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Accueil du site > Actualités > Economie > Décroissance et relations internationales : institutions et relations (...)

Décroissance et relations internationales : institutions et relations nord-sud

Même si une croissance infinie dans un monde fini était possible, elle resterait absurde. Comment ouvrir des chemins vers d’autres mondes ?

 
Entretien filmé de Vincent Moreau, pour le collectif Décroissance 2012, avec Vincent Liegey du Parti Pour La Décroissance.
 

 

RIO+20, l’histoire d’un échec annoncé !

 

« On ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l’ont engendré. »
Albert Einstein

 

Même les médias mainstream n’attendent plus rien de ce type de sommet comme on peut le constater en lisant les unes de la presse et en particulier celle du Monde datée du 20 juin : L’économie verte déraille à Rio+20, l’article commençant par : "La conférence des Nations unies sur le développement durable, qui doit se dérouler du mercredi 20 au vendredi 22 juin à Rio de Janeiro, sera-t-elle jouée avant même d’avoir débuté ?"

 

Pour continuer : « LA CRISE (comprendre économique et financière) PÈSE SUR LES NÉGOCIATIONS".
"Le cycle de négociations, qui a débuté en janvier, a pâti de la crise financière et de l’incapacité des pays industrialisés à prendre des engagements financiers clairs ainsi que l’exigeaient les pays du sud."

 

Et pour conclure : "En comparaison avec le sentiment d’urgence diffusé par les nombreux experts présents à Rio, qui s’inquiètent – presque unanimement – des dangers qui menacent l’humanité si celle-ci ne parvient pas à adapter ses modes de production et de consommation à la raréfaction des ressources, combinée à la croissance démographique, les décisions concrètes qui émergeront de ce sommet risquent de paraître bien timorées."

 

40 ans après le premier sommet de Stockholm, et aussi 40 ans après la publication du rapport Meadows, les travaux de Nicholas Georgescu-Roegen, mais aussi l’An 01 de Gébé, 25 ans après la sortie du rapport Brundtland donnant naissance à cet oxymore qu’est le développement durable, 20 ans après Rio, "on prend les mêmes et on recommence" !

 

"Lorsque l’on a un marteau dans la tête, on voit tous les problèmes sous forme de clou." Albert Einstein, cité par Serge Latouche.

 

En fait à travers ce titre, cette introduction et cette conclusion, on retrouve toutes les contradictions que les objectrices et objecteurs de croissance dénoncent depuis déjà bien trop longtemps. Que sont croissance verte, développement durable, économie verte, comment concilier baisse de nos consommations et sauvetage de notre système économique ? On mélange tout sans jamais faire le lien entre tous ces paramètres et on utilise des expressions vides de sens.

 

Ce type de rencontres est voué à l’échec, comme notre société de croissance, puisqu’elles essaient de trouver des compromis entre des acteurs et des visions fondamentalement contradictoires. De plus, la plupart des organisateurs, des acteurs et des observateurs, aveuglés par leur religion de l’économie, ne s’en rendent pas compte.


Des impostures comme le développement durable, la croissance verte et de manière générale le greenwashing, sans oublier la foi dans le progrès technique et scientifique, participent à empêcher d’identifier et d’analyser le fond du problème, c’est à dire un modèle de civilisation qui est dans une impasse ! Nous faisons preuve d’une forme d’obscurantisme des temps moderne où la religion est celle de la Croissance, soi-disant seule capable de résoudre tous nos problèmes (crise économique, chômage, progrès technique, développement) mais aussi d’apporter un bonheur illusoire (profiter de la jouissance de la sur-consommation à l’occidentale).

 

20% de la population mondiale s’approprie 87% des ressources de la planète.

