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François Asselineau sur radio tropiques

 

François ASSELINEAU invité de Jean Jacques SEYMOUR - Tropiques Midi - 6 novembre 2014.

 

A l’heure où Mr Soral lance son parti en critiquant l’UPR et Asselineau, le faisant passer pour quelqu’un qui ne cherche qu’à passer à la télé ; il est bien intéressant d’écouter la dernière interview d’Asselineau et de comparer avec le projet fondé sur le "bashing de zemmour" proposé par réconciliation nationale.

 

Laissons la dissidence dans ses délires d’égos et rentrons dans la résistance !

 

http://www.u-p-r.fr

 

Tags : France Europe Economie Politique International François Hollande François Asselineau UPR




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64 réactions à cet article    


  • 10 votes
    lupus lupus 12 novembre 2014 13:20

    l’essentiel est dit, la solution est là, simple direct clair sensé, pas de délires ou de compte à régler avec des aboyeurs publics, de la hauteur c’est parfait.


    • 9 votes
      l'argentin l’argentin 12 novembre 2014 14:18

      complétement d’accord Lupus et franchement je pense qu’il est plus simple de réconcilier les français autour de l’ Europe dictatoriale et racialiste que contre le sionisme et Eric Zemmour smiley


    • 6 votes
      ghola ghola 12 novembre 2014 16:11

      tres bonne introduction l’Argentin !

      quand on a comme seul progamme de son parti que de cracher sur Asselineau, sur Zemmour et accessoirement sur le FN mais en se reservant tout de meme l’option de refaire copain avec eux ... je sens que cette "aventure politique" va en decevoir plus d’un
      j’ai un slogan a proposer pour leur parti, reconciliation nationale : "le gachi, c’est maintenant !"


    • 2 votes
      Tythan 12 novembre 2014 21:24

      Quand je lis des réactions comme la vôtre, l’argentin, j’ai vraiment froid dans le dos...


      Il faut arrêter avec ces conneries, l’Union Européenne est très imparfaite, mais la qualifier de "dictatoriale", c’est n’importe quoi. Il y a vraiment des coups de pieds au cul vers la Corée du Nord qui se perdent !

      La dictature est un terme qui a un signification politique précise, celle d’un régime autoritaire se maintenant par la force au pouvoir et réprimant les libertés individuelles (pardonnez l’amateurisme de la définition, mais vous irez vous renseignez). L’UE, malgré tous ses défauts, ne répond pas, objectivement, à cette définition. Dans aucun de ces termes. Si vous étiez dans une dictature, un espace tel qu’Agoravox ne pourrait pas exister. 

      De même, prétendre que l’Europe serait "racialiste" est totalement idiot.Un très grand nombre d’européens, dans tous les pays qui la composent, ont des origines extra-européennes et ne sont pas "blancs". Et d’ailleurs, les institutions communautaires et européennes ont presque toujours, que ce soit affiché ou non, favorisé l’immigration non seulement intra-européenne, mais aussi extra-européenne. 

      L’UE est une organisation supranationale régionale. Il est donc normal et consubstantiel qu’elle s’adresse aux pays européens. La qualifier de racialiste de ce fait est totalement absurde. D’ailleurs, il a été très fortement question que certains pays non-européens intègre l’UE : ainsi, la Turquie est candidate à l’UE, et le Maroc, même si ce n’était pas très sérieux, l’a également été.

      Vous croyez que François Asselineau vont pouvoir réaliser ce grand rassemblement autour de ces thèmes, de la "dictature européenne" et de son supposé "racialisme".qui vous paraissent moins clivant que la lutte contre le sionisme. Ma foi, je vois mal ce qui peut vous faire dire cela. Pour moi, les deux logiques sont très proches : la dénonciation complotiste et haineuse que professent, chacun dans leur genre, Asselineau et Soral, respectivment de l’Europe et du sionisme, va leur assurer un succès auprès du public complotiste. François Asselineau va peut-être ratisser un peu plus large parce qu’il est moins extrêmiste (ou que ces positions qui le sont passent inaperçue), mais d’un autre côté il est infiniment moins charismatique qu’Alain Soral et au final il est donc très probable que tous les deux auront une audience très sembable. Impressionnante par le nombre de leurs militants sur internet, mais au final (et heureusement) très faible dans la population réelle.

      Bien sûr, ils arriveront à rassembler un nombre conséquent de fans sur leur site internet ou page communautaire. Des dizaines d’internautes plus ou moins exaltés vont écrire, dans un français plus ou moins orthodoxe, des odes à leur gourou et des commentaires insultants à l’encontre de tous les autres. Ils vont se gargariser du moindre article pondu sur eux, pester contre les médias "mainstream" et peindre comme des succès leurs pitoyables résultats électoraux. Ils vont essayer de polluer les sites d’autres partis et ceux des médias. Surtout, vu comme s’est parti, ils vont passer une bonne partie de leur énergie à s’invectiver entre eux.

      Et puis, viendra la dure loi électorale. Et bien évidemment, il est très probable que les scores réalisés par ces partis seront tout à fait anecdotiques pour ne pas dire désastreux. Alain Soral, tout comme François Asselineau avant lui, va pondre des communiqués triomphalistes commentant son score très faible. Cela va peut-être en tromper certains, mais ça va lasser et très rapidement, la plupart des militants vont déserter le navire. 

      A mon sens, leurs initiatives ne vont servir à rien si ce n’est à hystériser encore un peu plus la scène politique française.

    • 4 votes
      Timothée Caby 13 novembre 2014 13:36
      L’UE est bien dictatorial car elle se maintien par la force des médias, par des débats soi-disant publique sans aucun fondement, sans aucun intérêt. Il n’y a qu’à voir les questions posées à FA à ONPC dont aucune d’entre elles ne se sont orientées ni sur le programme, ni sur les idées. Le but des médias est d’abrutir les français pour qu’ils ne se posent pas les bonnes questions. Voyez comme vous n’êtes pas vous même conscient de ce qu’est l’UE. Ce n’est pas une critique, mais juste un constat. 

      L’UE s’impose dans l’esprit par sa propagande comme celle d’être présente sur tous les bâtiments publique en arpentant le drapeau aux étoiles d’or alors que ceci est anticonstitutionnel ; comme celle d’exiger la présence explicitement imposante du financement des régions par l’UE alors que cet argent vient de nos poches ; celle de prétendre subventionner nos agriculteurs alors que encore une fois c’est bel et bien notre argent dont il est question ; celle d’imposer une politique agricole productiviste (art 39 du TFUE) qui nous amène aux fermes à mille vaches ; celle de "négocier" en secret avec les USA sur le TAFTA ; celle d’imposer une politique économique, budgétaire, monétaire , sociale, internationale, environnementale commune à tous les pays membres sans prendre en compte les différences sociologiques, linguistiques, moraux et historiques qu’il peut exister entre chacun d’eux ; celle de mener des guerres sous couvert de d’idéologies soi-disant humanitaires via l’OTAN et a fortiori Washington ; celle de refuser l’entrée du Maroc (2005) alors qu’elle a tout fait pour faire entrer la Grèce ; celle de s’étendre jusqu’aux frontières de la Russie afin de l’encercler ; celle de cautionner les financements des révolutions colorées par les USA sous couvert d’apport de démocratie occidentale (cf Victoria Nuland)

    • 2 votes
      Tythan 13 novembre 2014 21:14

      @ Timothée


      Si vous voulez prouvez que l’UE serait dictatoriale, il faudrait que vous trouviez d’autres arguments que ceux de la force des médias ou des débats qui ne seraient pas vraiment publics (et d’ailleurs, je ne vois pas vraiment où vous voulez en venir avec cette dernière référence).

      Dire que les médias abrutissent les français peut à la limite se concevoir. Mais prétendre que leur but serait d’abrutir les français me paraît pour le moins téméraire. Il n’y a pas de plan machiavélique pour abrutir les français. En tous les cas, cela n’a jamais été démontré de façon probante. Pour ma part, je crois que les médias ne sont rien d’autres que le reflet de notre société, avec ses bons et ses mauvais côtés.

      Sur la propagande européenne, bien sûr que cette dernière existe et vous avez raison de la dénoncer. Mais d’un autre côté, il ne faut pas surestimer son impact, qui est même à mon sens largement négatif aujourd’hui. 

      @ Pégase

      Vous dites qu’il y aurait des choses dont je n’aurais pas connaissance. Bien sûr, je n’ai jamais prétendu tout connaître.

      En revanche, parce que je vis dans un des Etats membre de l’Union Européenne, que je suis un citoyen intéressé à la chose publique et que je me tiens régulièrement informé, j’ai une certitude : l’Union Européenne n’est pas une dictature. C’est un fait, contestez le si vous le voulez, mais apportez des arguments, sinon votre avis n’a aucun intérêt.

      Entendons-nous bien, je n’ai jamais dit que l’UE ne pouvait pas être rapprochée de certains aspects qui se rapportent habituellement à des dictatures. Mais une chose me paraît certaine, l’Union Européenne n’est pas une dictature.

      Pour moi, ceux qui prétendent le contraire se ridiculisent. Comme je l’ai écris plus haut, il y a des coups de cul vers la Corée du Nord qui se perdent. 

      Pour le reste, j’ai visionné la seconde vidéo que vous m’avez envoyé. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Régis Chamagne ne m’a absolument pas convaincu.

      Peut-être que le montage vidéo n’est pas très flatteur, mais son discours paraît totalement décousu, incohérent et pour tout vous dire franchement à côté de la plaque.

      On ne comprend pas bien quel est le but de son intervention. Le moins pire de son intervention se situe au début, lorsqu’il explique les dangers de l’affaiblissement de notre défense avec la baisse des budgets militaires. Son propos est à peu près cohérent, même s’il est objectivement faux et surtout que la métaphore qu’il utilise est particulièrement lourdingue. On a vraiment l’impression qu’il prend ses auditeurs pour des neuneus. Et c’est faux objectivement, puisque la dotation aux armées n’a pas, lors de cette dernière année, baissé. En revanche, comme le coût des opérations extérieures a fortement augmenté, tout ce qui reste est comprimé. Mais en valeur absolue, sauf erreur de ma part, le budget alloué à la défense n’a pas baissé.

