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Les commentaires de Janus Stark



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    Janus Stark Janus Stark 6 août 2018 22:34

    @Toutatis

    Eh bien, c’étaient des espagnols… Qu’attendre de ce "vol de gerfauts hors du charnier natal" qu’avait parfaitement décrit Heredia (lui-même Espagnol) ? En supputant que le métissage ne peut avoir lieu qu’en l’occurence d’un viol, vous signalez à quel point vous vous identifiez à ces brutes.

    Replacez plutôt les choses dans leur contexte : la conquista, génocidaire, est une tradition typiquement espagnole ; et l’on ne peut rien en déduire d’intelligent concernant les bantouphones ; bien différents de ces hirsutes et pouilleux, ne vous déplaise, ainsi que vous le découvriez si vous connaissiez un tant soit peu leur histoire et l’histoire de leur résistance.

    Encore une fois, je ne fais pas dans l’angélisme (nous avons tous un violeur dans nos ancêtres) mais vraiment, là où l’espagnol massacrait tout ce qu’il a pu en amérique du sud ; le bantouphone copulait et copule encore à qui mieux mieux. C’est ainsi que le taux de natalité de l’Afrique fait peur à plus d’un.

    Lisez, apprenez, réfléchissez.



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    Janus Stark Janus Stark 6 août 2018 20:51

    @Toutatis
    "bantous" est une appellation imposée par le linguiste allemand Wilhelm Bleek ; comme les Belges avaient inventé "hutu" et "tutsi" quand rien ne les distinguait vraiment. 

    Cette appellation fut reprise par le linguiste anglais Malcolm Guthrie qui entendait justifier son hypothèse d’une protolangue préhistorique, origine de 500 déclinaisons linguistiques dont le foyer serait situé entre Cameroun et Nigéria. L’épopée du "bantou", donc, c’est d’abord celle d’une famille de langues. 

    Celle des hommes se résume en revanche à deux mots bien connus sur toute la planète : migration et métissage (deux concepts pourtant étrangers aux Afrikaners et à leurs semblables, au risque de la consanguinité, hélas). 

     Les voici, les bantouphones ! Ici joints aux Pygmées, là aux Khoisan, là-bas aux Éthiopiens, aux Nilotes et aux sémitiques … 

     Il n’y a pas plus métis qu’un bantouphone, partout chez lui par la force des choses — par héritage plutôt que par confiscation —sur une bonne moitié du continent ! Surprenant, n’est-ce-pas ? Quand on vous dit "Faites l’amour, pas la guerre" …

    Comprenez : les Khoisan ont eu des bébés bantouphones. Les Khoisan sont ainsi entrés dans les veines des bébés bantouphones, ainsi que les recherches génétiques l’ont récemment démontré. Les Khoisan n’ont donc disparu qu’aux yeux de qui ne voit que la surface. 



  • 1 vote
    Janus Stark Janus Stark 6 août 2018 19:58

    @microf
    Vous avez raison sur tous ces points. Pourquoi refuser à ce point de partager ? L’avidité et l’avarice !



  • 1 vote
    Janus Stark Janus Stark 6 août 2018 19:46

    @Perre Sanders

    Enfin, il y a des sujets d’une autre importance que ce que vous appelez "la question capacitaire". 

     Voilà qui devrait vous éclairer sur les mécanismes véritables qui conduisent ici ou là —selon les objectifs de la spéculation (cette poule sans tête) — à la famine : http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/02/24/20002-20150224ARTFIG00004-trois-banques-francaises-accusees-de-speculer-sur-la-faim-dans-le-monde.php

     Comme vous pourrez le constater, les auteurs de ces stratégies subreptices tout autant que féroces et cupides, sont bel et bien logées… Chez vous ! Commencez donc par balayer sur le pas de votre porte et laissez le Zimbabwe, l’Afrique du sud — que sais-je encore ? — faire de même…

     Comme on dit : "qui veut se débarrasser de son chien lui trouve la rage. "Voilà qui est fort injuste ; mais ajoutons que les cas où il faut le faire absolument, c’est quand il a vraiment la rage.