 

Nous vivons dans une société institutionnellement, économiquement, financièrement mais aussi culturellement, psychologiquement, socialement et politiquement toxico-dépendante à la Croissance !
Or, comme nous le savons, une croissance infinie dans un monde fini n’est pas possible et encore moins souhaitable. Force est de reconnaître que cette prise de conscience s’élargit, mais cela n’est pas suffisant. L’enjeu est donc de sortir de la société de croissance et d’inventer à la fois un modèle, ou plusieurs modèles alternatifs et un chemin pour y parvenir.
Cela commence chez nous, les plus riches, là où nos modes de consommation ne sont plus soutenables et nous obligent à exploiter le reste de la planète. Il faut aussi sortir de ces politiques destructrices que nous imposons et que nous appelons, non sans hypocrisie, développement, lorsqu’il ne s’agit pas de guerre humanitaire.

 

Moins de biens, plus de liens.

 

Cela n’est possible qu’avec une sortie de notre système économique et donc en défiant l’oligarchie qui en profite !

 

Le plan B existe bel et bien, il n’est ni dans l’austérité, ni dans la relance mais dans la Décroissance : c’est à dire à travers une décolonisation de nos imaginaires et une transition démocratique et sereine vers des sociétés soutenables et souhaitables.


C’est pourquoi, nous proposons pour l’Europe, puisque c’est de là que le mouvement doit commencer :

 

1) De ne pas rembourser les dettes publiques, de nous réapproprier démocratiquement la banque centrale et de manière générale le système et la création monétaire.

 

2) A travers cette réappropriation de l’outil économique, de protéger les populations européennes afin qu’elles retrouvent de la sérénité et de l’espoir et par là même se réapproprient leurs choix de vie. Nous proposons ainsi la mise en place d’un revenu inconditionnel d’existence se déclinant de manière transitoire sous forme d’une dotation inconditionnelle d’autonomie.

 

3) La mise en place d’un revenu maximum autorisé.

 

4) La mise en place d’une transition énergétique et agricole s’appuyant une relocalisation ouverte et s’inscrivant dans le questionnement : qu’est-ce qu’on produit ? Comment ? Pour quel usage ?


5) Le remboursement de la seule vraie dette que nous avons : la dette envers les pays du sud que nous colonisons, pillons, détruisons depuis des décennies. Sans eux, leur main d’œuvre que nous exploitons et leurs ressources que nous nous approprions, nos modes de consommation seraient impossibles. A nous leur rendre ce que nous leur avons volé, et en premier leur auto-détermination !

 

Ainsi, à la vitesse de l’escargot, nous continuons à essayer d’initier ici et là, sans attendre, les cercles vertueux d’une Décroissance sereine, soutenable et conviviale !

 

Pour signer l’Appel : decroissance2012.fr
Plus d’infos : partipourladecroissance.net
Contact : [email protected]

 




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18 réactions à cet article    


  • 4 votes
    la mouche du coche 6 juillet 2012 19:44

    Quand vous serez un peu plus agés, vous comprendrez votre erreur, mais pour l’instant c’est un peu tôt.


    • 5 votes
      Erwanet Erwanet 6 juillet 2012 21:02

      "Cela commence chez nous, les plus riches, là où nos modes de consommation ne sont plus soutenables et nous obligent à exploiter le reste de la planète."
      ----------------
      Dans ton cas, la solution : jeter ton ordinateur consumériste, très pollueur et prédateur de ressources naturelles et aussi résilier ta connexion internet capitaliste.
      Dès lors, tu seras en harmonie avec tes idées et tes propos et en cohérent(e) avec toi-même.
      L’étape suivante est d’aller vivre dans une yourte avec au menu des baies sauvages, comme vêtements des peaux de chèvre et des bouses de vaches pour te chauffer.
      Quand tu auras fait ça, tu pourras être un peu plus convainquant(e), mais en attendant, ce que tu proposes, c’est le fameux "Fais c’que j’dis mais pas c’que j’fais" et il n’y a rien de pire que les gens qui crachent dans leur soupe.
      Donc dès demain, fini l’ordinateur, tu montreras ainsi une chose fondamentale : l’exemple.
      J’espère que tu vas y arriver, que ce ne sera pas trop difficile pour toi.
      Hélas, je ne pourrai donc plus te lire, mais je me dirai ainsi que tu as réussi à t’appliquer tes propres idées, donc je serai content pour toi. smiley