      Sur le fond de la chose, cela ne change rien au fait que notre défense est affaiblie en raison de difficultés budgétaires. Mais enfin Régis Chamagne me paraît pour le moins léger dans sa démonstration et je l’invite vraiment à réviser son sujet. 

      Le reste de son intervention n’a absolument ni queue ni tête, je suis désolé de le dire.

      J’ai ainsi relevé des phrases aussi baroques que "La doctrine, c’est la façon de penser et de mourir"... Mais bien sûr ! Ou encore que nous serions imprégnés de la "façon de penser la mort américaine", ce qui nous affaiblirait grandement. 

      Je note également qu’il nomme la "Doctrine Hillary Clinton" le fait que les Etats-Unis opéreraient le"déclenchement des opérations par leurs supplétifs" en parlant de la Lybie. C’est totalement idiot, le fait de faire manoeuvrer d’autres pays pour défendre ses intérêts n’a absolument pas été inventée par Hillary Clinton. Et en plus, s’agissant de la Lybie, c’est très largement faux puisque Nicolas Sarkozy et David Cameron n’ont eu besoin de personne pour aller y faire des conneries. Les Etats-Unis étaient même plutôt réticents quant à ses interventions (en tous les cas dans sa phase terrestre).

      Du coup, vous me pardonnerez de ne pas poursuivre outre mesure sur Régis Chamagne qui en cinq minutes a largement prouvé son incompétence. Peut-être que le montage n’était pas bon et dessert son propos, mais vriament il ne m’a pas donné envie d’en savoir plus.

      Si vous souhaitez vous informer sur la question militaire, il existe bien d’autres sites beaucoup plus intéressants. Je vous conseille notamment, pour commencer, le blog de Jean-Dominique Merchet dont voici l’adresse http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense

    • 2 votes
      Timothée Caby 14 novembre 2014 11:42

      C’est vous qui sous-estimez l’influence de la propagande européiste. Elle est présente absolument partout et même là où elle ne devrait pas l’être : dans tous les débats télévisés où dès que l’on va commencer à critiquer l’institution, on est catalogué d’extrême droite, nous savons de quoi nous parlons, nous en faisons les frais tous les jours ; dans la soi-disante implication de l’UE envers les entreprises Airbus, Ariane ou plus récemment Philae qui sont des accords internationaux qui dépasse de bien loin les frontières de l’UE et où bien des pays membres n’y mettent pas un rivet ; dans le rôle supposé d’importance primordiale de l’UE sur la paix depuis 1945, comme si 3 lignes pouvaient empêcher les bombes de tomber ; sur nos plaques d’immatriculation, alors que le drapeau de la France n’est pas celui bleu aux étoiles d’or mais le bleu banc rouge ; les mensonges concernant l’origine de la construction prétendument européenne (ceci n’est pas du complotisme quand on fourni des documents officiels) que l’on inculque à nos enfants ; ...

      Je fournis énormément d’arguments, merci de ne pas en prendre deux et d’évincer le reste


    • 1 vote
      Tythan 14 novembre 2014 11:56

      @ Timothée

      Peut-être que je sous-estime la propagande européiste. Mais là n’est pas la question. Le fait que la propagande européiste existe, qu’elle ait un impact important ou non ne change rien au fait que cette propagande ne prouve en rien l’existence d’une "dictature" européenne.

      C’est là l’unique argument que je vous ai présenté. Vous en avez de votre côté présenté deux : en plus de celui-là, vous indiquez que l’UE serait une dictature avec des "soit-disants débats publics", et là je vous avoue que je n’ai même pas compris ce que vous vouliez dire. Pardonnez-moi de ne pas vous avoir repris sur cet argument, mais je ne voyais pas l’intérêt de commenter un point qui n’est pas clair, au risque de passer à côté.

      Tout à fait d’accord avec vous d’ailleurs sur les points que vous donnez, si ce n’est qu’il est faux de dire que l’UE ne serait pas impliquée dans les projets Airbus, Ariane ou Philae. Ce qui est vrai en revanche, c’est que ces programmes sont en fait construits sur le modèle intergouvernemental, avec les services de l’UE en soutien (mais qu’il ne sert à rien de nier).

      Ces programmes sont justement l’un des points d’achoppement entre Nicolas Dupont-Aignan et François Asselineau : NDA souhaite les conserver et construire les institutions européennes autour de projets de ce type, François Asselineau est prêt à y brader la participation de la France.


    • 2 votes
      Timothée Caby 14 novembre 2014 12:24

      L’inexistence de débat de fond impose une méconnaissance totale de français sur le sujet de l’UE. Comment peuvent-ils avoir réellement un avis s’ils n’ont pas toutes les clefs en main ? C’est par cela que l’UE est une dictature (ça me fait aussitôt penser au financement par l’UE de trolls pour plomber les débats : http://www.20minutes.fr/monde/1101639-20130215-lue-finance-patrouille-trolls-contrer-eurosceptiques-reseaux-sociaux") Je vous renvoie à 1984 de G.Orwell


      Vous confondez alors union internationale qui se fera à échelle continentale forcément et accord bilatéraux ou multilatéraux qui se fait avec n’importe quel pays du monde. Le premier conchit le reste du monde le second s’ouvre sur ce dernier.
      Je vais certainement vous apprendre une chose, la France a signé 6653 accords de ce type à travers le monde. Si on sort de l’UE il n’y en aura que 4 ou 5 dont il faudra mettre un terme. Et nous resterions dans Airbus, Ariane et Philae qui n’ont alors encore rien à voir avec l’UE. Alors serions-nous réellement isolés ?

      D’ailleurs, vous parlez de financement de l’UE, mais d’où vient cet argent ?


    • 1 vote
      Tythan 14 novembre 2014 16:37


      @ Timothée

      Ce que je dis simplement, c’est que l’UE n’est pas une dictature. Et ce n’est pas parce qu’il existe une propagande européiste (efficace ou non) ou bien que les débats de fonds sur l’UE sont faibles que l’UE est une dictature. Cela n’a rien à voir.

      Ce qui est vrai en revanche, c’est que la propagande européiste matraque les esprits et gêne l’apparition d’un débat apaisé et rationnel sur la construction européenne.

      Et d’ailleurs, les militants de l’UPR et François Asselineau, qui croient être efficace en répondant à la propagande européiste par une propogande tout aussi ridicule ne font eux aussi qu’empêcher l’émergence d’un véritable débat de fond que vous semblez appeler de vos voeux.

      Si vous volez, s’il est idiot de brandir le slogan "l’UE c’est la paix", il est tout aussi ridicule de brandir le slogan inverse "l’UE, c’est la guerre" comme le fait François Asselineau. C’est de la propagande, aussi grossière et maladroite qu’inefficace.

      Vous semblez croire que l’UE financerait des trolls pour plomber les débats... Que ce soit vrai ou faux n’a absolument pour moi aucun intérêt. Si jamais je suis confronté à un internaute européiste, je ne cherche pas à savoir qui il est, s’il est payé ou non pour écrire ce qu’il écrit. La seule chose intéressante, c’est la valeur de son message, des arguments qu’il emploie.

      Vous dites que je confondrais accords multilatéraux ou bilatéraux et union intenationale (qui se ferait à l’échelle continentale forcément ?) et je vois mal ce qui vous fait dire ça dans mes propos... D’autant que l’UE est, à la base, un accord multilatéral.

      Plus nébuleux encore, vous écrivez : "Le premier [union internationale] conchit le reste du monde le second [accord multilatéral] s’ouvre sur ce dernier".

      Et là franchement, je ne comprends pas ce que vous dites, d’autant qu’une union internationale est forcément un accord multilatéral...

      Je vous invite vivement à cesser de boire sans réfléchir les théories de François Asselineau sans même les digérer...

      "Je vais certainement vous apprendre une chose, la France a signé 6653 accords de ce type à travers le monde".

      Je ne connais pas le nombre exact d’accords multilatéraux liant la France à d’autres pays et à vrai dire je m’en contrefous.

      Si on sort de l’UE il n’y en aura que 4 ou 5 dont il faudra mettre un terme. Et nous resterions dans Airbus, Ariane et Philae qui n’ont alors encore rien à voir avec l’UE.

      Moi, je veux bien tout entendre, mais Airbus, Ariane ou Philae ont beaucoup à voir avec l’UE. Ce qui est vrai en revanche, c’est que c’est l’Europe qui marche, celle des projets qui est construite sur des bases intergouvernementales et où la commission est cantonnée à un strict rôle de secrétariat. Soit exactement ce que propose Nicolas Dupont-Aignan.

      Alors serions-nous réellement isolés ? "

      C’est un sophisme totalement idiot. Qu’il y ait dix millions d’accords multilatéraux et qu’on n’en mette fin qu’à un seul, si c’est le seul important, la France se retrouverait isolée.

      L’UPR souhaite que la France quitte l’UE afin qu’elle ne soit pas contrainte par les autres. Elle souhaite donc que la France soit seule et il est assez ridicule de la voir se défendre d’être "isolée" puisque c’est précisément ce qu’elle veut.

      Tout à fait d’accord avec vous sur le financement de l’UE, qui provient des Etats Membres... L’UE en elle-même ne produit rien !


    • vote
      Timothée Caby 14 novembre 2014 17:52

      Oui l’UE est une dictature :


      Oui l’UE est un empire :

      Oui l’UE c’est la guerre :
      http://youtu.be/zti4aV2WL5w?t=59m15s (je fais démarrer la vidéo au passage qui nous intéresse)

      Oui les traités européens sont des accords multilatéraux mais qui s’immiscent dans les politiques intérieures (http://www.dailymotion.com/video/x11kkuc_viviane-reding-il-n-y-a-plus-de-politiques-interieures-nationales-il-n-y-a-plus-que-des-politiques-e_news) et a vocation à faire converger 28 états. Comme disait de Gaulle : "On ne fait pas d’omelette avec des œufs durs" C’est donc une union internationale.
      Ce genre d’institution n’existe nulle part ailleurs.