    Vous avez encore beaucoup à méditer, semble-t-il…



  • 2 votes
    Janus Stark Janus Stark 6 août 2018 15:12

    @guepe
    "Est ce que les Noirs sont les véritables propriétaire de ces terres , qu’ils ont perdus eux mêmes de façon arbitraire dans le passé…"

    Où avez vous vu que les effets de la colonisation et de la spoliation brutale et systématique qui s’en est suivie était "arbitraire" ? C’est la prise de pouvoir sur des terres habitées, qui étaient arbitraire. Il ne faut pas confondre prédateur et victime.

    "c’est moi qui me l’approprie et la cultive et elle n’est donc qu’à moi", ce n’est pas les droits de l’homme, mais la loi du plus fort. Votre seconde hypothèse confine au darwinisme social.



  • vote
    Janus Stark Janus Stark 6 août 2018 15:02

    @Zatara
    À chacun ses coutumes cher monsieur. Votre ami a voulu faire du "copier-coller". Il s’est planté. C’est une erreur classique des colonisateurs, même de ceux qui ont les meilleures intentions. L’Afrique est résilience et a de bonnes raisons de l’être, ne vous déplaise.



  • 1 vote
    Janus Stark Janus Stark 6 août 2018 14:56

    @Zatara

    Nul continent n’est hélas exempt du fléau de la guerre, qui en disconvient (je ne fais pas dans l’angélisme, mais tente de mettre dans son contexte l’expropriation des fermiers afrikaners) ?? Mais il ne faut pas en oublier la forme la plus répandue et la plus totale qui soit : la guerre économique. Or, les Afrikaners avaient, dès leur arrivée en Afrique, déclaré la guerre économique au reste des Africains, qu’ils ne s’étonnent pas de la perdre à présent, par une de ces ironies dons l’Histoire a le secret. C’est peut-être d’ailleurs le mieux pour ces 10 % propriétaires terriens, car imaginez l’exaspération totale de 80 % de la population dont beaucoup ont été longuement affamés (du temps de l’Apartheid et auparavant). 


    Je ne comprends pas qu’on enrage d’avoir tant semé et de tant récolter… à moins que ce soit d’avoir tant semé et de si peu récolter, preuve s’il en est que bien mal acquis ne profite jamais…



    Pour votre édification, le terme « ?barbare ? » est un antique vocable ne pouvant s’appliquer qu’à ceux qui ne sont pas du lieu. Les barbares en Afrique, ce sont donc plutôt ceux qui venus de loin, l’ont sauvagement colonisée. Suivez mon regard…



  • 1 vote
    Janus Stark Janus Stark 6 août 2018 14:55

    @Zatara

    Et un pavé, un !

    Tout d’abord, je ne vous ai martelé le mot « ?homme blanc ? » que pour vous saturer non de ma conviction supposée que la couleur des gens a une quelconque importance — il se trouve que je suis convaincu du contraire —, mais de la conscience que c’est à cause du pavé de Kipling que le dit « ?homme blanc ? » (remarquez les guillemets) s’y est pris et s’y prend encore pour se supérioriser par rapport au reste de l’humanité. Que cela vous siée est votre problème. Celui de l’« ?homme blanc ? » — en Afrique du Sud comme ailleurs —, est la conséquence de son hubris. L’avenir l’illustrera de bien des façons. Laissez donc aux Africains le temps de revenir de là où on les avait enfoncés et où s’exercent à leur détriment et avec la complicité de quelques-uns d’entre eux, pour un temps encore, les grands monopoles commerciaux multinationaux.


    Il semble de surcroît que la subtilité de ma réponse précédente vous ait totalement dépassé. Vous avouez avoir lu les mots sans en comprendre le sens, en conséquence, encore que sans rien vous garantir, je vais tenter de me mettre au niveau modeste où, dès votre premier argument, vous laissez supposer que la capacité de maîtriser l’agriculture n’est point affaire d’intelligence mais d’habileté. Les agriculteurs de partout apprécieront. 