      • 4 votes
        libriste libriste 6 juillet 2012 22:41

        Bonjour,
        Vous mettez bien en évidence la coercition de notre modèle occidental.
        Celui-ci n’est ni généralisable ni durable ni souhaitable.
        Le tout est d’en prendre conscience et d’en tirer des conclusions.
        A partir de désillusions, nous pouvons nous déconditionner des réflexes consuméristes insensés et entrevoir un nouveau paradigme. C’est a vous, à nous de le créer et de le concrétiser.
        Il y a un tas d’alternatives pour tout ! (AMAP, systèmes d’échange locaux, désobéissance civile, permaculture, simplicité volontaire,...). Il faut y réfléchir et mettre en place des alternatives.
        Dire que cela ne se fait pas est une contre-vérité. Actuellement, des engagements collectifs se mettent en place et ça fonctionne ! Cela ne signifie pas de se chauffer à la bouse de vache ou à la bougie. Habiter écologiquement avec tout le confort moderne est possible. Certes, il faut placer des limites mais cela est beaucoup plus joyeux (et sensé) que d’acheter pour combler du vide. Fixer des limites à l’avoir c’est libérer du temps pour l’être.
        Sortir du "je consomme donc je suis", sortir du toujours plus, sortir de je pisse + loin que toi n’implique pas un mode de vie miséreux. Au contraire, cela réenchante la vie.
        Je termine en disant que chacun à son échelle peut agir et faire des choix. Penser sa vie c’est déjà agir.
        Amitiés,
        Marc.


      • 3 votes
        Bender Bender 7 juillet 2012 11:10

        Quand on sait qu’il faudrait trois planètes de ressources naturelles si tous les êtres humains sur cette terre consommaient comme nous en France, on ne peut que se dire que ce système n’est pas viable à long terme. Mais les gens comme Erwanet ne pensent pas de façon globale et encore moins à long terme, trop difficile pour eux. Comme ils sont limités intellectuellement, ils sont centrés sur leur minuscule petite personne en plus de ne penser qu’à très court terme ; c’est pour cela qu’ils ne voient pas de pareilles évidences...


      • 2 votes
        rastapopulo rastapopulo 8 juillet 2012 00:47

        S’attacher à des termes généraux tel que "la croissance", "la pollution", "les ressources",... est une abstraction. 


      • 3 votes
        Flanagan Flanagan 8 juillet 2012 18:54

        @Ewarnet

        Le problème n’est pas de posséder un ordinateur, mais c’est de devoir en changer souvent car p^lus rentable que de le moderniser ou le réparer, et cela c’est les fabricants qui en sont responsable, et je pense que c’est même souvent volontaire, le but étant de faire revenir le client le plus souvent possible.

        Mais il est vrai que pour un propagandiste tel que vous il serait arrangeant d’arriver a faire taire l’opposition au capitalisme sauvage, avant qu’elle ne se fassent entendre trop largement...


      • 4 votes
        sheeldon sheeldon 7 juillet 2012 07:59

        jutse une petite question ...

        vous n’arrivez pas a changer les choses en france .... et vous croyez les faire changer au niveau européen ????


        • 5 votes
          la mouche du coche 7 juillet 2012 08:20

          Le point est bien là. Ils sont européistes comme les banquiers.


        • vote
          rastapopulo rastapopulo 8 juillet 2012 00:31

          Une politique impérialiste focalisée sur les ressources naturelles est plus facile à prendre en dehors de la nation.


        • vote
          la mouche du coche 8 juillet 2012 10:42

          D’où sortez-vous ça que ce sera plus facile ? On voit l’inverse. Cela ne vous dérange pas de penser comme les banquiers ?