      Vous avez beau dire que vous vous contrefoutez de savoir que nous avons signé 6653 accords, vous ne voulez pas reconnaître que c’est un argument en défaveur de ce que vous prétendez sur l’isolement en cas de sortie.
      Vous allez peut-être aussi vous contre-foutre aussi de savoir que la France possède le troisième rang de réseau diplomatique mondial.
      Le français est l’une des deux langues avec l’anglais à être parlé sur les cinq continents
      Que nous sommes membre permanent du conseil de sécurité de l’ONU
      Que nous sommes la cinquième puissance économique mondiale.

      Mais qu’attendent les 165 autres pays du monde pour fusionner avec leur 28 pays alentours ?


    • 1 vote
      Tythan 15 novembre 2014 20:03

      @ Timothée


      Non, l’UE n’est pas une dictature. Ce n’est pas parce qu’un ex-dissident russe fait des parallèles plus ou moins pertinents d’ailleurs qu’il prouve que l’UE est une dictature. Et d’ailleurs, comme je l’avais déjà expliqué à je ne sais plus quel militant de l’UPR, cette personne fait plusieurs contresens majeurs sur l’histoire de l’UE. Ainsi, il prétend que l’UE aurait besoin de s’étendre pour résoudre ses contradictions internes... Alors qu’au contraire, c’est l’élargissement trop rapide de l’UE vers l’est qui est l’une des causes de ses difficultés.

      L’UE n’est pas plus un empire. Intéressante la vidéo sinon, bien réalisée.

      Enfin, il est ridicule de dire que "l’UE, c’est la guerre". C’est à peu près se mettre au même niveau que les oui-ouistes qui bêlaient en 2005 "l’UE, c’est la paix". Et en plus, c’est objectivement faux.

      Je vous remercie de confirmer mes propos sur les traités, c’est un déjà un pas que vous faites dans la compréhension des véritables enjeux. Tout à fait d’accord avec vous pour dénoncer cette volonté de convergence.

      En revanche, le terme "d’Union Internationale"s’applique à bien des institutions/mouvements et ne signifie pas ce que vous semblez lui faire dire. Si je peux permettre un conseil, n’essayez pas d’inventer de nouveaux termes là où il en existe déjà.

      Il est vrai que l’UE, dans son ambition, est unique. Mais ce n’est pas cela qui la rend criticable ni n’est un problème.


      Vous n’avez manifestement pas compris ce que je vous disais sur les traités signés par la France. Je ne dis absolument pas que la présence de traités autres que ceux liés à l’UE ne change rien. La seule chose que je vous dis, c’est que l’argument que vous employez a une valeur argumentative faible, et je vous ai indiqué pourquoi : les traités liés à l’UE ont une importance telle, avant tout économique, que quitter l’UE aurait de implications extrêmement importantes. Et le fait d’aligner les chiffres des traités ne vaut rien en soi, ce qui compte, c’est leur importance.

      Par ailleurs, je ne comprends toujours pas votre contradiction. L’UPR est un mouvement qui réclame à corps et à cri la sortie de l’UE afin d’être seule à décider de son destin. L’UPR souhaite donc l’isolement de la France, et c’est d’ailleurs tout à fait respectable. Vous ne pouvez pas vouloir vous isoler et dans le même temps indiquer que vous ne souhaitez pas le faire...

      Sur le reste, tout à fait d’accord avec vous : la France n’a pas à fusionner avec ses voisins (enfin, les Wallons et les romands, je ne dis pas, mais le reste...).

    • vote
      Timothée Caby 15 novembre 2014 23:01

      Que l’on soit 6 ou 28, le problème a été, est et sera toujours le même, la convergence de politiques radicalement différentes. D’ailleurs j’aurai du emprunter un autre terme que union internationale. Ce qui conviendrai mieux est alors intégration supranationale. Ça rejoint donc le fait de s’ingérer dans les affaires intérieures des états, de s’emparer du système monétaire, militaire, économique, budgétaire etc...


      Mais isolée de quoi ? de qui ? La Suisse est isolée ?

      Mais qu’avez-vous à défendre l’UE ? Vous ne faites que contredire ce que je dis sans fondement et sans me dire ce qu’elle a de bénéfique en retour. Vendez-moi l’UE !


    • vote
      Timothée Caby 15 novembre 2014 23:26

      Et revoilà une couche sur la dictature européenne :
      https://www.youtube.com/watch?v=ARZmCFaE4Ws


    • vote
      Timothée Caby 16 novembre 2014 06:53

      De plus vous êtes d’accord avec moi sur :

      - La propagande européiste martèle continuellement les français (répétez un mensonge mille fois et il deviendra une vérité)
      - L’UE est un pompe aspirante et refoulante de fric. Donc les soutiens qu’on lui confère sont en réalité des soutiens des états eux-mêmes auxquels ils ont ôté leurs drapeaux nationaux pour y coller celui de l’UE. L’UE ne fait donc aucun soutien financier pour qui que ce soit
      - L’UE n’est pas la paix, même si vous refusez de reconnaître qu’elle mène des actions bellicistes à travers le monde, et c’est objectivement juste
      - La convergence est un mal. Dommage c’est l’un des grand principe de la construction "européenne"
      - La France ne devrait pas fusionner avec ses voisins.

      Sur ces points là, vous devriez normalement prendre les conclusions qui s’en suivent, il faut sortir de l’UE. Vous, avec DLF, vous voulez réformer l’institution alors que vous savez que c’est impossible.


    • vote
      Timothée Caby 16 novembre 2014 16:37

      Gilles Ardinat sur la notion de taille en géopolitique, réponse à la propagande européiste :

      http://www.dailymotion.com/video/x1gehfy_gilles-ardinat-sur-la-notion-de-taille-en-geopolitique-reponse-a-la-propagande-europeiste_news?start=7


    • 1 vote
      Tythan 16 novembre 2014 18:12

      @ Timothée


      "D’ailleurs j’aurai du emprunter un autre terme que union internationale."

      Content de vous voir le reconnaître...

      "Ce qui conviendrait mieux est alors intégration supranationale".

      Pas davantage malheureusement... Il faut définir jusqu’où va l’intégration. Si cette intégration n’est qu’économique ou bien restreinte à des domaines limités, là où elle est pertinente, il n’y a aucune raison d’y être hostile.

      Pour prendre un exemple, l’intégration de l’industrie aéronautique européenne est supranationale et elle me paraît plutôt positive.

      Ça rejoint donc le fait de s’ingérer dans les affaires intérieures des états, de s’emparer du système monétaire, militaire, économique, budgétaire 

      Et là dessus, nous sommes tous deux d’accord pour refuser ces ingérences.

      "Mais isolée de quoi ? de qui ? La Suisse est isolée ?"

      Oui, la Suisse est isolée. Mais, encore une fois, ce n’est en rien un problème. Comme je vous l’ai expliqué ci-dessus (mais vous vous êtes bien gardé de répondre), vous ne pouvez pas à la fois refuser d’être isolé et vouloir que la France décide seule de tout... Soyez cohérent bordel de dieu !

      "Mais qu’avez-vous à défendre l’UE ? (...) Vendez moi l’UE"

      C’est bien mal me connaître que de croire que je défendrais la construction européenne actuelle. Relisez tous mes messages, et vous ne pourrez que constater que je suis un critique féroce de l’UE.

      En revanche, contrairement à certains qui ne voient pas plus long que le bout de leur nez, je suis conscient que l’UE n’est pas l’antéchrist ni n’est responsable de tous les maux dont souffre la France.

      "Vous ne faites que contredire ce que je dis sans fondement et sans me dire ce qu’elle a de bénéfique en retour"

      Je crois qu’on voit bien là, dans cette phrase, combien vous vous fourvoyez. Vous n’avez absolument rien compris à la discussion, pardonnez-moi de vous le dire.

      Je ne cherche pas à vous convaincre des bénéfices de l’UE (et pourtant, il y a de nombreux avantages à l’UE). Je cherche simplement à vous faire comprendre combien votre affirmation selon laquelle l’UE serait une dictature est totalement erronée.

      Et cela, je suis désolé, mais contrairement à vous, je l’ai démontré avec des arguments. Vous, vous êtes contenté de m’envoyer un lien qui ne démontre rien du tout.

      Et revoilà une couche sur la dictature européenne :

      En effet, vous en remettez une couche en pondant un nouveau lien. Mais quand est-ce que vous nous donnerez un argument venant de votre part ? Est-ce que vous croyez que je n’ai que ça à foutre de visionner les liens que vous me donnez ? Ce qui m’intéresse, ce sont vos analyses, pas celle des autres...

      D’ailleurs, j’en remets une couche sur le premier lien, dont l’indigence m’avait frappé. Je l’avais déjà commenté dans le commentaire ci-dessous.



      Comme je suis bon prince, je me tape de regarder M. Chamagne ânonner sa conférence. Sa démonstration est pathétique, d’autant que l’analyse nodale n’a rien à voir avec la dictature...

      J’en suis à 7 minute (depuis que j’ai commencé à rédiger), et je vais bientôt lâcher tellement il me barbe...

      J’ai tout écouté : il ne parle pas de dictature en fait, mais une dénonciation du processus décisionnel, en prenant l’exemple des OGM.

      Intervention pas forcément fausse, mais finalement d’assez mauvaise qualité. On ne comprend d’ailleurs pas vraiment ce que vient faire "l’analyse nodale", que visiblement M. Chamagne ne maîtrise pas, dans sa "démonstration".

      De plus vous êtes d’accord avec moi sur :

      Je ne partage pas votre vocabulaire, mais ok pour dénoncer la propagande européiste, ok sur le financement de l’UE qui provient des Etats, ok sur l’absence de fusion de la France avec ses voisins (mais là dessus, même les fédéralistes les plus forcenés ne le proposent pas tout de suite), ok sur l’impact minime de l’UE dans le maintien de la paix au cours des dernières années, mais désaccord sur le fait que l’UE soit fauteur de guerre : je ne le crois pas, c’est hors du champ de compétence de l’UE.

