestion des chemins de fer *
... et peut-être d’autres que j’oublie. Quand on fait les choses à la hâte...
Moins de vingt-quatre heures après l’accident et en l’absence
d’information quant aux causes qui restent mystérieuses, nous avons donc
déjà droit à notre échantillon de récup’ néo-libérale.
-
D’abord
des "jeunes" qui ont cassé, peut-être mais c’est pas sûr, mais sûrement
quand même, des trucs et dépouillés des "morts" pourtant peu nombreux —
même si c’est déjà trop — et j’imagine évacués de suite après
l’accident.
-
Et puis c’est bien connu : le service public c’est
caca, l’ouverture à la concurrence c’est mieux ! Les utilisateurs de
Free mobile par exemple sont connus pour être particulièrement
satisfaits du service.
-
D’ailleurs les cheminots sont des
privilégiés, des bourgeois même, dites ça aux anciens qui chargeaient le
charbon à la pelle dans les fourneaux. Ou à ceux qui, encore de nos
jours, doivent être dispo à tout moment y compris fêtes, Noël, etc.,
pour assurer la continuité du service en cas de besoin et au dernier
moment si nécessaire. Quitter la table entre la dinde et la bûche, oui,
c’est certes un privilège qu’il nous faut abolir !
-
Les retraites
c’est mal, faudrait pas que les gens puissent profiter de l’augmentation
de l’espérance de vie pour autre chose que travailler. Amusant comme le
deuxième lien propose d’étendre ces "privilèges" à toutes les
professions où le travail est réputé pénible ; alors que l’auteur lui,
parle de les supprimer. Le nivellement pas le bas plutôt que par le
haut, au moins l’on sait d’où viennent les commentaires sur cette
actu...
-
Dans la mesure où cet accident a fait des morts, d’une
part, et des blessés, et où ces blessés devront bien sûr être soignés (à
moins que ça ne coûte trop cher ?), je propose que l’on accuse les
cheminots de creuser le trou de la sécu.
-
Je propose qu’on
privatise aussi toutes les routes, comme les autoroutes, ainsi que les
écoles pour éviter les bagarres et blessures quand les enfants jouent ;
les hôpitaux pour mettre fin aux erreurs médicales ; les parcs et
jardins pour qu’il n’y ait plus de feuilles mortes à l’automne ; et bien
sûr, pétitionnons pour que les grandes surfaces puissent vendre des
médicaments entre deux plats de lasagnes.
-
Peut-être
devrions-nous confier aux banques la gestion des chemins de fers. Après
tout, c’est à elles qu’on a donné l’argent qu’on aurait peut-être pu
investir dans l’entretien du réseau ferroviaire.
-
Bref... merci
pour ce brillant article qui m’a convaincu à 200% ! Me voilà acquis au
néo-libéralisme. Manque juste un lien pour la quête de Copé pour l’UMP,
je vous le remets là et vous me remercierez plus tard :)
-
BREAKING
NEWS !! Un film serait d’ores et déjà prévu sur l’accident et la future
mort des grands blessés... oh pardon, je confonds avec le film sur Mandela (mais c’est peut-être une idée à creuser pour la suite ?).
Ça partait bien mais la fin est bizarre, je trouve... donc si je comprends bien : ce monsieur est allé voir dans le placard, càd le "grand œil" ou que sais-je et a "vu" qu’il n’y avait pas de cactus càd pas de dieu.
-
Je pense que nous sommes nombreux à envier son savoir. Mais tout serait tellement plus simple (et tellement plus convaincant) s’il expliquait à ses auditeurs comment voyager dans le temps et dans l’espace pour 1) le sonder complètement et 2) percer le mystère de nos origines. Dommage qu’il ne nous dise pas où se trouve le "placard", ça mettrait fin à des millénaires de conflits inter-religieux !
-
Je trouve Carlin beaucoup plus convaincant sur le sujet (ici par exemple).
« Nous parlons de lutte commune contre la menace terroriste. »
-
Tout est dit.
Les histoires personnelles aident à mieux comprendre et je vous remercie
de partager un peu de la vôtre. Il y a peut-être un peu d’euro-neuneu
bien au chaud dans la façon dont j’appréhende ces choses étranges mais,
lorsque je visionne ces images, j’ai l’impression de voir le Mal en
face. Au chaud et de loin mais ça suffit pour mon sommeil... Le pire
c’est que je vous rejoins sur l’idée que la guerre peut être belle
parfois, quand on se bat pour quelque chose, un "meilleur" toujours
subjectif mais auquel on croit. Or ici il n’y aura, je pense, jamais de
"meilleur" : ces gens se sont laissés brièvement berner par un
soulèvement qui n’avait rien de populaire, et souffrent pour se faire
sans doute confisquer au final — et comme tous les autres — "leur"
rébellion. Tragique à chaque étape et le pire est à venir.