        • 4 votes
          Karvok 7 juillet 2012 11:17

          J’ai surtout appris la simplicité volontaire en squat. L’accumulation de marchandises est sinon impossible, du moins délicate, puisqu’il faut changer de squat régulièrement, où faire face à des expulsions inopinées (illégales soit dit en passant). Récup de meubles, de matelas, de nourritures, d’ordis, etc. Ca permet aussi de redéfinir ses besoins individuellement et collectivement. Par exemple je n’ai pas besoin d’une bête de course juste pour aller sur internet, mais cette bête de course peut être utile pour un atelier montage d’images et vidéos, ou un casque hors de prix est un luxe, mais sera utile aux musiciens. Il y a une mise en commun dans le squat, voir en intersquat ou avec les voisins, en somme une vie communautaire.
           
          Je trouve regrettable que la décroissance se tourne vers des autorités (l’Etat, l’Europe) pour faire appliquer son programme. Il s’agirait plutôt d’une simplicité imposée. C’est une dérive qui ne date pas d’hier, mais qui se concrétise dans ce fichu parti pour la décroissance. Je me rappelle d’un article dans le journal : "La décroissance sera-t-elle autoritaire ?" où les trois intervenants répondaient plus ou moins oui, à des degrés divers, ce qui m’avait fortement déplu. A ce sujet la citation me semble fort à propos : « On ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l’ont engendré. » Einstein
           
          Une petite erreur sur l’uranium par contre, il en reste en France. Mais il est nettement moins chère de l’exploiter en Afrique, et permet de conserver une réserve stratégique en cas de pépin, de révoltes (Areva multiplie son nombre d’exploitations pour éviter ces désagréments, comme récemment l’attaque par des touaregs, dont toute l’eau est pompée pour les mines).
           
          Une idée qui me plait bien ces derniers temps, ce serait d’abattre le secret industriel. Au lieu de priver les autres d’une recette, la partager volontairement, les encourager à la réutiliser, à l’améliorer, à la seule condition de la repartager librement avec les autres. En somme, l’esprit des logiciels libres appliqué à la production. Ca nous sortirait en partie de l’esprit de compétition, briserait les monopoles, permettrait d’accroitre les connaissances, que tout un chacun un minimum intéressé puisse reprendre les bonnes idées. Ainsi plus besoin de donner charitablement des médocs en Afrique, ils pourront les produire eux même. C’est un peu ce que fait la Chine, sans autorisation (comme certains téléchargent illégalement de la musique au lieu de se contenter de la musique libre).


          • 3 votes
            rastapopulo rastapopulo 8 juillet 2012 00:36

            Ne parlons pas du thorium parce que cela contredit le statisme des ressources avec une réaction souscritique capable de recycler les déchets radioactifs actuelles (pourtant le rêve officiel des antinuk mais si c’est pour amélioré le nucléaire c’est non !)... en énergie !!! Un cauchemar je vous dit !
             


          • 2 votes
            rastapopulo rastapopulo 8 juillet 2012 00:41

            Et alors pour te donner ma lecture de la vie : il faudrait au minimum avoir une idée de comment sont fabriqué nos objets de consommation pour l’hygiène mentale. La suie du charbon supplémentaires pour fabriquer les pseudorenouvelables éviterait l’idéalisation abstraite.


          • 3 votes
            Décroissance-Degrowth Décroissance-Degrowth 7 juillet 2012 13:31
            Merci Karvok pour la précision concernant l’Uranium en France. :)

            En complément :
            - Sur le rapport au pouvoir, aux élection et le fait que le Parti Pour la Décroissance n’a de parti que le nom (un vieil héritage) : http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/quelle-strategie-politique-pour-la-34630
            Cette vidéo est la dernière d’une série de 10, qui s’inscrivent toutes dans une logique de transition pour sortir de ce modèle de société. ;)
            - L’article mentionné : La décroissance sera-t-elle autoritaire ?
            Il me semble que notre contribution était claire : "Une décroissance autoritaire ne serait plus la Décroissance telle que nous la concevons."