      Sur la convergence, moi, je l’accepte mais seulement dans la mesure où elle est utile.

      Sur ces points là, vous devriez normalement prendre les conclusions qui s’en suivent, il faut sortir de l’UE.

      Mais mon petit, on ne t’a pas attendu et DLF propose depuis ses origines de rompre avec la construction européenne. Nous proposons la sortie de l’UE (cf. liens donnés plus bas).

      "Vous, avec DLF, vous voulez réformer l’institution alors que vous savez que c’est impossible".

      Personne ne sait que c’est impossible, personne ne peut l’affirmer. L’UE est une construction humaine, et tout peut arriver.

      Ce qui est certain, c’est que personne n’a encore essayé d’infléchir l’UE dans le sens que DLF entend. Nous proposons d’essayer.

      C’est notre droit et vous n’avez pas à nous dicter notre conduite.

      Et si cela s’avère impossible, DLF est prête à couper les ponts et à quitter purement et simplement l’UE.



       

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      Timothée Caby 18 novembre 2014 17:31

      "Il faut définir jusqu’où va l’intégration"

      Je l’ai justement fait : "Oui les traités européens sont des accords multilatéraux mais qui s’immiscent dans les politiques intérieures (http://www.dailymotion.com/video/x1...) et a vocation à faire converger 28 états." Ainsi que tout le second paragraphe de mon premier commentaire. L’intégration est donc totale vu que les piliers de souveraineté de la France sont tous contrôlés par l’UE (économique, budgétaire et législatif par les GOPE et la commission, monétaire par l’Euro, militaire par l’OTAN)


      Je vous rappelle à ce propos cette fameuse lettre adressée à Hollande et demandé expressément par son expéditeur de ne pas être dévoilée au grand publique. Cette lettre, qui remet en question le projet budgétaire de la France par une instance étrangère, est, par conséquent, en violation de plusieurs articles de la constitution française et de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789.


      Vous parliez d’expansion trop rapide, mais qui organise cette expansion ? A-t-on été consulté ? Nous, peuple souverain ? Nous a-t-on jamais demandé si nous voulions faire diluer la voix de la France parmi 27 autres états ?

       

      Je crois qu’il est temps de définir ce qu’est une dictature :

      Wikipédia : « La dictature désigne un régime politique dans lequel une personne ou un groupe de personnes exercent tous les pouvoirs de façon absolue, sans qu’aucune loi ou institution ne les limite [1]. La dictature est donc synonyme de régime autoritaire »

      Larousse : « Régime politique dans lequel le pouvoir est détenu par une personne ou par un groupe de personnes (junte) qui l’exercent sans contrôle, de façon autoritaire ; durée pendant laquelle s’exerce le pouvoir d’un dictateur. »


      Supranational :

      Larousse : « Se dit d’une autorité placée au-dessus des gouvernements de chaque pays ou au-dessus d’un groupe de pays »


      Wikipédia  : « Une organisation supranationale est une structure administrative qui dépasse les limites des États. Elle se différencie des organisations internationales par le fait qu’en son sein, les décisions sont prises par des institutions propre à l’organisation, et non par réunion de chefs d’État ou de leurs représentants. Une organisation supranationale est une entité nouvelle englobant plusieurs États (supra - national) et non un espace de coopération entre État (inter - national). Elle a également des compétences de législateur, ce qui n’est pas le cas d’une organisation internationale. »


      Alors avant de me faire la leçon sur mon vocabulaire, balayez aussi devant votre porte.


      C’est très exactement ce qui définit l’Union Européenne. Et l’analyse nodale de Régis Champagne permet très justement de s’en apercevoir en démontrant entre autre le rôle principal de la commission.

      Les seuls moyens à notre dispositions consistent à déposer un recours en faisant appel à la CJUE. Néanmoins ces derniers se contenteront seulement de faire respecter les traités européens et non de les modifier. Par exemple le 3 juillet 2014, la CJUE a rendu un arrêt important en matière de transparence relative aux négociations commerciales.

      Cet arrêt fait suite à un recours déposé par une eurodéputée néerlandaise libérale (ALDE) suite au refus de la Commission européenne de lui transmettre l’intégralité des documents relatifs aux négociations entre l’UE et les USA sur l’accord dit TFTP-SWIFT.



      Vous me dites que la Suisse est isolée. Soit vous manquez d’honnêteté intellectuelle soit vous êtes aveuglé par la propagande européistes de NDA. Quand je vous sors que la France possède le troisième réseau diplomatique du monde, c’est qu’elle est très justement loin d’être isolée. Et sortir de l’UE n’enlèvera pas ce rang !

      Je vous rappelle aussi que nous serons toujours au conseil de sécurité de l’ONU, membre de l’OMS, de l’OMC, d’Interpole, l’UNESCO, l’OIT, l’AIEA, le CERN, l’OCDE, etc

      Un pays libre et souverain est un pays qui décide lui-même de sa politique intérieure, de sa politique militaire, de sa politique monétaire, de son budget, de son régime social. La France a 1500 ans et n’a jamais eu besoin de nounou. Il faut battre de ses propres ailes et grandir, mon grand.


      Vous parlez d’analyse médiocre. Moi je vais vous en sortir une de véritablement médiocre : www.youtube.com/watch ?v=6_d6alzryMs

      J’aimerai d’ailleurs savoir où il est question de sortir de l’UE pour en construire une autre à DLF ?

      http://www.debout-la-republique.fr/sites/default/files/pf_dlr_euro_sud_ouest.pdf

      http://www.debout-la-republique.fr/sites/default/files/dos_pf_dlr_euro.pdf

      http://www.debout-la-republique.fr/sites/default/files/profession-de-foi-nda-web.pdf

      http://www.debout-la-republique.fr/sites/default/files/memorandum-sortie-euro-web.pdf


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      Timothée Caby 20 novembre 2014 20:50

      "OTAN [et l’UE par l’article 42 du TUE] : Un danger pour la paix mondiale

      par Immanuel Wallerstein - 15 novembre 2014



      La mythologie officielle veut qu’entre 1945 (ou 1946) et 1989 (ou 1991), les États-Unis et l’Union soviétique (URSS)se sont affrontés en continu - politiquement, militairement, et surtout idéologiquement. C’est ce que l’on a appelé la « guerre froide ». Si c’était une guerre, le mot à souligner était « froide » car les deux puissances ne s’engagèrent jamais dans une action militaire directe l’une contre l’autre pendant toute la période.


      Il y eut cependant quelques répercussions institutionnelles de cette guerre froide, et à chacune d’entre elles ce furent les États-Unis, et non l’URSS, qui firent le premier pas. En 1949, les trois pays occidentaux occupant l’Allemagne fusionnèrent leurs zones pour créer la République fédérale d’Allemagne (RFA) comme un État. L’Union soviétique répondit en transformant sa propre zone d’occupation en République démocratique allemande (RDA).


      En 1949, l’OTAN fut créée par douze nations. Le 5 mai 1955, les trois puissances occidentales finirent officiellement leur occupation de la RFA et reconnurent cette entité comme un État indépendant. Quatre jours plus tard, la RFA fut admise comme membre de l’OTAN.En réponse à cela, l’URSS créa l’Organisation du Traité de Varsovie (OMC) et y inclut la RDA comme un de ses membres.


      Le traité instituant l’OTAN devait s’appliquer seulement à l’intérieur de l’Europe. Une des raisons était que les pays d’Europe occidentale possédaient encore des colonies à l’extérieur de l’Europe et ne voulaient pas permettre à un quelconque organisme d’avoir le pouvoir d’intervenir directement dans leurs décisions politiques concernant ces colonies. Les moments de confrontation apparemment tendue entre les deux camps- le blocus de Berlin, la crise des missiles de Cuba – s’achevèrent tous par le statu quo ante. Le recours le plus important aux clauses d’engagement militaire prévues par les traités fut celui qu’en fit l’URSS lorsqu’elle agit dans sa propre zone d’influence contre les développements qu’elle jugeait dangereux pour l’URSS : la Hongrie en 1956,la Tchécoslovaquie en 1968, la Pologne en 1981. Dans des circonstances semblables,les États-Unis sont intervenus politiquement, comme lors de l’entrée potentielle du Parti communiste italien dans le gouvernement italien.


      Ce bref rappel met en lumière l’objectif réel de la guerre froide. La guerre froide n’a pas été conçu pour transformer les réalités politiques de l’autre côté (sauf à une échéance très loin dans le futur). La guerre froide était un mécanisme par lequel chaque camp gardait ses satellites sous contrôle, tout en maintenant l’accord de facto des deux puissances pour leur partition à long terme du monde en deux sphères : un tiers pour l’URSS et deux tiers pour les États-Unis.La priorité fut donnée par chacune des deux puissances à la garantie qu’elles n’utiliseraient pas la force militaire (et pas d’armes nucléaires en particulier) l’une contre l’autre. Ce système a été connu comme la garantie contre la « destruction mutuelle assurée ».


      L’effondrement de l’URSS en deux étapes - le retrait d’Europe de l’Est en 1989 et la dissolution officielle de l’URSS en 1991 -aurait dû signifier en théorie la fin de tout rôle pour l’OTAN. Il est en effet bien connu que, lorsque le président soviétique Mikhaïl Gorbatchev donna son aval à l’intégration de la RDA dans la RFA, il reçut la promesse que les États du Pacte de Varsovie ne seraient pas intégrés dans l’OTAN. Cette promesse a été violée. Au lieu de cela, l’OTAN a pris entièrement un nouveau rôle.


      Après 1991, l’OTAN s’est octroyé un rôle de gendarme du monde pour ce qu’elle considère comme des solutions politiques appropriées aux problèmes du monde. Le premier effort majeur en ce sens a eu lieu lors du conflit entre le Kosovo et la Serbie, lorsque le gouvernement américain a jeté tout son poids en faveur de la création d’un État du Kosovo et d’un changement de régime en Serbie. Cette première initiative a été suivie par d’autres : en Afghanistan en 2001 pour chasser les talibans, en Irak en 2003 pour changer le régime à Bagdad, en 2014 pour lutter contre l’État islamique (ÉI) en Irak et la Syrie, et en 2013-2014 pour soutenir les prétendues forces pro-occidentales en Ukraine.