    Je vous ai signalé les 5000 à 7000 mille ans d’intelligence ET d’agriculture itinérante des peuples autochtones. J’insiste sur le terme « ?itinérante ? », car c’est bien ainsi que l’agriculture de subsistance (et non sédentaire et d’excédent ? ; celle que l’on soumet aux aléas des marchés pour le seul bien du Capital) est la plus intelligente. Quand ce n’est pas possible, doctrine de Westphalie oblige, il est toujours possible, moyennant une répartition équitable des terres, de s’en sortir (cf. Nicaragua précité). 


    À cela, sans rime ni raison, vous me répondriez, c’est sûr : « ?lentilles et petits pois ? », ignorant, là encore, les intolérances (et je ne parle pas spécialement de faits de société) à l’échelle endémique, que provoquent phytates et gluten : Au fil des millénaires, la sédentarisation des populations a troqué la cueillette et la chasse au profit de l’élevage et del’agriculture. Ainsi, toutes les grandes civilisations se sont bâties sur la domestication des céréales, faciles à cultiver et à conserver, moins soumises à la saisonnalité ainsi qu’aux aléas climatiques : en Asie, riz et soja, en Amérique latine, haricots rouges et maïs, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, riz et lentilles, ou encore blé et pois chiches. C’est en observant les vestiges humains datant de ces époques que l’on découvre pour quelles raisons les premiers signes d’intoxication et de déminéralisation sont apparus…


    Par ailleurs, question amalgame, vous posez là, en corrélant les échecs agricoles en Afrique à la seule puissance démographique du continent — plutôt, qu’à l’exode rural (un problème en Afrique du Sud et dans le reste du monde). Voilà bien la fortune séminale que certains — dont je ne ferai jamais partie (là aussi, vous faites chou blanc, si vous me permettez l’expression) — voudraient bien voir ailleurs que dans les bourses africaines ?! Eh bien, il faudra s’y faire, en Europe vieillissante.


    Contemplez donc les grands « ?succès ? » de l’ingénierie agricole occidentale en regard de la faiblesse du renouvellement démographique, d’inutiles excédents et de la paupérisation croissante des populations. Vous savez ? La paille et la poutre ; l’Hôpital et la la Charité…


    Concernant l’histoire des réformes agraires, je vous enjoins, en effet, d’étudier le sujet, avant de vous lancer dans un raisonnement sans fondement. En particulier, sur la Révolution française, potassez : charité bien ordonnée commence toujours par soi-même.


    Concernant les terres d’Afrique du Sud, si peu importe qui découvre quoi, un colon reste un colon, en particulier quand il n’a pour seul dessein que l’asservissement et l’avilissement des populations alentour à son propre et seul profit. 


    Non, mais à qui croyez-vous que la manne agricole profitait jusque là ?? Au peuple d’Afrique du Sud dans son ensemble ?? Ben voyons !


    Non, uniquement au consortium agricole des fourmis afrikaners qui, peu prêteuses comme selon La Fontaine, espéraient bien se gaver quelques siècles encore. Qu’il tente donc sa chance en Sibérie et souffrez que les Sud-Africains en aient assez de la savante confiscation de ce qui, selon vous même, n’est à personne en particulier, mais à toute l’humanité. Vos contradictions sont grossières.




  • 2 votes
    Janus Stark Janus Stark 6 août 2018 02:32

    @Zatara
    Comme à l’autre : "Zimbabwe" ici ; "Zimbabwe" là. Il semble que vous et vos semblables ne disposiez que de ce pauvre exemple repris ad libitum. Or, il a existé bien des réformes agraires que vous semblez ignorer. Sur tous les continents, voyez-vous ? Toutes trouvaient leur origine — comme ce fut le cas au Zimbabwe où les gens ne sont ni plus bêtes, ni plus serviles que les autres — dans de profondes injustices économiques et sociales. Jamais ces réformes ne se sont passées dans la joie et la bonne humeur, certes ; mais il semble que celle que le Zimbabwe décida, eut pour l’Européen moyen un caractère tout à fait spécial ; voire, inquiétant : c’était une de ces branlées mémorables qu’enregistrait en Afrique la caste supérieure de "l’homme blanc" (selon l’expression de Kipling, entendez bien). 