            La Décroissance perdrait tout son sens si elle ne devait s’inscrire que dans une approche réaliste et cynique du monde et, ainsi, sombrer dans l’autoritarisme, ou l’éco-fascisme. Quelles que soient les crises à venir, leurs échéances, leur gravité, toute graine qui aura été semée, tout ce qui aura été réfléchi, expérimenté, construit ici et là, sera un espoir de résistance contre toute forme de barbaries, autoritarisme compris !
            La Décroissance sera démocratique ou ne sera pas. Tel est notre défi !"

            - Enfin entièrement d’accord sur la sortie de la propriété intellectuelle (texte à venir).


            • 3 votes
              Karvok 7 juillet 2012 15:02

              Sur le nucléaire, je conseil le bouquin de Raphael Granvaud : Areva en Afrique.
               
              "Une décroissance autoritaire ne serait plus la Décroissance telle que nous la concevons." c’est une déclaration de principe, elle n’engage pas à grand chose. Dans ce cas je vois pas l’intérêt de créer un parti plutôt qu’une association. Idéologiquement, je suis plutôt d’accord avec la décroissance (quoique je trouve certaines interventions dans le journal trop conservatrices), mais leur application me pose problème (ou plutôt celles du parti). Cette vidéo pose des revendications, veut modifier les institutions, se réapproprier les banques (qui ça ? et comment ?), c’est réformiste, ça quémande au pouvoir ou ne peut être appliqué qu’en prenant le pouvoir. En cela je vous trouve autoritaires. Par ailleurs, là où j’habite, les décroissants officiels ont soutenu les trotskystes aux élections...
               
              Je pas vu de critiques de la démocratie représentative, juste une agrémentation de trucs participatifs (à la sauce Ségolène ? smiley), je me trompe ?
               
              Je préfère lutter à me réapproprier directement le pouvoir sur mes lieux de vie, via l’autogestion. Je crois qu’une fois le pouvoir économique détruit au profit de millions de travailleurs, la décroissance deviendrait possible, le choix de moins travailler, de revoir le système de production, d’arrêter de produire certaines marchandises, de réorienter la production, de la collectiviser (plus besoin de revenus d’autonomie), de la relocaliser, etc. En tout cas, on ne pourrait plus se résigner au statut de salarié et rejeter la faute sur les autres.
               
              J’en profite : merci pour les vidéos, ça change du climat habituel d’agoravox :)


            • 4 votes
              sheeldon sheeldon 8 juillet 2012 06:56

              tout cela c’est du bla bla bla mais comment vous prenez le POUVOIR ???

              et là dessus les décroissants répondent le VIDE !

              j’ai pas de télé , de tel portable , de voiture , de permis , je vis avec un potager , un puis et des poules mais mon exemple ne changera RIEN dans une nation ou les gosses sont élevés dans le consumérisme le plus total ( allez voir les nouveaux programmes scolaires qui feront les adultes de demain par exemple ou le neuromarketing utilisé sur des enfants de 2 ans ! ) ...

              l’exemple individuel ne sert strictement a RIEN et votre oligarchie se fout totalement que 2 % ou même 5 % de la population vive hors système consumériste ....

              d’ailleurs ils sont prévu par les riches qui ne sont pas stupides et eux comprennent les rapports de FORCE et de CLASSE ....

              le problème des décroissants et de pas mal de gauchos c’est qu’ils vivent dans un monde imaginaire et ne fréquentent que des gens qui pensent comme eux ( un ex : un pote ( super décroissant ) fait un apéro en 2007 et on se fait un vote entre nous avant la présidentielle , bové 28 voix sur 29 ...... c’est joli mais le monde du dehors est différent ! ) ...

              je suis pour un salaire de un a dix maxi et un capital maxi de un a dix , je suis pour la paix dans l’monde et mon cul sur la commode ...

              mais tant que je ne détermine pas une stratégie de prise de POUVOIR ça ne sert a RIEN c’est d’la branlette intellectuelle !