      En fait, le recours à l’OTAN s’est lui-même révélé source de difficultés pour les États-Unis. D’une part, il y avait toutes sortes de réticences des États membres de l’OTAN sur les actions entreprises. D’autre part, lorsque l’OTAN a été officiellement impliquée, comme au Kosovo, l’armée américaine s’est sentie entravée dans ses actions militaires par la lenteur de la prise de décision politique.


      Alors, pourquoi a-t-on vu l’expansion de l’OTAN au lieu de sa dissolution ? Cela tient une fois de plus à la politique intra-européenne, et au désir des États-Unis de contrôler ses alliés présumés. C’est sous la présidence Bush que celui qui était alors secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, a parlé d’une « vieille » et « nouvelle » Europe. Par « vieille Europe », il faisait en particulier référence à la réticence française et allemande à se mettre d’accord avec les choix stratégiques des États-Unis. Il voyait les pays d’Europe occidentale comme souhaitant distendre leurs liens d’avec les États-Unis. Sa perception était d’ailleurs correcte. En réponse, les États-Unis ont espéré couper les ailes des Européens de l’Ouest en introduisant les pays d’Europe orientale à l’OTAN, que les États-Unis considèrent comme des alliés plus fiables.


      Le conflit sur l’Ukraine révèle tout le danger de l’OTAN.Les États-Unis ont cherché à créer de nouvelles structures militaires,évidemment dirigées contre la Russie, sous le couvert que celles-ci étaient destinées à contrer une hypothétique menace iranienne. Alors que le conflit ukrainien était en cours, le langage de la guerre froide a été relancé. Les États-Unis utilisent l’OTAN pour presser les pays d’Europe occidentale à se mettre d’accord avec les actions anti-russes. Et aux États-Unis, le président Barack Obama est sous forte pression pour agir « avec force » contre la prétendue menace russe contre l’Ukraine. Ceci se combine avec la grande hostilité du Congrès américain à tout accord avec les Iraniens sur le développement du nucléaire.


      Aux États-Unis et en Europe occidentale, les forces qui cherchent à éviter la folie militaire risquent d’être dépassées par ce qui ne peut être appelé autrement que le « parti de la guerre ». L’OTAN et ce qu’elle symbolise aujourd’hui représentent un grave danger, car elle donne corps à la prétention des pays occidentaux à intervenir partout, au nom d’interprétations occidentales de réalités géopolitiques. Cela ne peut conduire qu’à d’autres conflits,très dangereux. Renoncer à l’OTAN comme structure serait un premier pas vers la santé mentale et la survie de la planète.



      Immanuel Wallerstein, chercheur principal de recherche à l’Université de Yale, est l’auteur du Déclin de la puissance américaine : Les États-Unis dans un monde chaotique(NewPress).


      Distribué par l’Agence mondiale


       15 Novembre 2014"

      (Source : http://www.agenceglobal.com/index.php?show=article&Tid=2791)


    • 2 votes
      Tythan 21 novembre 2014 10:38

      @ Timothée

      Vous répondre est difficile, puisque visiblement vous avez du mal à supporter la contradiction et partez souvent dans des digressions totalement hors sujets quand vous ne me prêtez pas des discours qui sont à l’évidence à l’opposé de mes convictions. Je vous réponds une dernière fois parce que je n’ai pas non plus que ça à foutre.

      ""Il faut définir jusqu’où va l’intégration" Je l’ai justement fait"

      Non, vous ne l’avez pas fait, pas plus dans votre commentaire que plus haut, et surtout votre commentaire est totalement hors sujet. Replacez vous dans le contexte de ce que j’ai écris. Je me situais dans le contexte où l’UE dans sa forme actuelle est abattue, et j’indique simplement que pour moi il faudra reconstruire des coopérations supranationales là où c’est utile.

      Sur la lettre, d’accord avec votre propos, DLF l’a d’ailleurs dénoncé.

      Vous parliez d’expansion trop rapide, mais qui organise cette expansion ? A-t-on été consulté ? Nous, peuple souverain ? Nous a-t-on jamais demandé si nous voulions faire diluer la voix de la France parmi 27 autres états ?

      C’est justement parce que DLF dénonce avec constance et courage ces problèmes que nous avons assez que des militants UPR viennent nous chercher des poux dans la tête !

      Attention toutefois avec cette recherche du coupable qui transparaît de votre message. L’élargissement trop rapide de l’UE vers l’est a de nombreux responsables et les facteurs explicatifs sont extraordinairement complexes. Une chose est sûre : les institutions européennes ont failli y succomber et fonctionnent très mal au moins en partie à cause de ce problème.

      Je crois qu’il est temps de définir ce qu’est une dictature

      Et bien mon petit, tu as mis du temps ! Ce qu’il faudrait que tu fasses maintenant, c’est que tu en tires la conclusion qui s’impose : malgré tous ses défauts, l’Union Européenne ne peut pas sérieusement être considérée comme une dictature.

      Alors avant de me faire la leçon sur mon vocabulaire, balayez aussi devant votre porte.

      Je ne vois pas l’intérêt de cette remarque. Si je m’étais trompé en quoi que ce soit, si j’avais fait une erreur de vocabulaire, je l’aurais reconnu sans barguigner. Mais jusqu’à présent, ce n’est pas le cas...

      Je suis sincèrement désolé d’avoir l’air de vous faire la leçon. Maintenant, il faut aussi comprendre que si je peux prendre ce ton là, c’est que je réponds à certaines bêtises que vous écrivez... Je ne demande qu’à ce que vous arrêtiez de tendre le bâton pour vous faire battre et j’appelle de mes voeux un débat constructif !

      C’est très exactement ce qui définit l’Union Européenne.

      L’UE est une organisation supranationale, il n’y a pas besoin d’être n grand clerc pour arriver à cette conclusion. En revanche, pour prouver que c’est une dictature, il faudrait que vous apportiez autre chose que des déclarations à l’emporte pièce !

      "Et l’analyse nodale de Régis Champagne permet très justement de s’en apercevoir en démontrant entre autre le rôle principal de la commission".

      Je croyais vous avoir expliqué franchement ce que je pense de la vidéo de Régis Chamagne. Très franchement, sa vidéo est totalement hors sujet et son recours à l’analyse nodal est tout à fait inutile : le rôle principal de la commission n’a pas besoin d’être démontré, il est expliqué dans tout bon manuel sur les institutions européennes...

      "Les seuls moyens à notre disposition consistent à déposer un recours en faisant appel à la CJUE"

      Un recours pour faire quoi au juste ? Parce que pardonnez-moi, mais vous ne l’expliquez pas. Si c’est pour dénoncer le fait que l’UE est une organisation supranationale, ce qui est l’évidence même, ou qu’elle est une dictature, ce qui est objectivement faux, on va vous rire au nez et on aura raison.

      "Par exemple le 3 juillet 2014, la CJUE a rendu un arrêt important en matière de transparence relative aux négociations commerciales.Cet arrêt fait suite à un recours déposé par une eurodéputée néerlandaise libérale (ALDE) suite au refus de la Commission européenne de lui transmettre l’intégralité des documents relatifs aux négociations entre l’UE et les USA sur l’accord dit TFTP-SWIFT".

      Oui, mais quel est l’intérêt, dans le débat, de relater ce fait ? D’autant que dans cet arrêt, la CJUE a condamné la commission pour ne pas avoir transmis ces documents... Pour ceux qui critiquent les tendances non-démocratiques de l’UE, c’est donc un élément positif.

      Vous me dites que la Suisse est isolée. Soit vous manquez d’honnêteté intellectuelle soit vous êtes aveuglé par la propagande européistes (sic) de NDA.

      Je vous le dis franchement, il y a des baffes qui se perdent. Parler de "propagande européiste de NDA", c’est n’importe quoi, il n’y a pas d’autres mots. Soyez honnête deux secondes, lisez et regardez les combats politiques que mène Nicolas Dupont-Aignan. Je n’en dis pas plus, parce que tant de mauvaise foi m’énerve profondément. Je ne suis vraiment pas quelqu’un de violent dans la vie, mais je pense que si, dans la vie réélle, une personne osait me sortir une telle connerie, il y a des chances pour que je sorte de mes gonds.

      Par ailleurs, vous confondez isolement et autarcie. Oui, la Suisse est isolée dans le sens où elle ne fait pas partie de la principale organisation internationale régionale, l’UE, dont font partie tous ses voisins. En cela, elle est isolée. Cela ne veut pas dire qu’elle se coupe de ses voisins ni qu’elle n’a pas un grand rôle international, mais sur le plan institutionnel européen, elle est relativement isolée. C’est un constat : la Suisse ne fait pas partie de l’UE, que cela vous plaise ou non.

      Et d’ailleurs, l’isolement institutionnel de la Suisse n’est à mon avis pas du tout un handicap mais plutôt un atout s’agissant de la Suisse, qui arrive à obtenir à peu près ce qu’elle veut de ses voisins de l’UE sans devoir en subir les contraintes.

      Et sortir de l’UE n’enlèvera pas ce rang !

      Mais je n’ai jamais prétendu le contraire ! Pourquoi me ressortez-vous cet argument ?

      Je vais vous dire franchement comment je vois les choses. Si nous nous situons dans l’hypothèse où Nicolas Dupont-Aignan a remporté les élections présidentielles et législatives et qu’il échoue dans la renégociation des traités. Et bien dans ce cas, il décidera de quitter l’UE. Et là, il y a un risque que l’UE ne soit pas détruite par le départ de la France et qu’elle continue d’exister avec ses membres restants. La France se trouverait de facto, sur les questions gérées par l’UE, isolée.