    Le souvenir d’Haïti, pays auquel on fit et fait d’ailleurs payer très cher son impudence d’avoir osé un jour secouer le joug des colons — également fieffés propriétaires terriens, pour autant qu’ils n’étaient que cela —, était encore vif dans les esprits. "Comment ? psalmodiait-on depuis des décennies, des nègres s’émancipant ? Cela ne se peut, ne se doit. ". Et l’on se promit qu’une telle abomination ne se reproduirait plus. 

    Hélas, l’histoire est têtue et en bien des endroits, les nègres et les autres, du Nicaragua (Tenez, vous devriez étudier le Nicaragua) à la Russie en passant par l’Irlande et de l’Inde (déjà peuplée d’"incapacitaires" notoires à l’époque) à Cuba (grande réussite agraire, vous en conviendrez) ; s’émancipèrent, à l’occasion. La France elle-même, vous l’avez peut-être oublié, ne fut pas en reste, à l’issue de sa fameuse, euh… "Révolution". Et en France aussi, il y eut une crise économique et financière, sévère. Il est vrai que Necker et Marat — qui le pressait beaucoup à employer la planche à billet de ce félon de John Law, sans se soucier de l’inflation galopante qui ne manqua d’ailleurs pas de se produire —, y étaient pour quelque chose. 

    "Allons, m’eussiez-vous dit, jamais la question "capacitaire" ne se posa en France.". Ce fût bien mal connaître votre histoire de France, et d’Europe ; car c’est bel et bien la première chose que glapirent — en chœur — les cousins souverains — et l’Église — à propos de ces sans-culottes étêtant puis confisquant à qui mieux mieux. En premier, donc, ravalez votre fiel, vous et vos semblables, car l’histoire compliquée de votre pays vous oblige à plus d’humilité.

    C’est, de surcroît, ignorer crassement celle du Zimbabwe, tant par vous que par vos semblables cité en contre-exemple. Je vous rappelle que leur réforme agraire était une promesse tenue — vos souverains pourraient-ils en dire autant ? —de toute la Révolution Zimbabwéenne. Elle ne demande la permission de personne, ni ne se désespère 70 ressources minières et terres rares — non seulement l’agriculture — devraient très bientôt ; grâce au BRICS (je vous entends déjà grincer des dents) palier à la méchante entorse que l’Occident lui avait imposé. 

     À propos de la crise qui s’en suivit après 2002 et pas avant, sera-t-il encore longtemps loisible à l’"homme blanc" de se gausser d’avoir jeté la pierre et de cacher la main ?

    Doit-on vous rappeler que les vrais natifs d’Afrique australe disposent d’une tradition agricole itinérante multi-millénaire. Ce n’est donc pas aux africains que l’on enseignera comment faire fructifier la terre. Quel orgueil de croire que votre "homme blanc" est inventeur de l’expérience technique dont l’humanité entière est dépositaire depuis avant que votre civilisation existât, elle qui ne sut ce que la soie qu’après en avoir dérobé le secret ! Car quand elle exista, que fit-elle, votre civilisation ? Fit-elle de ses campagnes des jardins où il faisait bon vivre ? Que nenni ! Elle ratiboisa bêtement ses forêts pour se faire des caravelles, tant l’ignorance, les famines et la peste l’accablaient de toutes parts. Elle s’employa donc, par tous les moyens que la bassesse, la brutalité et la cupidité permettent, à détruire stupidement son environnement et ses sociétés … avant, hélas, de se lancer à l’assaut des civilisations dont elle jalousait le génie et les réalisations. 

    Voici bientôt "Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, fatigués de porter leur misère hautaine"… Fatigués, ruinés, sales et puants, malades, désespérés et dépourvus de toute morale. Voilà donc, depuis des siècles, jeté sur les clairs rivages d’Afrique, le fameux "homme blanc", une caste exilée, consanguine et décadente — mais soi-disant supérieure —, que les guerres fratricides et les putréfactions européennes avaient engendré. 

     On se débarrassa opportunément de la lie — jetée jusqu’au Zimbabwe et en Afrique du Sud —, qui se prit ensuite pour une ivraie. Nul n’est dupe et son rêve de peupler le jardin austral est caduc, maintenant qu’est venu le temps de la déraciner.