-
Je
vous rejoins aussi sur l’idée que guerre et barbarie vont souvent de
pair, mais pas toujours et pas toujours à ce point-là. Un tel niveau de
barbarie requiert plus qu’une simple envie d’en découdre : une haine, un
fanatisme aveugle et déshumanisant qui (à mon avis) ne peuvent qu’être
construits. Le fait qu’ils aillent souvent — mais pas toujours — de pair
implique aussi que les deux ne sont pas "un", que guerre et barbarie
sont des concepts différents bien qu’ils soient en pratique souvent
mêlés. Là-dessus donc aussi, et dans les nuances, je vous rejoins.
Enfin... je vous laisse maintenant et m’éloigne de ce fil car j’ai
vraiment besoin de rassembler mes idées. Merci pour vos réponses qui
m’aident à avancer.
Oh et je regrette, Machiavel... j’aime vos commentaires souvent très
pertinents mais quand vous dites "c’est la guerre" (donc normal), je ne
suis pas d’accord. La guerre c’est détruire l’autre quand c’est
nécessaire, quand pour une raison ou pour une autre on n’a pas le choix —
généralement c’est plus une question de survie. Mais la guerre si moche
soit-elle ne va pas nécessairement de pair avec "décapiter à coups de
machette" ou "bouffer des morceaux de cadavres encore tièdes" — ça,
c’est pas la guerre mais la "barbarie" et autant de crimes dont
l’humanité devrait s’indigner. Profaner des corps fussent-ils ceux de
l’ennemi, s’acharner dessus comme ils le font, c’est indéfendable. Et
anormal même dans un contexte de guerre.
Je ne doute pas qu’il y ait à redire des deux côtés mais... ça rappelle
quand même un peu beaucoup la Libye, le vilain dictateur autoritaire
qu’il faut abattre et à la fin, on sait ce que ça a donné. Bachar n’est
sans doute pas un enfant de chœur non plus, pas plus que ne l’était
Kadhafi mais au moins, ce dernier faisait régner l’ordre dans son pays.
Ce qui permettait à chacun de vivre sous le coup d’une loi certes dure,
poigne de fer "sed lex", un semblant d’ordre au moins, et au pays d’être
en passe avant sa chute de devenir un peu la locomotive d’une Afrique
qui en avait bien besoin pour son développement.
-
Ça n’empêchera jamais BHL
de dire que cette guerre en Libye fut la première défaite politique de
l’islamisme, mais vous et moi ne savons que trop bien ce qu’il en est :
des rebelles fanatiques qui ont pris le pouvoir "grâce à nous" et dont
la toute première décision publique consista à rétablir la charia, ou un
truc dans le genre, juste avant que le pays n’éclate comme l’avaient
prédit ces farfelus de Meyssan ou de Ramadan entre autres. C’est
aujourd’hui le chaos qui règne en Libye, comme en Irak ou ailleurs,
suffit d’une recherche sur Google actu pour l’apprendre ou s’en
souvenir.
-
Je crains que la même chose ne se produise en Syrie,
avec des rebelles encore plus cinglés si possible, équipés et soutenus
par l’Occident pour faire tomber le régime certes autoritaire, mais
relativement laïc et progressif de "Bachar" (comme dirait Fabius...
genre "mon pote que j’appelle par son prénom"). Les minorités
chrétiennes du pays se pissent dessus, terrorisées à l’idée que ce
pouvoir central qui jusqu’à maintenant les protégeait, puisse tomber et
laisser la place à des égorgeurs. Le chaos dans ce qu’il a de pire,
comme un avant-goût de l’enfer en HD.
-
Pendant ce temps à l’ONU,
le choix du successeur du non-encore-défunt "Bachar" a été fait par la
France, la Russie, le monde entier à l’exception notable du peuple
syrien (qui a-t-on appris, soutiendrait plutôt le régime), et ce choix
s’est porté sur un homme d’affaire américano-syrien proche des Frères
musulmans établi (tant qu’à faire) aux USA depuis qu’il y est allé faire
ses études dans les années 1980... cherchez l’erreur. L’opposition
"choisit" son successeur et le peuple, lui, devra faire avec. Rien de
nouveau depuis les élections de 2012 "boycottées" par l’opposition comme
par la sacro-sainte "communauté internationale" (également connue sous
le nom de "monde occidental").