            • vote
              sheeldon sheeldon 8 juillet 2012 09:30

              ha oui bien sûre le jour ou vous deviendriez dangereux l’élite a déjà sa solution ....

              http://www.lechappee.org/la-recherche-du-nouvel-ennemi

              "

              C’est un lieu commun que dans toute société, l’ordre repose sur le sacrifice de moutons noirs, brebis galeuses et boucs émissaires, désignés à l’unanimité violente par la population. D’où l’intérêt de connaître le nouvel ennemi de la Sécurité globale, cible des stratèges de la Rand Corporation et des « livres blancs » du gouvernement.

              Après l’« écoterrorisme », ennemi à peu près imaginaire, produit du FBI et de l’écrivaste Jean-Christophe Rufin (Le parfum d’Adam) ; après le «  bioterrorisme », ennemi bien réel issu des laboratoires de l’État – comme démontré par l’affaire de l’« anthrax » en 2001 – voici le mauvais Terrien. Réfractaire au « Green New Deal », aux « écotechnologies » ; nanotechnologies, géo-ingénierie, nucléaire et informatisation de la «  planète intelligente », cyberville globale où chacun se plie aux règles de la survie technifiée. Sauf à devenir le nouvel ennemi de l’« humanité élargie » : post-humains, transhumains, cyborgs, « Successeurs », «  hommes bioniques », « augmentés » et autres « Singularités », qu’on nous assigne désormais comme notre futur inéluctable et désirable.
              Huit ans après, le fin mot de la « World War on Terrorism ». Ce qu’elle a permis. Ce qui a changé. Ce qui a été perdu sans retour. Et l’avènement de l’Ordre Vert dans un monde en contraction où s’effondrent les frontières entre local et global, intérieur et extérieur, temps de paix et temps de guerre."

              bon petit livre

              même si je préfère celui là :

              http://www.lechappee.org/lindustrie-de-la-contrainte


            • 2 votes
              Décroissance-Degrowth Décroissance-Degrowth 9 juillet 2012 15:41

              A Karvok   :
              Sur le nucléaire, on connait bien Granvaud : http://yvelines-decroissance.eklablog.fr/conference-debat-sur-areva-au-niger-le-7-avril-2012-a-versailles-a44695553 ;)

              "Dans ce cas je vois pas l’intérêt de créer un parti plutôt qu’une association."
              Ne pas s’intéresser, s’arrêter qu’au nom de la structure, qui n’a de parti que le nom... Il s’agit d’un héritage, de l’équipe même du journal qui ne représente plus grand monde au sein de mouvement : http://www.partipourladecroissance.net/?page_id=6732

              "Cette vidéo pose des revendications, veut modifier les institutions, se réapproprier les banques (qui ça ? et comment ?), c’est réformiste"
              Je me répète, cette vidéo s’inscrit dans un projet beaucoup global. Projet de transition, qui s’appuie sur les quatre niveaux politiques de la Décroissance évoquée dans vidéo et les textes sur notre stratégie politique.
              http://www.partipourladecroissance.net/?p=6819
              Que l’on soit d’accord ou pas, ces institutions existent. La question : comment les déconstruire de manière transitoire et pour aller ou ? ;)
              http://www.partipourladecroissance.net/?page_id=6736

              Sur la Démocratie représentative et sa critique, elle est au cœur de toutes nos démarches. ;)
              http://www.partipourladecroissance.net/?page_id=7210
              http://www.partipourladecroissance.net/?p=7437

              "Je préfère lutter à me réapproprier directement le pouvoir sur mes lieux de vie, via l’autogestion. Je crois qu’une fois le pouvoir économique détruit au profit de millions de travailleurs, la décroissance deviendrait possible, le choix de moins travailler, de revoir le système de production, d’arrêter de produire certaines marchandises, de réorienter la production, de la collectiviser (plus besoin de revenus d’autonomie), de la relocaliser, etc. En tout cas, on ne pourrait plus se résigner au statut de salarié et rejeter la faute sur les autres."
              On le fait aussi, mais pas seulement ! ;)
              http://www.partipourladecroissance.net/?page_id=6859

              En effet, merci pour la discussion et vos commentaires, avec lesquels nous sommes d’accord. :)



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