      Pour prendre un exemple, la France ne participera plus directement, au sein de l’UE, à la définition des normes CE et se trouvera placée dans un choix : soit accepter des normes CE dont elle n’aura pas contrôlé l’élaboration, soit les refuser et appliquer des normes françaises potentiellement moins reconnues.

      Ce danger existe, c’est indéniable. A mon sens, il n’efface pas tous les désavantages liés à la participation de la France à l’UE. Mais il faut en avoir conscience.

      "Il faut battre de ses propres ailes et grandir, mon grand."

      Et d’ailleurs mon petit, pour défendre la souveraineté de la France, les militants de DLF ne t’ont pas attendu...

      "Vous parlez d’analyse médiocre. Moi je vais vous en sortir une de véritablement médiocre : "

      L’analyse de Nicolas Dupont-Aignan dans cette vidéo n’est pas très recherchée et ne fait pas appel à des références philosophiques ou autres, je le reconnais volontiers. Mais l’argument qu’il utilise est tout à fait valable : la France a un intérêt géographique à coopérer avec ses voisins, au sein d’une UE refondée. Il suffit de regarder une carte pour comprendre la pertinence de cet argument.

      Par ailleurs, il faut aussi comprendre le contexte de cette vidéo, qui n’a rien à voir avec celle de Régis Chamagne : NDA ne fait pas une conférence devant un auditoire acquis à sa cause, mais répond à des questions passablement stupides de militants de l’UPR qui cherchent plus à l’aggresser qu’autre chose. Il n’a pas de temps à perdre et les envoie balader, ce sur quoi je l’approuve totalement.

      J’aimerai d’ailleurs savoir où il est question de sortir de l’UE pour en construire une autre à DLF ?

      Et bien mon petit, si tu m’avais lu, tu aurais pourtant vu que j’ai donné sur ce fil même un lien explicitant cette question...


    • 2 votes
      Espoir 12 novembre 2014 16:30

      Tous ses résistants à l’empire sont complémentaires... Malheureusement chacun prêche pour sa paroisse... Les aficionados participent aux résistants Comedy club... Les pros ceci les antis cela s’annuelent entre eux... Pendant ce temps la grosse machine européenne avance au volant Barack et bibi comme Co-pilote en broyant tout sur son passage... Ici sur le ring d’agoravox on compte les points... Qui d’asselinau, chouard, soral, le pen, fiorile, melanchon, larrouturou, and THE WINNER IS ??... Surtout pas la France... Face à la réelle bête immonde bruxello-américaine L’UNION fait la force...


      • 7 votes
        l'argentin l’argentin 12 novembre 2014 16:43

        Ils sont complémentaires si ils tirent tous dans le même sens et hiérarchisent les problèmes. Chouard, Bricmont, Tepa, Hillard ; tout en défendant leur indépendance, soutiennent l’ UPR qui est la face politique de la résistance. Soral quand à lui fout la merde, c’est ça que je vois ! Je suis très déçu que Dieudo se joigne à cette division.


      • 5 votes
        lupus lupus 12 novembre 2014 19:09

        la grande alliance politique qui regroupe :
        -la finance et les ultras riches (les trésoriers de la pyramide)
        -la classe politique, les apparatchiks (syndicats...) et la haute fonction publique nationale internationale.
        regroupe aussi dans son alliance
        - les médias, les faux intellectuels, stars du show bizz : enfumage, propagande.
        - et les déviants, les anti héros futurs nouveaux héros, eux sont le fer de lance de la destruction du tissus social et de la société civile, les progressistes du style libé ,qui ne fonctionne plus il en faut d’autres , le style c’est : les banlieues sont l’avenir de la France ou quand attali dit qu’il va construire en France une bourgeoisie musulmane... Ils divisent dispersent ventilent diluent les forces de la contestation.
        voila la boucle est boucler Soral joue sur deux tableaux faux intello et déviant, dieudo c’est le comique l’anti héros (toujours la même cible) ils font parti du sketch sans même,peut être, en avoir conscience.
        On est à 180° du rôle que tient Asselineau, lui il vise directement la classe politique et la finance la tête et le cœur du système.Aucune aide financière et médiatique(mainstream) ne vient soutenir l’UPR c’est un signe révélateur.


      • 2 votes
        Tythan 12 novembre 2014 21:33

        A ma connaissance, Etienne Chouard ne soutient pas l’UPR. Il est très proche de Debout La République et de Nicolas Dupont-Aignan. A mon sens, Etienne Chouard ne soutient franchement aucun mouvement politique, se définissant plus comme un intellectuel.


        Ceci étant dit, définir l’UPR comme "la face politique de la résistance" me paraît pour le moins osé et à côté de la réalité politique. Connaissant un peu la prose de l’argentin, je comprends que la résitance s’entend pour lui comme la résistance au "nouvel ordre mondial" en général et à la "dictature" de l’Union Européenne en particulier. Si c’est le cas, la "face politique" de la résistance la plus connue a un nom qui vient spontanément à l’esprit : le Front National.

        Croyez-moi que cela me désole et que je souhaiterais qu’un autre mouvement plus modéré soit cette "face politique" (de la résistance à l’européisme s’entend, je ne crois pas à ces fadaises de dictature européenne). Qu’il soit de droite, de gauche ou au delà de ce clivage. Mais aujourd’hui, c’est le Front National et en aucun cas ce n’est l’UPR.

      • 8 votes
        l'argentin l’argentin 13 novembre 2014 00:24

        Merci Tythan pour votre analyse mais je pense que vous n’avez pas tout saisi car vous ne mentionnez jamais les USA !
        Asselineau est le seul a démontrer que la construction Européenne n’est qu’un projet émanant de Washington pour nous coloniser. Le front national ne va pas au bout de l’ analyse en dénonçant l’ Europe, préférant amalgamer cela avec des propos sur l’ immigration et tous ses (soi-disant) méfaits. Mélenchon dénonce les USA mais sans faire le lien avec Bruxelles, c’est bien dommage. Chaque jour qui passe voit nos télés, nos musiques, nos modes, notre cinema et même notre politique s’américaniser. La propagande est digne d’un régime dictatorial ; je suis désolé Tythan. On veut liquider notre armée et que l’on devienne un pion sur l’échiquier geo-stratégique US ; alors beaucoup s’y complaisent car ils profitent mais l’histoire prouve que les USA n’ont pas d’amis ; la politique de toutou de la France est un véritable danger pour notre avenir collectif. Petit rappel de Mitterand juste avant sa mort : « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort…apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde… C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort ! »
        Mon seul combat c’est de lutter contre toute forme d’impérialisme et Asselineau me semble effectivement le plus clair à ce niveau.


      • 5 votes
        FifiBrind_acier 13 novembre 2014 20:52

        Tythan,
        Chouard soutient Asselineau.
        " Asselineau a raison, il faut sortir de l’ UE, l’ UE, c’est le fascisme 2.0 !"


        Dupont Aignan ne demande pas du tout à sortir de l’ UE, de l’euro et encore moins de l’ OTAN, c’est un Young Leader... Il demande à "remettre à plat les Traités", ce qui n’est pas possible...

        Ce sont "les gentils virus", qui dans leur majorité n’ont pas encore compris que rien de démocratique ne peut se faire sans la souveraineté et la sortie de l’ UE.

      • 4 votes
        FifiBrind_acier 13 novembre 2014 21:19

        l’argentin,
        Tythan n’a surtout pas compris que l’ UPR est sur le modèle du CNR, qu’elle a vocation à rassembler des gens et des organisations de tous les horizons...


        L’UPR n’est pas un Parti politique à proprement parler, mais un Mouvement de rassemblement, où se côtoient aussi bien des gens venant de la Gauche que le Droite.
        Mais surtout beaucoup de gens qui n’avaient jamais pris une carte de leur vie, et qui trouvent que la situation nécessite de s’unir urgemment sur la question de la souveraineté, au delà des clivages qu’il faut mettre provisoirement de côté.

        Je remets le lien des signataires du CNR, toutes les organisations y étaient, sauf les collabos.

        Si d’autres organisations ne rejoignent pas encore l’ UPR, c’est qu’elles ont d’autres priorités que la souveraineté, à chacun de trouver lesquelles ?

      • 1 vote
        Tythan 13 novembre 2014 21:42

        @ Fifi


        Maintenant ça commence à bien faire. Vous prétendez que Nicolas Dupont-Aignan ne souhaite pas sortir de l’euro ou de l’UE des traités alors que c’est faux. Voici deux des nombreux liens qui le prouvent, que je vous redonne une nouvelle fois.

        Sur l’euro :


        La position de NDA est donc on ne peut plus claire : il souhaite la sortie de la France de la zone euro.

        Sur l’euro et sur l’UE :


        La position de NDA est qu’il souhaite la sortie de l’UE dans sa forme actuelle. Pour cela, il propose soit de renégocier directement les traités, soit éventuellement de passer par l’article 50 avant de renégocier de nouveaux traités.

        NDA propose donc la sortie de l’UE, c’est indéniable. Ce qui le différencie de François Asselineau, c’est que ce dernier refuse tout traité européen (enfin d’ailleurs sa position n’est pas très claire) alors que Nicolas Dupont-Aignan propose le traité suivant :


        En revanche, à la différence de l’UPR, il est vrai que Nicolas Dupont-Aignan ne demande pas la sortie de la France de l’OTAN mais seulement la sortie de la France du commandement militaire de cette alliance. Sa position est notamment indiquée de manière très claire dans cette vidéo qui a fait frissonner plus d’un patriote :


        Voilà, les choses sont donc très claires, avec des sources absolument incontestables. 

        A vrai dire, ce n’est pas la première fois que je vous vois reprendre ces calomnies et ce n’est pas non plus la première fois que je vous réponds, avec peu ou prou les mêmes liens.

        Mais j’avoue vraiment commencer à en avoir assez de votre mauvaise foi. Il est tout fait votre droit de ne pas apprécier Nicolas Dupont-Aignan. Mais, si vous êtes un honnête homme, je vous demande solennellement d’arrêter de calomnier sans raison Nicolas Dupont-Aignan, qui est un homme politique que je défends.