  • 1 vote
    Janus Stark Janus Stark 6 août 2018 02:30

    @Perre Sanders

    "Zimbabwe" ici ; "Zimbabwe" là. Il semble que vous et vos semblables ne disposiez que de ce pauvre exemple repris ad libitum. Or, il a existé bien des réformes agraires que vous semblez ignorer. Sur tous les continents, voyez-vous ? Toutes trouvaient leur origine — comme ce fut le cas au Zimbabwe où les gens ne sont ni plus bêtes, ni plus serviles que les autres — dans de profondes injustices économiques et sociales. Jamais ces réformes ne se sont passées dans la joie et la bonne humeur, certes ; mais il semble que celle que le Zimbabwe décida, eut pour l’Européen moyen un caractère tout à fait spécial ; voire, inquiétant : c’était une de ces branlées mémorables qu’enregistrait en Afrique la caste supérieure de "l’homme blanc" (selon l’expression de Kipling, entendez bien). 

    Le souvenir d’Haïti, pays auquel on fit et fait d’ailleurs payer très cher son impudence d’avoir osé un jour secouer le joug des colons — également fieffés propriétaires terriens, pour autant qu’ils n’étaient que cela —, était encore vif dans les esprits. "Comment ? psalmodiait-on depuis des décennies, des nègres s’émancipant ? Cela ne se peut, ne se doit. ". Et l’on se promit qu’une telle abomination ne se reproduirait plus. 

    Hélas, l’histoire est têtue et en bien des endroits, les nègres et les autres, du Nicaragua (Tenez, vous devriez étudier le Nicaragua) à la Russie en passant par l’Irlande et de l’Inde (déjà peuplée d’"incapacitaires" notoires à l’époque) à Cuba (grande réussite agraire, vous en conviendrez) ; s’émancipèrent, à l’occasion. La France elle-même, vous l’avez peut-être oublié, ne fut pas en reste, à l’issue de sa fameuse, euh… "Révolution". Et en France aussi, il y eut une crise économique et financière, sévère. Il est vrai que Necker et Marat — qui le pressait beaucoup à employer la planche à billet de ce félon de John Law, sans se soucier de l’inflation galopante qui ne manqua d’ailleurs pas de se produire —, y étaient pour quelque chose. 

    "Allons, m’eussiez-vous dit, jamais la question "capacitaire" ne se posa en France.". Ce fût bien mal connaître votre histoire de France, et d’Europe ; car c’est bel et bien la première chose que glapirent — en chœur — les cousins souverains — et l’Église — à propos de ces sans-culottes étêtant puis confisquant à qui mieux mieux. En premier, donc, ravalez votre fiel, vous et vos semblables, car l’histoire compliquée de votre pays vous oblige à plus d’humilité.

    C’est, de surcroît, ignorer crassement celle du Zimbabwe, tant par vous que par vos semblables cité en contre-exemple. Je vous rappelle que leur réforme agraire était une promesse tenue — vos souverains pourraient-ils en dire autant ? —de toute la Révolution Zimbabwéenne. Elle ne demande la permission de personne, ni ne se désespère 70 ressources minières et terres rares — non seulement l’agriculture — devraient très bientôt ; grâce au BRICS (je vous entends déjà grincer des dents) palier à la méchante entorse que l’Occident lui avait imposé. 

     À propos de la crise qui s’en suivit après 2002 et pas avant, sera-t-il encore longtemps loisible à l’"homme blanc" de se gausser d’avoir jeté la pierre et de cacher la main ?

    Doit-on vous rappeler que les vrais natifs d’Afrique australe disposent d’une tradition agricole itinérante multi-millénaire. Ce n’est donc pas aux africains que l’on enseignera comment faire fructifier la terre. Quel orgueil de croire que votre "homme blanc" est inventeur de l’expérience technique dont l’humanité entière est dépositaire depuis avant que votre civilisation existât, elle qui ne sut ce que la soie qu’après en avoir dérobé le secret ! Car quand elle exista, que fit-elle, votre civilisation ? Fit-elle de ses campagnes des jardins où il faisait bon vivre ? Que nenni ! Elle ratiboisa bêtement ses forêts pour se faire des caravelles, tant l’ignorance, les famines et la peste l’accablaient de toutes parts. Elle s’employa donc, par tous les moyens que la bassesse, la brutalité et la cupidité permettent, à détruire stupidement son environnement et ses sociétés … avant, hélas, de se lancer à l’assaut des civilisations dont elle jalousait le génie et les réalisations. 