-
Pour toutes ces raisons, je
persiste à penser que le régime en place n’est pas idéal mais que c’est
un "moindre mal" pour le peuple aujourd’hui déchiré par une guerre non
pas civile, mais religieuse et — surtout — venue de l’extérieur. La
démocratie verra le jour en Syrie quand la Syrie sera prête à
l’accueillir mais ce n’est pas à l’Occident de la lui imposer et de
toute façon, ce n’est pas (à mon avis) son intention que d’"émanciper"
le peuple syrien. Tout ça c’est rien qu’un condensé de vomi néo-colonial
sanguinaire sur fond de censure et de propagande pour le plus grand
malheur de gens qui, au fond, ne demandent qu’à vivre en paix... mais
c’est déjà plus qu’on ne daigne leur accorder.
C’est vraiment terrifiant. J’avais vu des images de chasse aux Noirs en Libye suite à la chute du régime et il m’avait fallu beaucoup de temps pour m’en remettre. Si tant est que je m’en remette un jour. Mais là le niveau d’obscénité bat des records : le cannibalisme sauvage au nom d’Allah, perso je crois que mes amis musulmans auraient vomi. Il est cependant regrettable que ces images ne soient pas plus explicitement sourcées.
-
J’ai vu aussi sur Euronews des images de "gentils rebelles" jetant des corps à la foule du haut des immeubles. Pas de mots suffisamment forts pour exprimer mon dégoût, non : mon horreur d’entendre "notre" ministre faire le jeu de ces gens-là. Dans l’indifférence générale malgré tous les "lanceurs d’alerte" qu’on attend plus sur les rémunérations de nos ministres que sur l’œuvre du Mal de par le monde. Les gens sont pris à la gorge : la crise, pas de boulot, obnubilés par l’immédiat, le quotidien, le sous-mes-yeux sans se rendre compte que tous ces crimes, aussi, sont commis sous leurs yeux et à deux pas d’ici.
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Nous semons ou plutôt laissons semer dans l’indifférence générale le chaos, l’abomination dans des pays qui sont à la fois les détenteurs des ressources stratégiques dont nous dépendons, sur lesquelles repose toute notre économie ; et s’agissant de la Syrie, bordée par Israël au Sud-Ouest et la Turquie au Nord : nos voisins et alliés pour au moins maintenir un semblant d’ordre à nos frontières. Faudra pas s’étonner si demain les flammes du brasier qu’on allume sur le pallier viennent lécher les murs de la maison, et je ne suis pas — contrairement au grand penseur BHL — convaincu compte tenu de l’imminence de l’effondrement de l’économie américaine, et de son endettement vis-à-vis de la Chine notamment, que ce soit "bon pour Israël" au bout du compte. Le "flic du pétrole" (comme dirait Michel Collon) ne survivant que sous perfusion d’armes et de pognon de l’oncle Sam, m’est avis que ça pourrait bientôt leur revenir dans la figure comme un élastique, un gros, trop mais alors "beaucoup" trop tendu et que ce sera douloureux pour les colons. Les élites responsables, elles, auront leurs entrées pour s’exiler où qu’elles veulent. Peut-être sur Mars quand plus aucun havre de paix ne restera sur Terre.
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Bref : horrifié par ces images et inquiet de voir le phénomène encore se répandre jusqu’à ce que demain, ça se passe ici et qu’on bouffe des bouts de gens dans la rue. C’est Al-Qaïda puissance 1000 qu’on nous prépare, un déferlement de violence et de haine qui risque de faire passer Hitler pour un enfant de chœur. Les invasions mongoles, la grande muraille en moins — et je m’étonne de voir nos politiques s’obstiner à rester dans le camp de ceux qui nous préparent ça quant à côté, Poutine, lui, et quoi qu’on puisse légitimement lui reprocher, se comporte en homme d’État et nous offre une possibilité de sortie, d’alternative, de repolarisation pour note salut et celui du monde accessoirement. Hollande sourd, Chavez mort, et Ahmadinejad évincé, les temps sont durs pour la résistance, les rebelles, le contre-pouvoir. Le capitaine ivre a liquidé ses seconds, l’iceberg est droit devant... et l’orchestre toujours continue de jouer.
Ce n’est pas ainsi que je le perçois... pour avoir vu beaucoup de ses interventions, je pense que Farrakhan n’est pas le genre à mâcher ses mots ou "faire des courbettes". Il parle toujours aussi franc en 2013.
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Pour moi le "in my judgement" est un gage d’humilité : nombreux sont ceux qui critiquent l’ordre établi, en France de Chouard à Soral par exemple, et dont les "visions" sont différentes. J’apprécie pour ma part l’attitude qui consiste à dire "c’est ce que je pense, je me trompe peut-être, mais voilà mon opinion" — maintenant débattons-en.
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C’est une attitude somme toute très démocratique qui à mon avis fait cruellement défaut chez la plupart des intervenants "pour ou contre" de nos jours. Ça change des déclarations péremptoires des uns et des autres.
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