        Battez-vous sur le terrain des idées, et arrêtez de calomnier !

        @ L’argentin

        Vous écrivez que "Asselineau est le seul a démontrer que la construction Européenne n’est qu’un projet émanant de Washington pour nous coloniser"

        Votre propos est à l’évidence totalement excessif, et d’ailleurs François Asselineau lui-même n’a, à ma connaissance, jamais prétendu que la construction européenne ne serait "qu’un projet émanant de Washington pour (sic) nous coloniser". Il est évident que la construction européenne n’est pas que cela, autrement elle n’aurait jamais pu voir le jour. 

        Il est vrai que les Etats-Unis ont joué un rôle d’impulsion dans l’histoire de la construction européenne et qu’ils y ont toujours été favorables, cherchant d’ailleurs à l’influencer. D’ailleurs, je le dis souvent, mais François Asselineau fait un magnifique trou à la lune en révélant des faits qui sont connus de tous, publiés dans toutes les histoires sérieuses de la construction européennes. Les Etats-Unis n’ont jamais caché être favorable à la construction européenne. Ils ont toujours essayé d’influencer certains des choix de l’UE, par exemple lors des élargissements de l’UE.

        En revanche, il est totalement ridicule de croire que la construction européenne ne serait rien d’autre qu’un complot machiavélique américain pour nous "coloniser". C’est totalement ridicule et relève d’un complotisme de bas étage. Vous croyez vraiment qu’un agent de la CIA a dicté son texte à l’abruti de fonctionnaire européen qui a pondu son projet de règlement sur les chasses d’eau ?

        Sur le reste, je comprends que vous détestez ce que vous nommez la culture américaine. Ma foi, c’est votre choix et après tout cela ne regarde que vous. Maintenant, pour être franc avec vous, à mon avis vous passez à côté de biens des chefs d’oeuvre littéraire, cinématographiques, musicaux ! Je serais vous, je ne me fermerais pas comme ça à la culture américaine : si cette dernière a autant d’influence, c’est bien sûr en raison de son poids financier (et je pense aux blockbusters), mais c’est aussi en raison de son incroyable richesse que vous feriez bien de découvrir, histoire de vous ouvrir un peu... 

        En revanche, totalement d’accord avec vous en ce qui concerne notre défense.

        Je finis simplement en citant votre phrase : "Mon seul combat c’est de lutter contre toute forme d’impérialisme et Asselineau me semble effectivement le plus clair à ce niveau."

        François Asselineau n’est pas plus clair que Marine Le Pen qui sombre elle-aussi régulièrement dans l’anti-américanisme primaire. Si vraiment vous souhaitez que votre combat soit efficace, engagez-vous derrière elle, ce sera bien plus utile.

        Ce n’est pas parce que François Asselineau prétend que ses adversaires serait confus ou peu clair que c’est vrai. A bien y regarder d’ailleurs, François Asselineau n’est pas clair sur beaucoup de points de son programme.

        Mais surtout, lutter contre "l’impérialisme" me paraît tout à fait fumeux. Les pays les plus puissants exercent des influences, parfois en utilisant la contrainte, sur ceux plus faibles. C’est ainsi depuis l’aube des temps, et prétendre le contraire est une vaste fumisterie. François Asselineau, lorsqu’il parle de l’Afrique par exemple, développe lui aussi une vision à certains égards impérialiste... 

      • 3 votes
        FifiBrind_acier 13 novembre 2014 22:11

        Tythan
        On ne peut pas sortir de l’euro, il n’y a pas de clause de sortie.
        Il faut sortir de l’ UE d’abord. article 50.
        Rien que cela met tous vos commentaires par terre !


        L’article 50 sert à sortir de l’ UE, exclusivement, et pas du tout à renégocier quoi que se soit dans les Traités.

        On ne peut pas renégocier les Traités.
        Il faudrait que 100% des pays soient d’accord, en même temps et sur le même programme de modifications. Vous pouvez faire confiance à Merkel pour bloquer tout processus important de changements des Traités.
        Et comme il suffit qu’un seul état pour bloquer tout changement...

        "Dupont Aignan veut la sortie de l’ UE, c’est indéniable", sauf que c’est écrit nulle part. C’est comme le FN, on déduit sa pensée profonde de discours divers et variés.

        Si Dupont Aignan est d’accord pour la sortie de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN par l’article 50, qu’il l’écrive ! Revenez me voir quand il aura écrit la phrase entière, pas des petits bouts, ici ou là..

        Ce n’est quand même pas difficile à écrire :
        "SORTIR DE L’UE, DE L’EURO ET DE L’OTAN, UNILATÉRALEMENT PAR L’ARTICLE 50"

      • 1 vote
        Tythan 15 novembre 2014 19:17

        @ Fifi

         

        Comme je vous l’ai expliqué plus haut, j’avoue en avoir vraiment assez de vous répondre. Vous ne répondez jamais à aucun des arguments que je donne, mentez effrontément et faites comme si je n’avais pas répondu cent fois déjà à vos élucabrations. En bref, vous êtes insupportable.

         

        Franchement, je ne comprends pas votre attitude, d’autant que je vous le répète une énième fois, je ne suis en rien votre ennemi puisque vous partagez avec moi bon nombre de mes idées eurosceptiques et souverainistes.

         

        Je vous reprend en essayant d’être le plus factuel et le moins agressif possible, j’espère que l’effort que je vous consacre ne sera pas vain. Je suis bien sûr ouvert à votre probable réponse, mais j’exige qu’elle soit un minimum argumentée et écrite avec le respect élémentaire que vous devriez avoir pour une personne finalement proche de vous politiquement.

         

        Vous écrivez : "On ne peut pas sortir de l’euro"

         

        Ah bon ? Donc l’euro est un choix irrémédiable ? Si c’était si impossible que cela, pourquoi croyez-vous que tous les médias bien pensants et les économistes mainstream tentent de disqualifier par tous les moyens ceux qui défendent la sortie de l’euro comme Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan.

         

        "il n’y a pas de clause de sortie (de l’euro)"

         

        Ce que vous dites est vrai, il n’y a pas de clause de sortie de l’euro, qui a été construit, institutionnellement, comme devant devenir à terme la monnaie de tous les pays de l’euro. C’est du moins comme cela que sont rédigés les traités, bien que des pays qui répondent à ses critères (Suède, Royaume-Uni, Danemark) n’ait pas adhéré.

         

        Mais pour autant, est-ce parce que la sortie de l’euro n’est pas prévue juridiquement qu’elle est impossible ? Bien sûr que non !!

         

        En premier lieu parce qu’une telle question est avant d’être juridique, politique et économique.

         

        Il faut sortir de l’ UE d’abord. article 50.

         

        Cela, c’est votre position, qui est en fait reprise de la commission européenne, affolée de voir que la sortie de l’euro était envisagée par certains pays. Mais cette position n’est pas scientifique et ne repose sur rien. Il est tout à fait possible de sortir de la zone euro pour un pays souverain, il suffit de changer de monnaie, et l’UE ne pourra pas expulser de ce fait un de ses membres tout simplement parce que ce n’est pas prévu.

         

        Rien que cela met tous vos commentaires par terre !

         

        Comme votre argument est faux, ou à tout le moins très improbable, il ne met rien à terre du tout. Mais quand bien même j’aurais tort de penser qu’il serait possible de sortir de l’euro, cela ne mettrait par terre que les arguments en ce sens. Tout le reste n’en serait absolument pas atteint…

         

        Vous voudriez d’ailleurs montrer que vous êtes en difficulté que vous ne vous y prendriez pas autrement qu’avec ce type de vantardises bien puériles.

         

        L’article 50 sert à sortir de l’ UE, exclusivement, et pas du tout à renégocier quoi que se soit dans les Traités.

         

        Je vous ai déjà expliqué à de nombreuses reprises combien l’article 50 était un article totalement inutile dont le seul effet concret est de contraindre les Etats membres souhaitant se retirer de l’UE de négocier leur retrait pendant une durée pouvant aller jusqu’à 2 années. A dire vrai, il ne sert à rien !

         

        Ce n’est pas l’article 50 qui, en lui-même, pourrait servir à renégocier les traités, c’est la menace de quitter l’UE (que ce soit en respectant les procédures édictées par l’article 50 ou non). Si un Etat comme la France, membre fondateur, à la position géographique centrale, qui reste, malgré ses difficultés, très puissant en termes politiques, économiques, démographiques et j’en passe, menaçait de quitter l’UE, je pense que ce serait un puissant moteur de changement.

         

        Après, c’est mon analyse. C’est celle aussi de l’ensemble de ceux qui se sont penchés sur le sujet, mais si vous avez un avis différent, je le respecte tout à fait.

         

        On ne peut pas renégocier les Traités.

         

        Ah bon ? Et comment se fait-il que les traités aient été renégociés, de manière profonde, à de nombreuses reprises (CECA, Rome, Acte Unique, Maastricht, Amsterdam, Lisbonne etc.) ?

         

        Il faudrait que 100% des pays soient d’accord, en même temps et sur le même programme de modifications (…) Et comme il suffit qu’un seul état pour bloquer tout changement

         

        Ce que vous dites est vrai en théorie, mais faux en pratique. Tout simplement parce que les membres de l’UE n’ont absolument pas le même poids politique. Les petits pays, qui parfois empoisonnent l’UE (comme Malte ou dans un autre genre le Luxembourg) n’ont pour seul poids dans les négociations que celui que les grandes puissances veulent bien leur laisser.

         

        Si le Luxembourg, Malte ou Chypre ont réussi, chacun dans leur genre, à jouer aux parasites fiscaux, c’est parce que les autres pays de l’UE les ont laissé faire. Autrement, ils n’auraient aucune chance.

         

        Vous pouvez faire confiance à Merkel pour bloquer tout processus important de changements des Traités. 