    Voici bientôt "Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, fatigués de porter leur misère hautaine"… Fatigués, ruinés, sales et puants, malades, désespérés et dépourvus de toute morale. Voilà donc, depuis des siècles, jeté sur les clairs rivages d’Afrique, le fameux "homme blanc", une caste exilée, consanguine et décadente — mais soi-disant supérieure —, que les guerres fratricides et les putréfactions européennes avaient engendré. 

     On se débarrassa opportunément de la lie — jetée jusqu’au Zimbabwe et en Afrique du Sud —, qui se prit ensuite pour une ivraie. Nul n’est dupe et son rêve de peupler le jardin austral est caduc, maintenant qu’est venu le temps de la déraciner.



  • 1 vote
    Janus Stark Janus Stark 23 septembre 2016 22:18

    @Zatara
    Enfin, mon cher, il ne vous aura tout de même pas échappé que lorsque l’on appelle un leucoderme un "Blanc", il ne l’est techniquement pas (idem pour les dauphins). Le blanc, voyez-vous, c’est la couleur de la neige, par exemple… Dans les faits, le terme "blanc" est donc impropre (un comble, j’en conviens !) et on devrait plutôt parler de "beige" ou de "rosâtre" (à vous de voir). Leucoderme est le terme scientifique (mais je sais que c’est justement la science qui vous fait défaut, alors…) Allez, j’ai mieux à faire : je vais me coucher.



  • vote
    Janus Stark Janus Stark 23 septembre 2016 21:36

    @Zatara
    C’est vous qui commettez le principe douteux d’intelligence moyenne des civilisations (est-ce que cela a même un sens ? Définissez.) par rapport à sa longévité, ensuite —il faut le rappeler — de la remarque inepte de Yoananda. Moi, j’opte pour l’admiration de civilisations qui ont la vertu d’avoir surmonté bien des défis en plusieurs dizaines de milliers d’années, tandis que ce que l’on appelle la "civilisation occidentale" au cours des deux mille dernières annéesne s’est inventé que sa propre destruction. Un peu d’humilité favorisera l’intelligence tout juste embryonnaire de ceux qui ab hoc et ab hâc, la pense supérieure, ici, tout en fustigeant inexplicablement son déclin, là.



  • 1 vote
    Janus Stark Janus Stark 23 septembre 2016 19:53

    @Zatara
    Pour avoir survécu si longtemps, et même à la civilisation des pseudo-supérieurs que vous vous donnez à vanter, à l’aide de trois brins de raphia et de deux bouts de bois, je dirais sans ambages que oui. Si les représentants de la civilisation occidentale étaient capables d’en faire autant, cela se saurait. Ah, mais serait-ce que pour vous, "ancien" signifie "débile" ? Il faudrait savoir, mon cher ! 



  • vote
    Janus Stark Janus Stark 23 septembre 2016 19:07

    @yoananda
    Pour votre édification sur la supériorité que vous attribuez à nos ascendants leucodermes de façon fort présomptueuse et hâtive : http://www.francetvinfo.fr/sciences/les-aborigenes-d-australie-constituent-la-civilisation-humaine-la-plus-ancienne-sur-terre-selon-une-etude_1836445.html



  • 4 votes
    Janus Stark Janus Stark 23 septembre 2016 18:50

    @yoananda
    On peut dire que question "provocation nauséabonde", vous posez là, mon cher. Vos déclarations ont tout de flatulences.



  • 2 votes
    Janus Stark Janus Stark 23 septembre 2016 18:47

    Et puis, parmi les Français, "Français", qui avait cessé de l’être ? Alogique. Postulat caduc.



  • 1 vote
    Janus Stark Janus Stark 23 septembre 2016 18:45

    Comment déblatérer des c…ries avec l’air satisfait de soi. Définir correctement "Français", d’abord.