         

        On peut faire confiance à Angela Merkel pour défendre les intérêts de son pays, ce qui est tout à fait normal. J’aimerais en dire autant des dirigeants français et italiens, qui se font bouffer. Mais si justement ces trois pays, avec le Royaume-Uni et peut-être l’Espagne, les Pays-Bas et la Pologne s’accordaient sur une renégociation des traités européens, les autres n’auront pas d’autre choix, in fine, que de s’aligner.

         

        C’est brutal, c’est cynique et je conçois que ça puisse choquer, mais c’est ainsi.


      • 1 vote
        Tythan 15 novembre 2014 19:18

        Dupont Aignan veut la sortie de l’ UE, c’est indéniable", sauf que c’est écrit nulle part. C’est comme le FN, on déduit sa pensée profonde de discours divers et variés.

         

        Ma patience envers vous semble infinie, mais je vous indique tout de même qu’elle a des limites. Plus bas dans ce fil de discussion, des liens internet prouvent, de manière incontestable, que Nicolas Dupont-Aignan tout comme Marine Le Pen souhaitent la sortie de l’UE. Et d’ailleurs, dans d’autres fils, je vous les avais déjà donné (ou des liens similaires).

         

        Je vous les redonne, pour Le Pen et NDA :

         

        http://www.lexpress.fr/actualite/politique/marine-le-pen-demande-un-referendum-sur-la-sortie-de-l-ue-en-janvier-2014_1226384.html

         

        http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/04/10/nicolas-dupont-aignan-je-propose-de-quitter-l-union-europeenne-dans-sa-forme-actuelle_1682904_1471069.html

         

        Maintenant, ceci étant fait, je vous remercie d’arrêter d’être de mauvaise foi. Je rédige depuis 20 minutes ce post, le minimum du respect que j’attends est que vous arrêtiez de me faire répéter pour rien des choses établies.

         

        « Si Dupont Aignan est d’accord pour la sortie de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN par l’article 50, qu’il l’écrive ! Revenez me voir quand il aura écrit la phrase entière, pas des petits bouts, ici ou là..

         

        Ce n’est quand même pas difficile à écrire :

        "SORTIR DE L’UE, DE L’EURO ET DE L’OTAN, UNILATÉRALEMENT PAR L’ARTICLE 50" »

         

        Vous faites visiblement partie de ceux qui croient que la répétition d’une idiotie en fait une vérité et convaincra…

         

        Très franchement, vous vous trompez. Répéter trois fois la même chose, en se trompant en plus, ne va rien faire d’autre qu’horripiler vos lecteurs.

         

        Du coup, je me permets de vous copier-coller la réponse que j’ai faite sur votre phrase :

         

        « votre phrase est en premier lieu tout à fait mal construite. Contrairement à ce qu’elle semble vouloir dire, l’article 50 ne permet pas la sortie de l’OTAN mais la sortie de l’UE. Le terme "d’unilatéral" ne s’applique pas à l’article 50, puisque cet article définit une sortie négociée et qui est donc multilatérale.

         

        Ensuite parce que personnellement, je ne souhaite pas la sortie de l’OTAN mais de son seul commandement militaire intégré. C’est mon opinion, celle de Debout la France et j’ai des arguments à faire valoir pour la défendre.

         

        Enfin, si je souhaite la sortie de l’UE, pour moi cette sortie s’entend de la construction européenne actuelle, avec ses principes fédéralistes. Je souhaite pour ma part construire une nouvelle UE, sur une base confédérale. Autrement dit, mon but ultime n’est pas la sortie pure et simple de la France de l’UE, mais la refondation. Si cette refondation passe par la sortie pure et simple dans un premier temps, très bien, aucun problème et je serai d’accord avec François Asselineau sur ce point. Mais à Debout la France, nous souhaitons laisser ouverte la porte d’une refondation de l’UE, sur une base confédérale, par une renégociation des traités européens sans qu’il y ait besoin de sortir de l’UE ».

         

        J’ajoute que je trouve particulièrement puéril la sommation que vous faites envers NDA. Vous n’avez pas à exiger d’un leader politique qu’il s’exprime. NDA dit ce qu’il veut, comme il le veut et il n’a pas à répondre à des ordres comminatoires lancés par ceux qui l’insultent.


        J’en ai terminé avec mon très (trop) long message. J’espère franchement que vous respecterez le temps que j’ai pris pour vous répondre et qui représente un lourd investissement pour moi...


      • 3 votes
        FifiBrind_acier 13 novembre 2014 22:14

        jeanpitre,
        Au FN, ils sont en train de chercher parmi la quinzaine de déclarations diverses sur l’ UE et l’euro, la bonne version....


      • vote
        Tythan 15 novembre 2014 19:47

        @ Fifi


        Si vous étiez un minimum honnête intellectuellement, vous ne pourriez que voir que ces déclarations, quelle que soit leur diversité, sont tout à fait cohérente entre elle et traduise une vision eurosceptique et un refus de la construction européenne....

      • vote
        Espoir 12 novembre 2014 21:03

        Sans une réelle convergence de tous les pans de la résistance faut pas se leurrer il ne se passera rien... Chacun veut défendre son champion sur le ring de la contestation ... Faut pas l’occulter pour l’empire vous êtes tous des complotistes extrémistes racistes obscurantistes antisémites etc... Alors à quoi bon s’éviter... Pas le choix c’est l’union qui fait la force... Passer outre les guéguerres de personne à ce rythme la on est loiiiiin d’un contre pouvoir...


        • vote
          Tythan 12 novembre 2014 21:37

          Il est significatif que la totalité des commentaires sous la vidéo de François Asselineau, ainsi que l’introduction rédigée par l’Argentin ne parle au fond que du mouivement politique créé par Alain Soral, alors pourtant que la vidéo n’en parle absolument pas.


          Il y avait pourtant des choses intéressantes dans cet interview, sur la situation du pouvoir socialiste, la gabegie de l’UE ou encore la question ukrainienne.

          Même moi qui ne suis pas particulièrement fan d’Asselineau, je me suis retrouvé régulièrement en accord avec ses propos, même si bien sûr je ne partage pas ses outrances et ses raccourcis complotistes.

          Mais non, la seule chose que les neuf commentateurs passés avant moi intéresse, c’est la création du mouvement politique d’Alain Soral, promis au même avenir groupusculaire que celui d’Asselineau... 


          • 8 votes
            l'argentin l’argentin 13 novembre 2014 00:30

            Comment vous dire Tythan ; effectivement nous sommes peut être idiots de penser que la voie électorale change quoi que ce soit mais Asselineau représente un véritable espoir pour beaucoup, et le fait que Soral vienne cracher à sa gueule ainsi me fait vraiment de la peine car c’est diviser quelque chose qui est déjà pas bien grand.
            Après on ne parle du fond de la vidéo car tout le monde ici connait les argumentations d’ Asselineau, lui au moins ne change jamais de discours !


          • 2 votes
            Tythan 13 novembre 2014 21:48

            Je n’ai jamais dit que vous étiez idiot. En revanche, l’espoir que vous avez mis dans l’avenir de François Asselineau et de son mouvement ne pourra, à mon avis, qu’être déçu.


            A votre différence, je n’apprécie absolument pas Alain Soral, même si bien sûr je reconnais qu’il est très brillant et débat de manière redoutable. En revanche, il est logique qu’il crache à la gueule de François Asselineau. A ses débuts, et d’ailleurs vous en êtes il me semble un bon exemple, François Asselineau a été en grande partie connu grâce à la bonne publicité que lui faisait Alain Soral. Pour le remercier, François Asselineau l’a régulièrement critiqué, et il se reprend logiquement le retour du bâton. Rien de bien sorcier.

            En l’occurence, François Asselineau fait le pari qu’il a plus à gagner à s’éloigner au maximum d’Alain Soral que de se rapprocher de lui (cf. son passage à On n’est pas couché).

            A mon avis d’ailleurs, il a raison de ce point de vue, et les militants qui soutiennent à la fois Alain Soral et François Asselineau vont mécaniquement se faire de plus en plus rares...

          • 4 votes
            l'argentin l’argentin 13 novembre 2014 23:24

            "Pour le remercier, François Asselineau l’a régulièrement critiqué" c’eest complétement faux ; trouvé moi un article ou une vidéo ou c’est le cas et je vous paye une caisse de champagne comme dirait l’autre smiley
            C’est bien Soral qui a ouvert les hostilités pour défendre son FN alors qu’il aurait pût servir de rampe de lancement à Asselineau qui avait la ligne la plus réconciliatrice..


          • 1 vote
            Tythan 13 novembre 2014 23:48

            @ L’argentin


            Si, François Asselineau l’a régulièrement critiqué. De mémoire, au cours de la conférence à laquelle j’avais assisté, en janvier 2011 à Paris, il l’avait fait.

            Perso, pour le Champagne, ce que je préfère c’est le Moet et Chandon brut impérial, merci de le livrer 50 rue des Bois Fleuris, 95270 Asnières sur Oise, à l’attention d’Arthur Messier.

            Après, je ne sais pas lequel d’Alain Soral ou de François Asselineau a commencé à attaquer l’autre et à vrai dire je m’en contrefous.

            Oui, Alain Soral a fort bien expliqué que François Asselineau était totalement ridicule lorsqu’il attaquait le FN et qu’il n’avait aucun avenir politique. Mais auparavant, et vous en êtes l’exemple même, le principal promoteur des conférences de François Asselineau était le site Egalité et Réconciliation. Pour avoir participé à des discussions avec des militants en 2010 sur la page Facebook de François Asselineau, je peux vous assurer que les militants complotistes fans de Soral et des théories complotistes étaient ultra-majoritaires parmi les commentateurs....

          • 3 votes
            FifiBrind_acier 14 novembre 2014 06:47

            Tythan,
            Vous confondez "attaquer" et "analyser".


            Asselineau analyse les propositions de TOUS les Politiques.
            Au regard de leur volonté de sortir de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN, et de leur compréhension des origines américaines de la construction européenne.

            C’est tout, le reste ne nous intéresse pas.
            Chacun est libre d’utiliser les conférences d’ Asselineau.

            Quant au FN, aux européennes, 25% des votes = 11% des inscrits.
            Le FN plafonne depuis 15 ans.


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