  • 2 votes
    Janus Stark Janus Stark 23 septembre 2016 18:43

    @yoananda
    Si vos critères recelaient une demi-once seulement d’intelligence et de pertinence, vous auriez vous-même du souci à vous faire, tant il est vrai que votre envolée en chandelle n’excède pas le ras des pâquerettes. C’est que, tout occupé à écouter d’une oreille, vous ne vous êtes pas aperçu comme vous tendiez l’autre vous faire tirer.



  • 2 votes
    Janus Stark Janus Stark 23 septembre 2016 18:33

    @DJL 93VIDEO
    En effet. D’ailleurs, Je propose que l’on abandonne au plus vite le malheureux postulat « Nos ancêtres les Gaulois » ? commis par un certain énanoïde et, avant lui, par un petit Lavisse ; pour des raisons sémantiques et historiques évidentes : en effet, il serait plus juste, pour parler de ces ancêtres-là, de dire : « ces ancêtres qui étaient Gaulois » ou « Ceux de nos ancêtres qui étaient Gaulois ». On évitera alors très simplement le piège grossier de l’exclusivisme identitaire. Par ailleurs, encore faut-il définir exactement dans quel contexte on est sensé d’employer le vocable « Gaules ». Je ne saurais mieux le faire qu’ICIQuant à référer aux habitants des Gaules, je dirais — dans la même veine qu’un Korzybski — qu’il ne faut pas confondre pays et habitants : non seulement les gens (même devenus sédentaires) sont nomades en puissance ou dans les faits, mais les pays sont par nature mouvants. Antan, l’on transportait pour ainsi dire son pays sur son dos (ou à dos d’âne, selon la façon dont on voit les choses). 

    Notre conception post-westphalienne du « territoire » et de la « frontière » (le traité de Westphalie de 1648 est à l’origine de notre conception de nations aux frontières précises et fixes) est anachronique — Sarko, ce béotien, ne peut que l’ignorer — quand il s’agit se référer aux nations antiques. En effet, ce n’est qu’à la fin du XIXe S. qu’une géographie des frontières (en gestation depuis le XVIe siècle) a véritablement vu le jour.

    À cet égard je recommande la lecture de Régis Debray : « 

    Éloge des frontières

     »…

    Mais aussi, pour mettre fin à certains préjugés sur l’Antiquité, l’excellent entretien de 

    Florence Dupont avec Barbara Cassin sur Rome et la Grèce antique

     Ainsi, doit-on à des Grecs émigrés la fondation de Rome, cité-État dite « des Romains », tandis qu’eux-mêmes — de façon anachronique et fautive — sont souvent confondus avec les habitants du Latium ? ; c’est-à-dire, les Latins. La langue de ces derniers nous a légué le terme Gallia (les Gaules), sachant qu’ils l’avaient d’ailleurs vraisemblablement emprunté aux Celtes eux-mêmes… 

     On le voit : l’histoire est alambiquée et il est difficile d’être péremptoire quant il s’agit d’origines. 

    Maintenant, pour fixer quelques principes sémantiques sains, je recommande d’abord la lecture d’Alfred Korzybski ? ; auteur de « 

    Une carte n’est pas le territoire : Prolégomènes aux systèmes non aristotéliciens et à la sémantique générale

     ». Un texte un peu… technique, mais indispensable quand on veut ne pas passer pour un Sarko.

    Et puis, pour couper court à travers le fatras des revendications identitaires « souchaises » (un terme de mon cru pour désigné les « racinés » enragés), mais toujours dans le registre de l’érudition : « 

    Comment être autochtone : Du pur Athénien au Français raciné

     “ De la bonne foi et de l’humour subtil, certes, mais diantre, de l’érudition, pour changer ? !

    Mais que disait Térence (190-159 av. J.-C.) déjà ? ? 

    Il disait avec bon sens : "Homo sum, humani nihil a me alienum puto.

    Je suis un homme, je considère que rien de ce qui est humain ne m’est étranger. "



  • 1 vote
    Janus Stark Janus Stark 23 septembre 2016 16:50

    @philouie
    Et "déconnifier" la communauté, vous y avez pensé ?